1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 ient par la Méditerranée : le christianisme. À la fin de l’Empire, aux débuts du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, la pénin
2 e l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin , à ces querelles théologiques et scolastiques qui se terminent trop s
3 tutelle : l’Amérique du Nord la première, dès la fin du xviiie siècle ; l’Amérique latine pendant la première moitié du x
4 naissantes contre l’Occident divisé. Serait-ce la fin de l’Aventure occidentale, qui aurait donc consisté, dans l’ensemble
5 des eaux et des lieux, chapitre V, qui date de la fin du ve siècle avant J.-C., et qui fut peut-être rédigé par l’un de se
6 de population que celui proposé par Vauban… à la fin du règne de Louis XIV ». 6. La population de la Chine vers 1850 étai
7 loniser le Groenland, où Erik le Rouge règne à la fin du xe siècle. De là, ils découvrent le Labrador, puis la Nouvelle-Éc
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
8 vous ai laissés sur cette question : serait-ce la fin de l’Aventure ? Tout pronostic relatif à l’Europe doit se baser, à mo
9 entifique. Voyons donc les faits mesurables. À la fin de la dernière guerre, en 1944 et 1945, des géographes et des économi
10 nes, épousant la nature tout en l’utilisant à des fins militaires, agricoles, commerciales, après avoir été souvent sacrées.
11 pas seulement rapproché la technique de sa vraie fin , qui est de libérer l’homme du travail servile, elle a pris conscienc
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
12 ndre au Marché commun, voire à l’OTAN ; 2° mettre fin à la guerre des religions, car toutes les religions tendent à la même
13 gions, car toutes les religions tendent à la même fin d’adoration et leurs cérémonies se valent donc. « Seul un esprit born
14 sme étatique et chauvin, puis autarcique. Vers la fin du siècle, tous les bons observateurs de cette évolution, Jacob Burck
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
15 ution dialectique : celle du nationalisme. Dès la fin du xviiie siècle, les disciples de Rousseau, puis Herder, Bentham et
16 ension des deux grands, qui date exactement de la fin de la dernière guerre, au plan mondial. L’Europe se sentait écrasée e
17 on. Dans la coïncidence que j’ai révélée entre la fin de notre impérialisme colonial, les débuts de notre union fédérale, e
18 e crever… Elle fait eau de toutes parts… C’est la fin . » (Voir en appendice : « Sartre contre l’Europe ».) 52. Lettre de M
5 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
19 ts », qu’elle est « au plus bas », que « c’est la fin  » et que nous voici tous « enchaînés, humiliés, malades de peur ». Ce
20 e, ils n’auront plus personne sur qui tirer. D’où fin des guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour ébloui
21 lonialistes de l’Europe — sept sur vingt-six à la fin de la guerre — presque ruinées à deux reprises par leur délire nation
22 tre de Hegel, qui tenait l’Europe pour « la vraie fin de l’histoire », et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège
23 ahis par nos pratiques. L’ère colonialiste a pris fin , pour des raisons qu’ils ne pouvaient prévoir. Pourquoi crier encore,