1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
1 que réformée, et plus encore par la révolte de la foi réformée contre toutes les « synthèses » humanistes. Corruptio optimi
2 e domine, des protestants qui loin de renier leur foi se fondent sur elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’Allemagne
3 à la rupture, qui se réclament hautement de leur foi . Les éléments extrémistes de la social-démocratie, qui s’expriment da
4 allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fait encore sourire le petit-bourgeois « progr
5 linoises les plus « avancées » des professions de foi dont personne ne songe à contester l’opportunité. (Cette tolérance pe
6 révolutionnaire est celle qu’on doit tirer de la foi protestante. Il faudrait nommer encore des groupes comme le Vormarsch
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
7 nt ils s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi , — bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien
8 connaît pas d’autre force réelle que celle de la foi . Or cette unique force ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit
9 ule liberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi , c’est de la refuser. Comment dès lors l’utiliserait-il à son gré ? C
10 réalité sur une tout autre force que celle de la foi . Ce peut être sur une éthique de puissance et de service ; ou sur une
11 s ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’a
12 t encore, sur une conception antichrétienne de la foi . La foi, pour elles, est une « force » que l’homme peut se procurer,
13 , sur une conception antichrétienne de la foi. La foi , pour elles, est une « force » que l’homme peut se procurer, apprivoi
14 ement ! —à celles qu’inventent les hommes sans la foi . C’est la meilleure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Chri
15 vre que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi , don de Dieu, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une
16 la morale petite-bourgeoise avec les ordres de la foi . Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un
17 tique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discutables déterminations de l’avenir. L’office de l’É
18 dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la foi seule de me dire : Tu dois ! En son nom je ne puis engager que moi-mê
19 r le champ le plus juste. Car ce qui manifeste la foi , c’est le choix et non pas le système : il n’est de choix que personn
20 même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle n
21 la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliénable. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des ordr
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
22 pas jusqu’au bout de leurs audaces. Ils sont sans foi dans leur révolte même. Ils influencent au hasard, entraînent les jeu
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
23 stance qui sépare notre vie de notre vocation. La foi au Christ, c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette f
24 vie de notre vocation. La foi au Christ, c’est la foi dans la personne par excellence : or, cette foi consiste en une actio
25 a foi dans la personne par excellence : or, cette foi consiste en une action16. (Ce qui confirme nos propositions sur la na
26 itions sur la nature actuelle de la personne). La foi au Christ est proprement ce qui « personnifie » le solitaire, ce qui
27 assez sérieusement éprouvées, faute surtout d’une foi qui rendrait vain le plus consolant de nos rêves. C’est une tentative
28 que la mort du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court sur son erre, ni l’homme n’est rien devant sa vocation, qu’u
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
29 onsidérer en face — ce courage que donne seule la foi — ils se sont mis à déclamer un désespoir décoratif, un désespoir pos
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
30 es idéalistes romantiques) peut encore figurer la foi commune des clercs, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur q
31 oquents ou excités, mais simplement des hommes de foi solide. Individus parfaitement négligeables en regard de ce qu’ils on
32 on le pousse dans les conseils de la cité sur la foi du seul nom qu’on lui donne, et en vertu du préjugé praticiste : tech
33 éthique (analogue à la vérité contraignante de la foi ), l’affirmation et la prédication de ce droit n’entraînant aucun risq
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
34 ue le Führer s’écria : Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi
35 e Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessan
36 tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi . La vraie lutte commence là. q. « Francfort, 16 mars 1936 », Esprit
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
37 Diderot, Helvétius et Voltaire, à l’appui de leur foi nouvelle. Ce n’est pas sans raison qu’ils se remettent à glorifier le
38 es hommes qui y croient, et qui, à cause de cette foi , voudraient en remplir le prolétariat.53 C’était en somme introduir
39 quêtes matérielles. Alors il met son espoir et sa foi dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve,
40 es. On ne refait une culture qu’en retrouvant une foi . Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. O
41 qu’en retrouvant une foi. Mais on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. Or toute vocation est située e
42 gions, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veulent la force et nous voulons la vérité. Elles ve
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
43 nfin le débat plus profond d’un humaniste avec la foi chrétienne, telle qu’il songe que ses pères l’ont eue. Nos lecteurs s
44 Quant à la position d’Henri Petit vis-à-vis de la foi , je m’excuse de la résumer en trois formules, mais autrement, je n’en
45 l’émouvant effort d’Henri Petit pour sauver d’une foi perdue tous les trésors de la « spiritualité », qu’une dernière, et s
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
46 ncore un exotisme à l’usage d’une génération sans foi . 62. Payot, 1932, page 135. v. « Erskine Caldwell, Le Petit Arpent
11 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
47 en anticlérical. Seulement, la dissociation de la foi et des œuvres de l’Église est relativement aisée pour un esprit qui r
48 nnaît la transcendance de Dieu, seul auteur de la foi . Tandis que dissocier la doctrine de Marx de ses applications histori
49 par les faits connus. C’est une espèce d’acte de foi . Ou mieux : un négatif de l’acte de foi chrétien. Si l’enfant se brûl
50 d’acte de foi. Ou mieux : un négatif de l’acte de foi chrétien. Si l’enfant se brûle, ou si Staline ne peut le sauver qu’au
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
51 as une étrangeté plus aiguë que nous révèle cette foi toute quotidienne aux « signes », cette activité créatrice de Rubicon
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
52 ionalisme et du néo-platonisme sous l’égide de la foi chrétienne. Entreprise en tous points comparable à celle d’un Pic de
14 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
53 , que les cathares étaient manichéens. Selon leur foi , le monde de la matière est l’œuvre d’un mauvais Démiurge, retenant l
54 en, était l’expression dramatique du combat de la foi et du monde, devient alors pour le lecteur non averti une « poésie »
55 hodoxie religieuse, mais ne s’appuie plus sur une foi vivante, et dont l’autre dérive d’une hérésie dont l’expression « ess
56 ur dont il s’agissait n’était rien d’autre que la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la chevalerie était un symbol
15 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
57 uisqu’il nous lie au temps, précisément, quand la foi veut l’éternité ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit
58 ancienne, d’une déraison humaine, d’une raison de foi , d’une promesse faite à Dieu, gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tar
59 oudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa religion naturelle. Il peut maintenant espérer autre chose, il
60 on de l’esprit au monde visible. La passion ni la foi hérétique dont elle est née ne sauraient proposer comme but à notre v
61 saurait en pressentir la gravité sans invoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’homme fini et pécheur ne saurait entrete
62 du même coup nous sommes jetés au cœur même de la foi chrétienne ! Car voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour inf
63 plus urgente ni plus haute. Ce « chevalier de la foi  », quand on le rencontre, n’a l’air de rien de surhumain : « il resse
64 , c’est en vertu de l’absurde (c’est-à-dire de la foi ). Il fait sans cesse le saut dans l’infini, mais avec une telle corre
65 royale, elle est divine. Et dans l’analogie de la foi , l’on peut alors concevoir que la passion — quel que soit l’ordre où
66 obriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi , l’on peut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’unio