1
us voulons comprendre dans nos vies le sens et la
fin
de la passion. Il est donc entendu que j’ai simplifié. Pourquoi perdr
2
la crois nullement modifiée. Je mentionnais à la
fin
du livre V, en particulier, l’éventualité d’un conflit qui mettrait f
3
ticulier, l’éventualité d’un conflit qui mettrait
fin
aux problèmes que j’étudiais. Cette crainte a bien failli se voir jus
4
, A trois anz d’amistié le fist. Thomas, imbu de
fine
psychologie, et plein de méfiance pour le merveilleux, qu’il juge gro
5
core l’expression décisive du désir sombre, de la
fin
même de la passion (au double sens du mot fin). L’admirable épisode d
6
la fin même de la passion (au double sens du mot
fin
). L’admirable épisode des épées échangées le fait voir. Quand le roi
7
e quotidienne. (Le romantisme en trouvera de plus
fins
.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et comme il s’en joue à pla
8
atale, mais au contraire il est devenu le but, la
fin
désirée pour elle-même. Et la passion n’a donc joué qu’un rôle d’épre
9
vent ne sauraient prendre aucune conscience de sa
fin
, mais que ceux qui la veulent dépeindre dans sa merveilleuse violence
10
si Tristan et Iseut pouvaient dire quelle est la
fin
qu’ils se préparent de toute leur volonté profonde, et plus que profo
11
i se révèle au terme de l’aventure comme la vraie
fin
, le désir désiré dès le début de la passion, la revanche sur le desti
12
l représente pour le mariage. Nous savons, par la
fin
du mythe, que la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie terre
13
riage de Tristan). Auparavant : le Philtre ; à la
fin
: la double Mort ; entre-temps, de furtives rencontres. 10. Dans le
14
é un obstacle instinctif à l’instinct, ayant pour
fin
de rendre les guerriers plus valeureux. Or la vertu d’une telle disci
15
ir en une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans
fins
vitales, voire contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pou
16
t-à-dire sans fins vitales, voire contraire à ces
fins
. Ces mêmes remarques vaudront pour les coutumes et les interdictions
17
la mesure où il transcende la volupté qui est sa
fin
naturelle. C’est une « frénésie », dit Plutarque. « Aucuns ont pensé
18
user cette déviation. 2.Éros, ou le Désir sans
fin
Platonisme, druidisme, manichéisme. Platon nous parle dans Phèdr
19
nd à confondre l’attrait du sexe et le Désir sans
fin
. L’Essylt des légendes sacrées, « objet de contemplation, spectacle m
20
tion), nous pouvons accéder à la Lumière. Mais la
fin
de l’esprit, son but, c’est aussi la fin de la vie limitée, obscurcie
21
Mais la fin de l’esprit, son but, c’est aussi la
fin
de la vie limitée, obscurcie par la multiplicité immédiate. Éros, not
22
guérirait de son désir, si justement l’amour sans
fin
n’était le mal qu’il aime, la « joy d’amor », le délire qui prévaut :
23
ravir. La doctrine n’exigeait-elle pas qu’on mît
fin
à sa vie « non par lassitude ni par peur ou douleur, mais dans un éta
24
nuit venue Et bientôt viendra l’aube. Mais à la
fin
de la chanson, le troubadour a-t-il trahi ses vœux ? Ou bien a-t-il t
25
on le peut admettre. Mais au début et jusqu’à la
fin
du xiie siècle il n’en était pas ainsi : chez les poètes de cette ép
26
est une fatigue, son commencement une maladie, sa
fin
la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ; je rends
27
uraient utilisés sans grands scrupules à d’autres
fins
que les troubadours ? Dans l’attente de recherches plus approfondies
28
ient à une terre merveilleuse. « Il se lasse à la
fin
de ce séjour, veut revenir. C’est finalement pour mourir »86. Nous av
29
s inconsciemment, en toute ignorance de cause, de
fins
et de risques encourus, en faveur d’une morale survivante que nous ne
30
es, et qui utilise l’énergie de ce Désir pour des
fins
plus hautes que l’accouplement. Il admettait toutes les manœuvres cha
31
Tristan und ein Isot » et Wagner, II, 2, toute la
fin
de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr Isolde ! »
32
ohl an einem Werke, nicht an einem Wesen. » 103.
Fin
du sermon Nisi granum frumenti… « L’âme échappe à sa nature, à son êt
33
ve céleste. C’est ce qu’a fait Davanzati, vers la
fin
du xiiie siècle, exprimant dans une petite fable la vraie nature de
34
leurs que ceux dont j’eus coutume : car voyant la
fin
chaque jour plus proche, à Dieu mille fois j’ai demandé ces ailes ave
35
langues d’Occident. L’Anglais Thomas Malory, à la
fin
du xve siècle, en refait une version en prose. Dante considère le cy
36
aire et savante. Mais il est significatif qu’à la
fin
du xviie siècle, un bon lettré comme Robert Kirk, théologien et huma
37
e, c’est la société qui l’emporte, et dès lors la
fin
du roman ne saurait être qu’un retour à ce qui n’est plus le roman :
38
côté conçoit la même pensée. Ils vont demander la
fin
de leurs maux à la Fontaine de Vérité, gardée par des lions et des li
39
nie de l’Amour paraît dans un nuage et annonce la
fin
de l’enchantement. Astrée et Céladon évanouis (c’est une mort métapho
40
algré Corneille, malgré Racine jusqu’à Phèdre, la
fin
du xviie siècle français souffre ou bénéficie, comme on voudra, d’un
41
moi souffrir de pires douleurs encore ! » Vers la
fin
du xviiie siècle, c’est une autre femme qui dira : « Je vous aime co
42
visible que Rousseau, pas plus que Pétrarque à la
fin
de sa vie, n’est dupe de la « religion » d’amour. Qu’on relise la gra
43
’obstacle à temps, ce qui amène par définition la
fin
du roman et du film : « et ils eurent beaucoup d’enfants » signifie q
44
on. Toutefois, l’on s’efforcera de donner à cette
fin
une atmosphère « poétique » qui dissimule le passage à la vie quotidi
45
— l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour
fin
véritable et pour terminaison réelle que l’autre, qu’il voulait détru
46
e romantisme. D’où la violente exaltation, dès la
fin
du xviiie siècle, de tout ce qu’avaient voulu contenir le mythe orig
47
au service de mystiques partisanes ? Serait-ce la
fin
du romantisme ? Le spectacle de nos mœurs n’autorise pas cette conclu
48
ner nos désirs, de distinguer leur nature et leur
fin
, d’imposer une mesure à leurs divagations — de les exprimer en figure
49
tournés à la simplicité grecque, le tournoi de la
fin
du Moyen Âge, avec ses riches ornements et sa mise en scène, pouvait
50
en rangs. Autre transformation significative à la
fin
du siècle : les lansquenets introduisent l’usage du tambour, d’origin
51
bronze provoqua dans la péninsule une panique de
fin
du monde. « Le passage de ce prince en Italie, dit Guichardin, fut la
52
là de cette gloire, sa mort soit véritablement la
fin
de tout. L’ardeur nationaliste, elle aussi, est une autoexaltation, u
53
pays, sinon pour les grandes compagnies. Vers la
fin
du xixe siècle, l’amour183 était devenu ; dans les classes bourgeois
54
t. Seulement, tout ce que l’on fait prépare cette
fin
. Et tout ce que l’on exalte y trouve son sens réel. Il serait aisé de
55
citations qui suivent. 178. G. Ferrero, dans La
Fin
des aventures, note à juste titre qu’à la suite des dévastations qui
56
De leur coexistence dans nos vies surgissent sans
fin
des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes n
57
i le « démeine » — dont il ignore l’origine et la
fin
. Son illusion de liberté repose sur cette double ignorance. Le passio
58
re essentielle de la passion mystique d’être sans
fin
— et c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir
59
plus même être fidèle, puisqu’elle n’a plus pour
fin
la transcendance. Elle épuise l’une après l’autre les illusions que l
60
sent sans l’imaginer comme absent, une fuite sans
fin
devant la possession. Aimer d’amour-passion signifiait « vivre » pour
61
qu’avant tout et après tout, à l’origine et à la
fin
de la passion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou Dieu — a fo
62
nte d’avoir parfois douté d’eux-mêmes ; mais à la
fin
, il n’écrase pas seulement ce philistin qui se contente d’épouser la
63
rchie évidente, encore ne sauriez-vous prévoir la
fin
d’une union faite en connaissance de causes. Il a fallu, dit-on, plus
64
« moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariage est la
fin
de l’angoisse, l’acceptation de l’être limité, aimé parce qu’il m’app
65
amais distincte, mais qui offre une alliance sans
fin
, initiant un dialogue vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse,
66
ur adopter une vérité meilleure. Nous sommes sans
fin
ni cesse dans le combat de la nature et de la grâce. Sans fin ni cess
67
dans le combat de la nature et de la grâce. Sans
fin
ni cesse, malheureux puis heureux. Mais l’horizon n’est plus le même.
68
ntérêts féodaux qui entraînent à des guerres sans
fin
. — Voici deux autres textes « courtois ». Ils nous permettent égaleme
69
ue chrétienne par la poétique courtoise « À la
fin
du xiie siècle et au début du xiiie , nous voyons se multiplier les
70
ncienne que Mme Pernoud ne veut le croire à seule
fin
d’infirmer ma thèse. Pour elle, pas de preuves « sérieuses » que le c
71
ibles, et qu’elles choisissent d’ailleurs à cette
fin
. Même René Nelli se laisse aller à écrire que les troubadours « atten
72
sa mort231. Mais comment ne pas songer ici à la
fin
d’une autre Vida, celle de Raimon Jordan, vicomte de Saint-Antonin (x
73
qui toujours m’échappe ou comme Matfre Ermengau (
fin
xiiie , début xive ) : Le plaisir de cet amour se détruit quand le d
74
lorsque je définissais Éros comme « le désir sans
fin
». On voit ici comment l’amour courtois et le catharisme, tout en res
75
aucoup plus que faire faire l’amour. Tant qu’à la
fin
, il fera passer le mouvement même de l’esprit dans la louange de la c
76
es « croyantes » du catharisme toulousain vers la
fin
de ce xiie siècle. C’est aussi que Guillaume n’est pas encore « conv
77
emier des troubadours arabes, Ibn Dawoud, vers la
fin
du IXe siècle. Tous les deux sont les chantres et comme les inventeur
78
à réalité. Cette sentence courtoise signifie que
fin
amors est jouissance du désir, non du plaisir ; mais on peut en étend
79
issance de cause, bien mieux : en connaissance de
fins
. Il n’est peut-être pas de domaine où ce travail paraisse plus nécess
80
sion des pôles contraires. La personne, source et
fin
de toute valeur morale, c’est l’homme libre et relié à la communauté
81
oi de l’autre (qu’il soit le plus fort ou le plus
fin
) par annexion ou colonisation, ou d’établir une subordination quelcon