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t, tumulte d’un matin d’été. Maintenant une odeur
fine
de benzine traverse les odeurs de la forêt, et le moteur halète au ra
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petit jour. J’en ai vu deux, chaussés d’escarpins
fins
courant comme des reflets sur le parquet, venir par une salle vide où
3
s amarres des pelouses, tout le jardin monte sans
fin
dans le frisson désespéré de l’aube, — et nous, au bord du péristyle
4
juste de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans
fin
contre soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des
5
t inconnu que je chercherai sans doute jusqu’à la
fin
des fins… Mais voici mes amis. Et la question terrible, tout de suite
6
u que je chercherai sans doute jusqu’à la fin des
fins
… Mais voici mes amis. Et la question terrible, tout de suite : « Mais
7
ie. Et ce n’est pas que je trouve ce raisonnement
fin
, encore que juste, mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’
8
porte est obstruée par un douanier, tant qu’à la
fin
on me refoule dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve ? Je compr
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ette chambre, où pénètre la facilité atroce de la
fin
d’un après-midi, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’eau… e
10
e nous. Plus tard, nous nous sommes regardés sans
fin
. (Ah ! comment dire ! Vraiment ce fut cette nuit.) Un vent léger écar
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nsciente redevient une conquête de la sagesse.
Fin
juillet 1929 Promenades sous la pluie, à la tombée du jour. L’espr
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nt à notre âme et la retiennent, la captivent.
Fin
juillet 1929 Vraiment la rapidité ne saurait être le fait d’un esp
13
(souvenirs aigus du Danieli), Vicence, Vérone en
fin
d’après-midi au pied des longues collines piquées de villas claires e
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changé de signe… L’essai que j’écris sur Goethe,
fin
février 1932, pour le centenaire de sa mort, décrit ce passage de l’a
15
l’esprit16. Laisse-les donc chercher, jusqu’à la
fin
de leurs loisirs fiévreux, s’il faut faire quelque chose, et comment
16
espoir ? Tâchons d’être joyeux et humbles. À la
fin
de l’été, rentrant d’une décade sur Goethe à Pontigny, je trouve une
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t depuis près de quatre ans déposa son bilan à la
fin
de l’été 1933. Une petite compagnie d’édition devait lui survivre pou
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à peine, en demi-cercle devant nous, marquant la
fin
des terres vers l’ouest. Sur la dernière lande, la dernière maison lu
19
e avec laquelle j’en saurai faire usage, pour une
fin
qui leur est étrangère et qui me commandera de les quitter le jour qu
20
Mais aussi j’ai l’impression nette d’utiliser la
fin
de l’élan intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jo
21
ela qui paye, et qui m’ennuie. J’ai gardé pour la
fin
— ce sera demain — la rédaction de deux articles destinés à des revue
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d. Le sol est de la terre battue recouverte d’une
fine
couche de sable. Sur les murs blanchis, quelques petites gravures anc
23
ce Congrès, il a été stipulé qu’à l’avenir… » La
fin
de la phrase étant particulièrement sonore, des applaudissements écla
24
ent, et je ne prévois aucune « rentrée » avant la
fin
de janvier. J’attends encore le courrier de demain matin pour prendre
25
n pas en changeant ses données, mais soi-même.
Fin
de janvier 1934 Je lis dans le Journal de Kierkegaard : « La lande
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ête chevaline, ce serait pareil, maintenant… »
Fin
février 1934 Sur la pauvreté. — Elle n’est un problème social si
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cher plutôt à ce qu’il y a entre les virgules.
Fin
mars 1934 Le vent souffle en tempête de la mer vers le continent,
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ensés représenter n’ont pas dans la réalité. À la
fin
on obtient l’absurdité que j’éprouvais, mais aussi l’impossibilité de
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le « beau travail » du vivre goethéen n’ayant de
fin
que dans l’individu le plus parfait de son espèce, dont le sépare enf
30
nt indispensables, non point qu’il voie en eux sa
fin
, mais parce que seuls ils lui permettent de se réaliser, de se constr
31
e que nous sommes sauvés » (Romains 8, 20-24).
Fin
mai 1934 Nous mangeons les premiers légumes du jardin : salades et
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ces bavards qui soulèvent vingt problèmes et à la
fin
ne savent plus pourquoi… De temps en temps la poule trouvait un ver a
33
édiat. Au sud-est, nous avons une échappée sur la
fin
de la vallée, la rivière et la plaine. La petite ville reste invisibl
34
Pas un de ces petits visages qui ne soit beau et
fin
, mais incroyablement crasseux. Vers la gare, il y a bien un parc muni
35
e spiritualité ». 10 octobre 1934 (Suite et
fin
.) — Deux classes d’esprits : ceux dont le but suprême est d’« avoir l
36
donner l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le
fin
du fin, c’était de prendre au mot les pauvres hommes préalablement ab
37
l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le fin du
fin
, c’était de prendre au mot les pauvres hommes préalablement abêtis pa
38
c son rire insupportable, et fallait-il être bien
fin
pour le comprendre ? 1er décembre 1934 Le pasteur m’a convoqué
39
et qu’ils n’attendent des ordres que de lui. À la
fin
, un des communistes se lève et résume le débat : « En somme, dit-il,
40
al, mais pour nous le révéler en nous montrant sa
fin
, que Dieu est né, mort, ressuscité. Palavas-les-Flots, 6 janvier 1
41
et durable, c’est celle que pourrait rétablir une
fin
commune. Et c’est cela finalement qu’appellent toutes nos petites réc
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pas même les nécessaires révolutions — hors de la
fin
dernière qu’elle nous désigne et qu’elle appelle. Toutes les nostalgi
43
principe économique du moindre effort. » C’est la
fin
de la phrase qui m’a étonné. La santé n’étant pas une valeur « cultur
44
s il y a aussi un insolent petit blanc aux pattes
fines
. Tout cela vautré comme sur une plage mondaine. Après un certain temp
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a police, les sans-nom, les rebuts d’humanité, la
fin
des fins, le bout de la nuit… Mais ce soir, sous les marronniers de l
46
, les sans-nom, les rebuts d’humanité, la fin des
fins
, le bout de la nuit… Mais ce soir, sous les marronniers de l’avenue,
47
pour aujourd’hui et de toi seul : ta vocation.
Fin
août 1935 Remercier donc, et s’en aller encore. Savoir ce qui comp
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je n’ai vu Thivars, Thivars ne m’aura pas connu.
Fin
juillet, j’assistais à la naissance dans une clinique parisienne de m
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ots, d’un lectorat dans une université allemande.
Fin
août, le même K. E… qui me sait sans emploi, m’invita à une soirée ch
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duels, a traduit la réalité de l’époque qui prend
fin
sous nos yeux, il se peut que le journal privé soit la forme de trans
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iant et résigné, presque sans nous regarder. À la
fin
de l’après-midi, nous trouvons enfin un propriétaire aryen. C’est une
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aux qu’il faut teindre dans le sang des juifs.
Fin
de novembre 1935 Huit semaines de séjour, quatre d’enseignement. E
54
ns la certitude, parce que sa foi lui a révélé la
fin
absolue de l’Histoire : la catastrophe et la résurrection pour le Jug
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parole : « Tout est accompli » — sur la Croix.
Fin
de décembre 1935 Noël. Et le régime, de nouveau, qui s’efface : la
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naval. — En 1932, à cette époque, je parlais à la
fin
d’une étude sur Goethe du « dernier Carnaval, peut-être, pour cette b
57
ble tour. Une heure. Le discours vient de prendre
fin
. Un chant : le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’étage.
58
lusions Deux années se sont écoulées depuis la
fin
de ce Journal. Je ne vois pas qu’elles aient rien apporté qui puisse
59
le manuscrit de L’Amour et l’Occident avant la
fin
de février, et je n’en avais encore que le plan. Par chance, Rops m’é
60
duel) avec le Mythe, ma plus intime tentation. De
fin
février au début de mai, j’écris les livres I à V. En mai, comme prév
61
le texte central de mon Journal d’Allemagne . De
fin
mai au 20 juin, dans un petit château près de Brunoy, les livres VI e
62
ée, dans l’euphorie qui nous anime tous les deux.
Fin
décembre, l’affaire est achevée. Pas une seule fois, nous n’avons eu
63
ées et des nuits. Je ne demandais qu’à tenir sans
fin
ce rythme d’écritures et de publications, mais Adolf Hitler s’y oppos
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ales qui vont de l’occupation de la Rhénanie à la
fin
de la « drôle de guerre », nous fûmes livrés au pillage impuni de nos
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qu’on dise on dit tout, si le lecteur a l’oreille
fine
. Il ne reste donc plus qu’à distraire ce lecteur, à orienter son atte
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autres ! On voudrait parfois être riche, à seule
fin
de maintenir certaines distances, celles-là mêmes que, dans mon Jour
67
atelle transfigurée par les rayons obliques d’une
fin
d’après-midi dorée. Échangeant des nouvelles de nos amis communs d’Ar
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cette bouleversante déclamation chorale, vers la
fin
: « Il y a l’espérance, qui est la plus forte ! Il y a la joie, qui e
69
de petite attente. Il faut juger notre vie par sa
fin
, pour mesurer l’importance relative des événements qui nous font les
70
interrompit les conversations. Nous entendîmes la
fin
d’une phrase en italien, puis une fanfare joua l’hymne national. Le s
71
cantonnement, quelque part à la frontière suisse,
fin
septembre 1939 — Tu te rends compte ? dit un camarade. — Pas trop.
72
rtive existence. Surtout quand il tombe une pluie
fine
. Ce n’est pas seulement à cause de la saison qu’il convient de parler
73
e donne pas cher de notre indépendance. Berne,
fin
novembre 1939. (Au retour d’un voyage en Hollande.) Je l’ai pourta
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ndis que des sifflets annonçaient un départ. À la
fin
, je retrouve un wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais qui
75
in, oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’une
fin
d’alerte. ⁂ Paris, capitale engloutie dans l’épaisse nuit des campagn
76
eu, non pas seulement un tunnel et des forts ?
Fin
février 1940 Terminé ma prospection de textes pour le « Bréviaire
77
ne liberté puissamment significative. Le sens des
fins
dernières et une facture, ce qu’il faut pour faire du grand art, pour
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lémique mais une acceptation des choses, à toutes
fins
utiles ou spirituelles, à la volée d’une imagination qui se soucie d’
79
utoportrait qui subsiste de lui nous montre, à la
fin
de sa vie, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, pe
80
filioque, salut par la foi, grâce suffisante…
Fin
mars 1940 Le petit nuage. — Au mois d’août de l’année dernière, l
81
, nouvelles de la bataille des Flandres, c’est la
fin
d’un communiqué, régions perdues encore, régions perdues dans le pass
82
rappés. Cela passera donc sans histoires. Vers la
fin
de la matinée, téléphone de M… Oui, il y aura des histoires…, paraît-
83
ncontre des dix « conjurés » aura lieu demain.
Fin
juin 1940 Repris mon service à la section « Armée et Foyer ». Pend
84
e recul, au moment de s’endormir, par exemple.
Fin
juillet 1940 Je rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la
85
trait simplifié que la police en compose à toutes
fins
menaçantes. Songeons aussi que ces procédés s’appliquent précisément
86
i serait vérifiée à l’instant même ! New York,
fin
septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y revien
87
fond de l’horizon porte la gloire. Princeton,
fin
d’octobre 1940 À une heure de New York, nous sommes en pleine camp
88
ce, l’aventure. Donc, mon héros commencera par sa
fin
. Un pressentiment l’a fait se lever de son fauteuil, marcher comme un
89
tres encadrées de pierre et surmontés de clochers
fins
au bulbe d’or, devant le couvent luxueux des moines anglicans, et plu
90
la fois parmi les canards en panique, les hérons
fins
et blancs de toutes tailles, les teros, les teros reales, les huppes,
91
plusieurs jours de la Création. Buenos Aires,
fin
d’octobre 1941 Notes pour un reportage éventuel : 1. La féodalité
92
e sont plus ce qu’ils étaient. Mon séjour a pris
fin
dans un feu d’artifice de fêtes champêtres et citadines. C’était le p
93
presque trop distingué, m’a-t-il semblé. Et à la
fin
nous nous sommes tous levés, émus, pendant qu’on jouait le Star-Spang
94
ans un roman de Dos Passos sur l’autre guerre.
Fin
décembre 1941, 5 West 16th Street, New York Trouvé un petit atelie
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d’être en état de grâce ! — J’ai dormi vers la
fin
du film. Que s’est-il donc passé entre le moment où le fugitif embras
96
convenues). Elle ne peut révéler à la société des
fins
dernières, des vérités absolues. Ni lui rendre un langage commun et q
97
lle. Définition du jeu. — Il a un début et une
fin
clairement annoncés, entre lesquels l’action s’épuise sans reste et q
98
fidèle peut s’opposer à l’orthodoxie au nom de la
fin
transcendante qu’elle sert : c’est là le principe positif de la liber
99
st alors établi par la subordination du jeu à des
fins
absolument sérieuses. La foi domine la religion et la réduit à sa jus
100
un tel livre avec quelque espoir d’efficacité.
Fin
mai 1942 Office of War Information. — Voici donc la section de lan
101
. Telles sont les petites surprises de l’exil.
Fin
juin 1942 Une journée à l’OWI. — André Breton, superbement courto
102
ins. « Contribuer au progrès collectif », mais la
fin
du progrès ne peut être qu’une plage, un loisir sur la plage, et nous
103
e du Nord, depuis quelques jours… Long Island,
fin
septembre 1942 Bevin House. — Nouvelle maison à la campagne, à de
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ne peut plus s’arrêter de penser… Bevin House,
fin
octobre 1942 Dans cette maison d’il y a longtemps, un peu semblabl
105
t du diable , qui devait paraître à New York à la
fin
de 1942, dans une première version. La seconde version, élargie, date
106
er ». Bien écrire, c’est régler ses moyens sur la
fin
que vise un écrit. Cette fin peut condamner la phrase trop « écrite »
107
er ses moyens sur la fin que vise un écrit. Cette
fin
peut condamner la phrase trop « écrite » ; ou l’exiger, selon les cas
108
d’un cœur, d’un taureau ou d’un four « banal »).
Fin
de la vie d’un Tolstoï ou d’un Goethe ; d’un Valéry et d’un Gide, par
109
rrive souvent qu’on désapprouve les motifs ou les
fins
, c’était malsain. Et celui qui ne peut plus s’exprimer librement au s
110
. « Trop intelligent pour agir » était une phrase
fine
à Paris, comme à Londres et même à Berlin. Or la langue française nou
111
n, pour y chercher la trace d’un sabot vierge.
Fin
d’octobre 1943 Souvenir d’un orage en Virginie. — Grands plateaux
112
ui mord une pomme, et son torse paraît nu dans un
fin
sweater jaune. Elle rit, jette la pomme, et nous salue de la main. Le
113
s tenté d’écrire la suite du roman. New York,
fin
d’année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine que l
114
vènement du fascisme en Amérique ? A. B. — Dès la
fin
de la guerre, dans les six mois. G. B. — Sommes-nous proches de l’ère
115
ay98 , imminent. Bon. C’est le commencement de la
fin
d’une guerre qui, elle, n’est pas la fin du monde qui l’a produite :
116
nt de la fin d’une guerre qui, elle, n’est pas la
fin
du monde qui l’a produite : seulement sa crise. Prévoir une éruption
117
est moi sans doute. Est-ce à cause de X… ? De la
fin
de la guerre ? De petits ennuis matériels ? De ma santé ? De tout cel
118
s, ce matin, subitement rapetissés. C’est donc la
fin
de l’époque des grandes manchettes après douze ans ? Qu’allons-nous d
119
ain que si elle cesse de lutter. Lake George,
fin
juin 1945 Le dernier des Mohicans. — Le clapotis doux d’une pagai
120
st mon père ! dit-elle avec une fière douceur.
Fin
juillet 1945 Le mensonge allemand. — Au problème juif, la défaite
121
rester quelques jours. Nos voisins sont venus en
fin
d’après-midi, gentils et trop gentils, prônant l’éducation des masses
122
ure du cocktail sur notre grande galerie, par une
fin
d’après-midi dorée. Le lac n’avait jamais été plus pur et calme. Nous
123
i donc !… » Les autres se taisaient. New York,
fin
octobre 1945 Rentrée. — Mon appartement ayant été vendu pendant l
124
ien cette fièvre de rivaliser dans la dépense, en
fin
d’année, est-elle comme chez les primitifs une manière de conjurer le
125
ui qui gagne à tous les coups. Qu’apportera cette
fin
d’année ? Un dernier speech de La Guardia à la radio, révélant une de
126
ode au sujet de cette invention « qui signifie la
fin
de l’humanité ou l’aube d’un âge d’or » à votre choix. Déjà, le syndi
127
nsera : « Well, c’était donc pour tout cela… »
Fin
décembre 1945 Du vain travail de décrire un pays. — Le peu que j’
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J’ai quelque chance de pouvoir m’envoler vers la
fin
de mars, au terme d’un travail commencé en janvier dans une douzaine
129
e le téléphone me donne le signal du départ. À la
fin
de la matinée, j’aurai quitté New York et six ans de ma vie. Quelle t
130
oits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très
fine
a sonné cinq coups délicats. Puis une autre plus loin, et plusieurs e
131
les puissances qui comptent. 12 avril 1946
Fin
et Suite. — J’ai revu Genève et sa cyclophilie torrentielle, allègre