1
que réformée, et plus encore par la révolte de la
foi
réformée contre toutes les « synthèses » humanistes. Corruptio optimi
2
e domine, des protestants qui loin de renier leur
foi
se fondent sur elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’Allemagne
3
à la rupture, qui se réclament hautement de leur
foi
. Les éléments extrémistes de la social-démocratie, qui s’expriment da
4
allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une
foi
religieuse personnelle fait encore sourire le petit-bourgeois « progr
5
linoises les plus « avancées » des professions de
foi
dont personne ne songe à contester l’opportunité. (Cette tolérance pe
6
révolutionnaire est celle qu’on doit tirer de la
foi
protestante. Il faudrait nommer encore des groupes comme le Vormarsch
7
nt ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la
foi
, — bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien
8
connaît pas d’autre force réelle que celle de la
foi
. Or cette unique force ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit
9
ule liberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la
foi
, c’est de la refuser. Comment dès lors l’utiliserait-il à son gré ? C
10
réalité sur une tout autre force que celle de la
foi
. Ce peut être sur une éthique de puissance et de service ; ou sur une
11
s ce désir trop humain de parler des choses de la
foi
dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’a
12
t encore, sur une conception antichrétienne de la
foi
. La foi, pour elles, est une « force » que l’homme peut se procurer,
13
, sur une conception antichrétienne de la foi. La
foi
, pour elles, est une « force » que l’homme peut se procurer, apprivoi
14
ement ! —à celles qu’inventent les hommes sans la
foi
. C’est la meilleure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Chri
15
vre que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la
foi
, don de Dieu, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une
16
la morale petite-bourgeoise avec les ordres de la
foi
. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un
17
tique chrétienne » où l’on embarque une prétendue
foi
dans les plus discutables déterminations de l’avenir. L’office de l’É
18
dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
foi
seule de me dire : Tu dois ! En son nom je ne puis engager que moi-mê
19
r le champ le plus juste. Car ce qui manifeste la
foi
, c’est le choix et non pas le système : il n’est de choix que personn
20
même du christianisme, si le christianisme est la
foi
au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle n
21
la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette
foi
est inaliénable. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des ordr
22
pas jusqu’au bout de leurs audaces. Ils sont sans
foi
dans leur révolte même. Ils influencent au hasard, entraînent les jeu
23
stance qui sépare notre vie de notre vocation. La
foi
au Christ, c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette f
24
vie de notre vocation. La foi au Christ, c’est la
foi
dans la personne par excellence : or, cette foi consiste en une actio
25
a foi dans la personne par excellence : or, cette
foi
consiste en une action16. (Ce qui confirme nos propositions sur la na
26
itions sur la nature actuelle de la personne). La
foi
au Christ est proprement ce qui « personnifie » le solitaire, ce qui
27
assez sérieusement éprouvées, faute surtout d’une
foi
qui rendrait vain le plus consolant de nos rêves. C’est une tentative
28
que la mort du temps lui-même au Jugement. Ni la
foi
ne court sur son erre, ni l’homme n’est rien devant sa vocation, qu’u
29
onsidérer en face — ce courage que donne seule la
foi
— ils se sont mis à déclamer un désespoir décoratif, un désespoir pos
30
es idéalistes romantiques) peut encore figurer la
foi
commune des clercs, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur q
31
oquents ou excités, mais simplement des hommes de
foi
solide. Individus parfaitement négligeables en regard de ce qu’ils on
32
on le pousse dans les conseils de la cité sur la
foi
du seul nom qu’on lui donne, et en vertu du préjugé praticiste : tech
33
éthique (analogue à la vérité contraignante de la
foi
), l’affirmation et la prédication de ce droit n’entraînant aucun risq
34
ue le Führer s’écria : Je ne puis vivre que si ma
foi
puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi
35
e Peuple allemand est sans cesse renforcée par la
foi
et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessan
36
tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la
foi
. La vraie lutte commence là. q. « Francfort, 16 mars 1936 », Esprit
37
Diderot, Helvétius et Voltaire, à l’appui de leur
foi
nouvelle. Ce n’est pas sans raison qu’ils se remettent à glorifier le
38
es hommes qui y croient, et qui, à cause de cette
foi
, voudraient en remplir le prolétariat.53 C’était en somme introduir
39
quêtes matérielles. Alors il met son espoir et sa
foi
dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve,
40
es. On ne refait une culture qu’en retrouvant une
foi
. Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. O
41
qu’en retrouvant une foi. Mais on ne retrouve une
foi
qu’en discernant sa vocation concrète. Or toute vocation est située e
42
gions, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de
foi
contraire. Elles veulent la force et nous voulons la vérité. Elles ve
43
nfin le débat plus profond d’un humaniste avec la
foi
chrétienne, telle qu’il songe que ses pères l’ont eue. Nos lecteurs s
44
Quant à la position d’Henri Petit vis-à-vis de la
foi
, je m’excuse de la résumer en trois formules, mais autrement, je n’en
45
l’émouvant effort d’Henri Petit pour sauver d’une
foi
perdue tous les trésors de la « spiritualité », qu’une dernière, et s
46
ncore un exotisme à l’usage d’une génération sans
foi
. 62. Payot, 1932, page 135. v. « Erskine Caldwell, Le Petit Arpent
47
en anticlérical. Seulement, la dissociation de la
foi
et des œuvres de l’Église est relativement aisée pour un esprit qui r
48
nnaît la transcendance de Dieu, seul auteur de la
foi
. Tandis que dissocier la doctrine de Marx de ses applications histori
49
par les faits connus. C’est une espèce d’acte de
foi
. Ou mieux : un négatif de l’acte de foi chrétien. Si l’enfant se brûl
50
d’acte de foi. Ou mieux : un négatif de l’acte de
foi
chrétien. Si l’enfant se brûle, ou si Staline ne peut le sauver qu’au
51
as une étrangeté plus aiguë que nous révèle cette
foi
toute quotidienne aux « signes », cette activité créatrice de Rubicon
52
ionalisme et du néo-platonisme sous l’égide de la
foi
chrétienne. Entreprise en tous points comparable à celle d’un Pic de
53
, que les cathares étaient manichéens. Selon leur
foi
, le monde de la matière est l’œuvre d’un mauvais Démiurge, retenant l
54
en, était l’expression dramatique du combat de la
foi
et du monde, devient alors pour le lecteur non averti une « poésie »
55
hodoxie religieuse, mais ne s’appuie plus sur une
foi
vivante, et dont l’autre dérive d’une hérésie dont l’expression « ess
56
ur dont il s’agissait n’était rien d’autre que la
foi
cathare, et l’accession d’un roturier à la chevalerie était un symbol
57
uisqu’il nous lie au temps, précisément, quand la
foi
veut l’éternité ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit
58
ancienne, d’une déraison humaine, d’une raison de
foi
, d’une promesse faite à Dieu, gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tar
59
oudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la
foi
de sa religion naturelle. Il peut maintenant espérer autre chose, il
60
on de l’esprit au monde visible. La passion ni la
foi
hérétique dont elle est née ne sauraient proposer comme but à notre v
61
saurait en pressentir la gravité sans invoquer la
foi
de Kierkegaard. Selon lui, l’homme fini et pécheur ne saurait entrete
62
du même coup nous sommes jetés au cœur même de la
foi
chrétienne ! Car voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour inf
63
plus urgente ni plus haute. Ce « chevalier de la
foi
», quand on le rencontre, n’a l’air de rien de surhumain : « il resse
64
, c’est en vertu de l’absurde (c’est-à-dire de la
foi
). Il fait sans cesse le saut dans l’infini, mais avec une telle corre
65
royale, elle est divine. Et dans l’analogie de la
foi
, l’on peut alors concevoir que la passion — quel que soit l’ordre où
66
obriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la
foi
, l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’unio