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naissance des origines est incluse dans celle des
fins
, et c’est pourquoi la vigueur de nos prises sur les documents de l’hi
2
étentions à la suprématie. Elle se servit à cette
fin
du moyen toujours utilisé par les parvenus qui, ayant réussi à émerge
3
, elle devient une distinction ; c’est-à-dire une
fin
en soi, non plus un instrument de lutte. Elle cesse d’être une produc
4
plus soutenue par un enthousiasme vital pour des
fins
qui lui soient transcendantes, usurpe les pouvoirs des royautés obscu
5
s dans leur élan vers le profit par la vision des
fins
dernières de toute action… Là encore, le désistement de la culture em
6
rellement une pensée et une action dévouées à une
fin
commune. Et voici qu’apparaît la liaison organique de ces deux phénom
7
ue l’on déclare l’esprit sans force, voici que la
fin
commune des efforts théoriques et pratiques cesse aussitôt d’être per
8
hiérarchie ou de contradiction. L’une ignore les
fins
de l’autre : il n’y a plus de fin commune. Elles se craignent et elle
9
une ignore les fins de l’autre : il n’y a plus de
fin
commune. Elles se craignent et elles se méprisent. Elles ne parlent p
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géométrique. Tant qu’elle reste au service d’une
fin
qui comporte une unité vive, la raison remplit son office qui est l’o
11
cessaire d’un instrument. Mais si la vision de la
fin
s’efface ou cesse d’être clairement perçue comme il arrive quand les
12
rend ses esclaves. Elle poursuit, sans souci des
fins
dernières de l’homme, son œuvre de division réelle et d’organisation
13
r des lois hétérogènes, la production n’a plus de
fins
intelligibles, et ses sources tarissent bientôt. On voit aussi qu’il
14
VIL’Arche de l’Alliance Suis-je pour une autre
fin
que pour rechercher l’alliance du Seigneur ? Louis-Claude de Saint-Ma
15
lorsqu’elle consiste dans le rappel constant des
fins
que poursuit la culture. Vraie mesure, ce sous-entendu clairement per
16
Seigneur », aplanir le chemin du Messie, voilà la
fin
transcendante de ce peuple, celle que lui prêchent ses prophètes. Il
17
C’est elle qui rappelle à la fois l’origine et la
fin
du peuple : l’Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi d
18
peuple. Idole, tout ce qui n’est pas ordonné à la
fin
que les prophètes annoncent sans relâche. Que devient alors la cultur
19
oyens en eux-mêmes mais les moyens mesurés par la
fin
. C’est pourquoi sa pauvreté même garantit la fidélité de la culture d
20
u peuple hébreu, fut aussi la plus convenable aux
fins
suprêmes de l’esprit. Toutefois, non tant à cause de sa pauvreté même
21
par des facteurs mesurables, et non point par une
fin
transcendante. 20. La rédaction des livres mosaïques est attribuée
22
ale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la
fin
crée ses moyens. Cette hypothèse est aujourd’hui démodée. On revient
23
raie mesure, mais la mesure en soi, isolée de ses
fins
. La décadence du latin à la fin du Moyen Âge nous offrira un autre ex
24
i, isolée de ses fins. La décadence du latin à la
fin
du Moyen Âge nous offrira un autre exemple de cette espèce d’idolâtri
25
ce n’est plus la vigueur des pensées qui sera la
fin
du langage, mais l’élégance et la conformité aux meilleurs modèles an
26
istingue de son action pratique. Elle devient une
fin
en soi, c’est-à-dire qu’elle devient une idole. La décadence est comm
27
’appliquent à raffiner sans plus tenir compte des
fins
communes, jugées vulgaires, les laïques se font un langage sans règle
28
timité, qui est la connaissance existentielle des
fins
dernières. La protestation de Luther contre la cour de Léon X se trad
29
prendre. L’obsession des moyens avait obscurci la
fin
commune. Nous retrouverons cette parabole ! 27. « Ineptias, quas omn
30
e la civilisation occidentale a perdu le sens des
fins
dernières à quoi elle tend. Quand le peuple d’Israël oublie sa vocati
31
sacrée. Ainsi toujours : pour peu que le sens des
fins
vienne à faiblir et que la mesure commune cesse d’être effectivement
32
et de malentendus parfois tragiques : l’oubli des
fins
dernières entraîne nécessairement la ruine de la communauté, par le s
33
ntre l’homme, qu’il séduit et qu’il trompe. Cette
fin
commune, cet idéal commun que nous devions servir ensemble dans la fr
34
pirituels et affectifs ne nous ordonnent qu’à des
fins
provisoires ou dégradantes : l’état totalitaire et la richesse matéri
35
s anime. Car la mesure est le constant rappel des
fins
communes à la pensée et à l’action. Et la conscience de ces fins est
36
la pensée et à l’action. Et la conscience de ces
fins
est la vraie force animatrice d’une société. Les génies sont ceux qui
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urtant il n’unifiait rien, et ne rappelait aucune
fin
supérieure. Le mal du siècle fut d’abord le mal des riches qui n’avai
38
moins provisoirement une mesure, en imposant une
fin
commune à l’action et à la pensée. Et dans ce sens, ils sont les vrai
39
t ces mesures imposées ? Quelle est la vérité des
fins
qu’elles servent ? Et si ces fins se réalisent, échapperont-elles à l
40
t la vérité des fins qu’elles servent ? Et si ces
fins
se réalisent, échapperont-elles à la critique passionnée des meilleur
41
tion de la vie, sous la même loi supérieure de la
fin
proposée par le socialisme. » Il faut alors définir la culture comme
42
ner à une mesure commune en vue de réaliser cette
fin
commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesu
43
ion du peuple et de ses conducteurs, en vue d’une
fin
à laquelle tout doit s’ordonner. Je ne sais si dans l’histoire univer
44
e force, le Plan est bien ce rappel permanent des
fins
dernières conçues par le Parti : l’établissement dans cent ans ou mil
45
e ans d’un paradis universel. C’est au nom de ces
fins
dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeu
46
ient qu’après. Ainsi, tout se trouva soumis à des
fins
purement matérielles, dont on espérait qu’il naîtrait spontanément un
47
est encore qu’une immense caricature ; et que les
fins
qu’elle lui propose ne valent pas le prix qu’on les paye. Mais, d’aut
48
r. C’était l’incarnation de la commune mesure, la
fin
de l’angoisse, et l’inauguration d’un Troisième Empire religieux, syn
49
incantes de son pouvoir d’action49. » — Voilà les
fins
auxquelles la mesure doit conduire, avec une rigueur fanatique, — ce
50
is en œuvre par les deux régimes, alors que leurs
fins
sont hostiles et leurs situations de départ différentes, prouve que l
51
ucune ne sait plus, ou n’ose plus avouer à quelle
fin
elle conduit ses adeptes. Si vous ne faites rien, que de nous critiqu
52
ncipe de dissolution. C’est alors l’avènement des
fins
qu’elles préparaient, c’est l’épanouissement même de leur succès qui
53
i une mesure se révèle trop étroite, c’est que la
fin
qu’elle prépare et symbolise est elle-même une fin partielle, et donc
54
in qu’elle prépare et symbolise est elle-même une
fin
partielle, et donc une fin avant-dernière, une fin dont la recherche
55
lise est elle-même une fin partielle, et donc une
fin
avant-dernière, une fin dont la recherche passionnée, loyale, voire u
56
in partielle, et donc une fin avant-dernière, une
fin
dont la recherche passionnée, loyale, voire unanime, ne parvient pas
57
ndamne dans ce qu’il veut. Car il veut bien cette
fin
, mais il pressent parfois qu’elle n’est pas la fin absolue. Il veut b
58
in, mais il pressent parfois qu’elle n’est pas la
fin
absolue. Il veut bien sacrifier sa liberté pour hâter la conquête du
59
de gagner le monde si l’on y perd son âme. Toute
fin
qui n’embrasse pas le tout de l’homme, et qui pourtant veut que tout
60
la seule qui ait le droit d’être totalitaire ? La
fin
des fins, le terme universel en quoi l’homme puisse mettre sa foi, ce
61
qui ait le droit d’être totalitaire ? La fin des
fins
, le terme universel en quoi l’homme puisse mettre sa foi, certain qu’
62
t de rien d’autre, à chaque instant, que de cette
fin
des fins. La grandeur, l’importance de chacune de nos vies, la dignit
63
n d’autre, à chaque instant, que de cette fin des
fins
. La grandeur, l’importance de chacune de nos vies, la dignité que nou
64
s les chargeons, tout cela vient uniquement de la
fin
à laquelle nous les dédions. Or, c’est là ce que le très grand nombre
65
lles ne traduisent notre passion fondamentale, la
fin
dernière vers quoi tend notre vie, et qui seule donne un sens à cette
66
rai que juger, c’est en toute chose considérer la
fin
; ensuite la qualifier de vraie ou de fausse ; et finalement choisir
67
usse ; et finalement choisir « en connaissance de
fin
», c’est-à-dire s’engager pour ou contre, en vertu d’un acte de foi.
68
certaine, affirmée par cet acte même. Il n’est de
fin
vraiment unique — et par conséquent unifiante — que dans la vérité de
69
t incarnent dès maintenant des buts partiels, des
fins
qui ne sont ordonnées qu’à une tactique, non à la vérité. Ou encore e
70
ale, qui rend compte du tout de l’homme et de ses
fins
les plus lointaines. Seule aussi cette vérité a le pouvoir d’unifier
71
s symboles ne signifient rien, si l’on oublie les
fins
dernières, le grand dessein, la religion qui la supportent et l’utili
72
s de quelques mesures, et leurs rapports avec les
fins
qu’elles ont servies ou qu’elles entendent servir. La question de la
73
fausse ; elle n’est que plus ou moins fidèle à la
fin
qu’elle prépare et représente. Seul, le jugement porté sur cette fin,
74
et représente. Seul, le jugement porté sur cette
fin
, et dont j’ai dit qu’il est acte de foi — déterminera notre jugement
75
ne toute mesure : il nous faudra commencer par la
fin
! Et non pas emprunter ici ou là, dans les temps révolus, ou l’espace
76
nger, certains signes créés par d’autres pour des
fins
qui ne sont pas les nôtres. On ne refait une mesure qu’en retrouvant
77
illi de la misère, mais il exige bien plus que la
fin
de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement
78
Leur lieu saint nous demeure impénétrable56. Nos
fins
sont d’autres fins, et la mesure qui doit les incarner ne sera invent
79
us demeure impénétrable56. Nos fins sont d’autres
fins
, et la mesure qui doit les incarner ne sera inventée que par nous. No
80
lus clairement que jamais nos buts prochains, nos
fins
dernières. Si nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, a
81
blasphème, et les comparer sans scrupule, à seule
fin
d’utiliser ici leurs grandes leçons.
82
e, Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les
fins
lettrés, les bons esprits, les professeurs, pour lesquels la pensée e
83
tude des mains sans cerveaux qui travaillent sans
fin
par le monde, peinant peut-être en pure perte, si ce n’est pour notre
84
’initie le cerveau lorsqu’il a su en concevoir la
fin
. La main n’est rien que l’instrument qui réalise une vision. Penser a
85
ust, Joyce65… Et c’est encore la description sans
fin
, le procès même de la conscience : se voir sentir ou penser, ou parle
86
— son affectation de vie simple et son mépris des
fins
humaines du crédit, et de la jouissance actuelle des biens terrestres
87
la conscience que l’on en prend ; la réalité des
fins
dernières et de la cause première étant nettement subordonnée à l’int
88
pour atteindre et pour saisir cette chose, cette
fin
, ou tout au moins pour s’orienter activement vers elle. C’est donc d
89
us saurons bien à notre tour les approprier à nos
fins
. C’est un romantisme assez plat, un archéologisme heureusement démodé
90
orsqu’on abuse de la sécurité, elle accouche à la
fin
de sa crise. Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologi
91
s maîtres : elle aussi croit que l’argent est une
fin
, et le travail un moyen de « gagner », et le loisir un déficit. Fatal
92
en droit d’affirmer rien de certain touchant les
fins
dernières du progrès mécanique ? Il ne s’est même pas posé la questio
93
s ne prétendent pas le couper des origines et des
fins
spirituelles où réside cette liberté. Mais qu’une doctrine de l’État
94
r la méthode définie par l’école historique de la
fin
du xixe siècle. Par contre l’Art poétique de Claudel n’est pas série
95
poque, et utilisent leurs déterminations pour des
fins
qu’ils se sont créées. Ainsi l’histoire véritable est-elle d’abord l’
96
’y a de problème réel que de la création et de la
fin
, c’est-à-dire des extrêmes. Quant aux moyennes, elles sont constituée
97
d’une tension, ou comme obéissant à l’appel d’une
fin
. Soit par ses causes, soit par son but. Et lorsqu’on veut décrire un
98
ire la situation d’où le mouvement résulte, ou la
fin
vers laquelle il tend, mais on ne décrira jamais son sens qu’en sous-
99
ant constamment la situation quand on parle de la
fin
, ou la fin quand on parle de la situation. Sinon la description est i
100
ment la situation quand on parle de la fin, ou la
fin
quand on parle de la situation. Sinon la description est insensée. J
101
. Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre
fin
que de conservation, de permanence ? Loin de là. Sa tension concrète
102
re les philosophes distingués qui repoussent sans
fin
les vrais dilemmes pour « continuer à analyser ». Je ne dis pas cela
103
ois égoïste, mais au contraire d’aller jusqu’à la
fin
de leur passion, là où l’on touche les vraies bornes de l’homme, la m
104
ne pensée modestement technique, mais servant des
fins
créatrices, que d’élaborer à nouveau un dictionnaire des origines de
105
ché même, en son principe, lutte qui se sait sans
fin
dans cette vie, et dont la mesure n’est jamais dans aucun résultat en
106
capital — naîtra d’un élan de la pensée vers une
fin
qu’elle invente ou qu’elle a vue. Car la pensée qui agit, c’est celle
107
, et les grands mots dont elle abuse perdent à la
fin
leur sens, même chez ceux qui les utilisent à bon escient. C’est ce d
108
vivantes, et d’autre part, de le soumettre à une
fin
commune. Tandis que les uns imaginent le donné, l’état du langage ban
109
ser ce sera toujours tendre concrètement vers une
fin
anticipée par l’imagination, et sa vision. Penser, exprimer sa pensée
110
ent au but dernier. Ce sera penser à partir de la
fin
. L’étymologie grecque du mot idée, c’est le verbe voir. Toute idée p
111
re. Mais si je dis que penser, c’est partir de la
fin
, c’est que l’appel vient en réalité de la fin98. L’imagination du lan
112
; c’est-à-dire qu’elle éclate à l’origine et à la
fin
du temps, dans un instant, et comme un acte. Elle apparaît au point l
113
acrifie à un académisme, soit que l’on oublie les
fins
communes de la pensée. J’entends par données concrètes : les raisons
114
particulier, que leur vocabulaire est adapté aux
fins
qu’ils déclarent, que leur style est conditionné par leur action, par
115
nsifs. Ainsi le « style » militaire contredit les
fins
humaines alléguées par l’État et entraîne forcément cet État à des ac
116
par son allure même. Que le style s’ordonne à sa
fin
, et non plus à de bons modèles. Et qu’il rappelle à la situation, au
117
ela signifie qu’elle est le lieu, l’origine et la
fin
de toute incarnation, de toute création, de tout risque. La personne
118
u social », ni davantage trahir l’esprit pour des
fins
« bassement utilitaires », si l’on accepte l’héroïsme personnel. Un s
119
la réalité humaine où vient retentir l’appel des
fins
les plus lointaines. Et c’est l’acte à la fois immédiat et transcenda
120
accroissement correspondant de la conscience des
fins
dernières, communes à la technique, à la spéculation, et à l’agir mor
121
e fassent une erreur importante en négligeant les
fins
communes de tout langage. 98. Application à la politique : l’indigna
122
evient un moteur suffisant que si la vision d’une
fin
nouvelle vient l’orienter et lui donner sa signification utile, activ
123
tauration effective d’une hiérarchie nouvelle des
fins
de la vie civique, accordées aux fins de la personne. Mais alors, ren
124
jamais ne s’est réalisé cet accord des moyens aux
fins
, depuis l’instauration du christianisme, premier modèle de l’irruptio
125
ens tendent irrésistiblement à devenir les vraies
fins
que l’on sert ; l’institution oppose à la force instituante ses dogme
126
outer… IVAu-delà des États-nations En cette
fin
du xxe siècle, il n’y a de révolution concevable et possible qu’au-d
127
ue S’engager, c’est choisir en connaissance de
fins
, et comme les fins dernières n’agissent sur nous qu’en vertu d’une an
128
est choisir en connaissance de fins, et comme les
fins
dernières n’agissent sur nous qu’en vertu d’une anticipation créatric