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oint cette impensable confusion de l’infini et du
fini
, mais surtout pour l’esprit religieux naturel. Toutes les religions c
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imer l’homme, et aboutissent à condamner sa vie «
finie
». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un
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e furent pas dans le camp de l’hérésie. Plusieurs
finirent
leurs jours dans des couvents. Certes, et même un Folquet de Marseill
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! — Combien je voudrais, mon Dieu, que la nuit ne
finît
pas, que mon ami pût rester près de moi, et que jamais le guetteur n’
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le sommaire évangélique de la Loi). Une créature
finie
ne peut aimer que le fini. Il en résulta que les mystiques furent obl
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la Loi). Une créature finie ne peut aimer que le
fini
. Il en résulta que les mystiques furent obligés de recourir à des sym
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gue pénitence des amants. C’est pourquoi le roman
finit
« bien » — au sens de la mystique cathare — c’est-à-dire aboutit à la
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s’émoussent, dont la lucidité s’affaiblit, et qui
finit
dans l’idiotie. Les grands mystiques, tout au contraire, insistent su
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milière un parasite à la sueur délicieuse, lequel
finit
par tout détruire. On a voulu comparer cette tendance morbide à l’alc
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le » ne va pas lui faire couper le cou. Mais tout
finit
, en général, par un mariage, prévu dès la première page et retardé ju
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rne, son reflet moral dans notre vie de créatures
finies
. Il y manque l’aspect nocturne, l’épanouissement mystique dans la vie
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urs qui trahissent l’Amour pour l’amour : ceux-là
finissent
presque toujours en religion. Mais notons-le : dans une religion de r
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: par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui
finit
beaucoup plus mal — se rapprochant du modèle primitif — l’on arrive à
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onde… Maximes de Novalis : Toutes les passions
finissent
comme une tragédie, tout ce qui est limité finit par la mort, toute p
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issent comme une tragédie, tout ce qui est limité
finit
par la mort, toute poésie a quelque chose de tragique. Une union qui
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tre les lois inacceptables de la vie terrestre et
finie
, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle mais divini
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deux sexes sur les principes de la justice… » Il
finira
, bien entendu, par les citer, ces anecdotes. 18.Wagner, ou l’achèv
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ce de l’entendre répéter par les bons juges, on a
fini
par croire que le Tristan de Wagner est un drame du désir sensuel. Qu
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Sainte Thérèse : « L’âme… voudrait ne jamais voir
finir
son tourment » et : « Une fois livrée à ce supplice, elle voudrait y
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ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde
fini
. Mais la passion dite « fatale » — c’est l’alibi —, où se complaisent
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culer dans le présent (comme si leur nombre était
fini
) et que vous disposiez d’une telle science de l’humain que leurs vale
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onheur des époux dépendait en réalité d’un nombre
fini
de facteurs : caractère, physique, fortune, rang social… Mais pour pe
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veut exalter la vie au-dessus de notre condition
finie
et limitée de créatures. Ainsi le même mouvement qui fait que nous ad
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nvoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’homme
fini
et pécheur ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’Éternel et
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telle certitude qu’il retombe sans cesse dans le
fini
, et qu’on ne remarque en lui rien que de fini »210… Ainsi l’extrême d
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le fini, et qu’on ne remarque en lui rien que de
fini
»210… Ainsi l’extrême de la passion, la mort d’amour, initie une vie
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, Kierkegaard ne parvint à « ressaisir » le monde
fini
que dans la conscience de sa perte, infiniment féconde pour son génie
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Ce livre écrit en peu de mois à 32 ans n’a pas
fini
de me poser des questions. Trente-deux ans plus tard j’y reviens, pou
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Galaad et Perceval… L’aventure de la Table ronde
finit
aussi par un échec complet… (p. 89). L’instinct de mort et de sexuali
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: tout cela ne vient-il pas de l’Orient, et pour
finir
représente dans l’homme occidental le retour d’un Orient symbolique ?
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poignante, la douleur inconsolable de la créature
finie
» : Quand je vois l’alouette mouvoir De joie ses ailes à contrejour
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ne cesse de flirter avec l’idée, si bien qu’elle
finit
par s’imposer au lecteur comme une tentation obsédante » (p. 142), je
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che sa transformation. L’œuvre qui en résulte est
finie
, mais par sa forme elle rend sensible la tension infinie de la puissa
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n s’opposant, ne vivent pas l’un sans l’autre, et
finissent
par nouer des alliances fédérales, dont le premier modèle est le mari
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, et surtout l’impossible : l’infini dans un être
fini
. La réponse « normale » au désir étant de faire l’amour, ou de s’éloi
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le ni rames, emportant son épée et sa harpe. Cela
finit
en Irlande, où Iseut le guérit. Le deuxième voyage, en quête de la fi