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« salut de grâce et bonté pure », du salut par la
foi
, par l’abandon aux mains du Dieu vivant. En face de philosophes qui s
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u plus profond du désespoir et de la nuit, par la
foi
seule, — qui ne vient pas de nous. Telle est la démarche paradoxale,
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pas la seule promesse : espoir et promesse de la
foi
, — et la foi naît au cœur du désespoir. Mais, d’autre part, en vertu
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promesse : espoir et promesse de la foi, — et la
foi
naît au cœur du désespoir. Mais, d’autre part, en vertu du même ordre
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ffrir de salut, puisqu’il n’est de salut qu’en la
foi
, qui transcende le monde. Principe de l’individualisme anarchique ; p
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-même, — s’il n’est pas attesté dans l’acte de la
foi
. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort humain ? Sinon l’exercice néc
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pardonnés. Ce qui nous assure le Pardon, c’est la
foi
. Agissez donc, mais votre action ne sert de rien. L’hérésie pessimist
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s, pourraient-ils, s’ils prennent au sérieux leur
foi
, participer à un effort politique quelconque ? Ayons le courage de l’
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n pour ceux qui ne savent pas ce que c’est que la
foi
. Si l’on entend par vie non seulement la vie naturelle, mais l’ensemb
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relle, mais l’ensemble des relations humaines, la
foi
est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues), tandi
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re de l’utile des difficultés naturelles. Mais la
foi
, bien souvent, ne peut qu’aiguiser ces oppositions naturelles ; bien
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ême ordre, mais ce n’est pas ici du concept de la
foi
que nous parlons. C’est de la foi vivante. Or, cette foi, nul homme n
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u concept de la foi que nous parlons. C’est de la
foi
vivante. Or, cette foi, nul homme n’est capable de la posséder dans l
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nous parlons. C’est de la foi vivante. Or, cette
foi
, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée ; elle « survie
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mi pessima) que ceux d’entre eux qui perdaient la
foi
— c’est-à-dire le principe animateur — n’en continuaient pas moins d’
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e pouvons être ni conformistes — les ordres de la
foi
sont absolus — ni réformistes, n’ayant rien qui nous assure de l’acti
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t rien qui nous assure de l’action continue de la
foi
. Je songe ici à l’armature catholique, qui condamne cette Église au r
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ns certains cas extrêmes, nous tient quitte de la
foi
. Il ne s’agit jamais pour nous de rendre cette vie possible, mais tou
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e, mais tout au plus d’abattre les obstacles à la
foi
, les idoles, les synthèses dans lesquelles l’homme cherche sa sécurit
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agonie » entre la Promesse et le péché, entre la
foi
et ce qui nous paraît la « défier ». Que faire donc ? Briser d’abord
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le n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la
foi
. c. Rougemont Denis de, « Principe d’une politique du pessimisme ac
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est en mesure de la donner à son frère : c’est la
foi
. Tout au plus pouvons-nous, par des affirmations qui troublent notre
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les désarme devant Dieu et les jette nus dans la
foi
. 2. Un homme qui est dans la foi sait bien qu’il n’y a pas à demander
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ette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la
foi
sait bien qu’il n’y a pas à demander de « solutions pratiques », car
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pas à demander de « solutions pratiques », car la
foi
est précisément une force qui se manifeste par des ordres personnels,
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ait, à entendre parler certains chrétiens, que la
foi
est une espèce d’inspiration flottante, difficile à localiser et beau
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nt prévisibles et classées d’avance ! Comme si la
foi
était une espèce de puissance continuellement disponible entre nos ma
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aient à nous manquer, que ferions-nous de cette «
foi
» que nous prétendions posséder ? Aurions-nous l’honnêteté de reconna
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re qu’en réalité nous n’avions rien, — puisque la
foi
, précisément, c’est cette force qui me dit : « Tu dois, ici et mainte
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cent-mille fois s’écrier : « Non, je n’ai pas la
foi
! » et alors vraiment prier de toute sa pauvreté, plutôt que de dire,
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é, plutôt que de dire, comme certains : « J’ai la
foi
, mais dites-moi ce qu’il faut que j’en fasse ? » Car, où la foi exist
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s-moi ce qu’il faut que j’en fasse ? » Car, où la
foi
existe, existe le savoir. Entendons maintenant cette phrase capitale
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n peut, dans le cas, et pour soi-même, prouver la
foi
par l’acte qu’elle ordonne. Nous ne sommes pas des guérisseurs, ma
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spérante. Mais il y a la Promesse, mais il y a la
foi
qui vient nous prendre au point où tout espoir apparaît vain, — en ce
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s la situation même de l’homme devant Dieu, notre
foi
est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier humainement l’
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promesse qui nous est faite dans l’instant de la
foi
, c’est la promesse de la victoire éternelle. ⁂ Loin de moi la prétent
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la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la
foi
; choix de l’élection, c’est-à-dire d’une possibilité qui n’est pas n
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lors que cet homme, trahissant la mission dont la
foi
le chargeait, se retourne vers la Nature et s’en aille lui demander p
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n dont, par ailleurs, son optimisme, hérité d’une
foi
morte, lui dissimule l’irréparable gravité. La « communion avec la Na
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out invisible de « l’homme nouveau » — réalité de
foi
? ⁂ Seule, l’attitude chrétienne dit « oui » au monde avec une intrép
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en corps, seul l’amour d’espérance, charité de la
foi
, nous permet d’apporter à la Nature une réponse qui dépasse sa questi
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sion de nos églises, qui proclame le salut par la
foi
seule. Bien plus, quand un théologien fidèle vient rappeler avec forc
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Verbe divin incarné dans un homme juif, l’acte de
foi
impossible à l’homme, celui que Pierre fit lorsqu’il dit à Jésus : «
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éclairée. Mais en même temps que le scandale, la
foi
s’évanouirait aussi. Car la foi consiste justement à croire ce qu’on
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e le scandale, la foi s’évanouirait aussi. Car la
foi
consiste justement à croire ce qu’on ne peut ni voir, ni toucher, ni
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ce Jésus sur notre plan, à nous « faciliter » la
foi
, c’est-à-dire à nous en dispenser. Lorsque nous nous laissons aller à
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orain » du Fils de Dieu qu’à l’instant où, par la
foi
, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la
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emeurent : Par le Baptême et la Communion dans la
foi
, tout est fait, — le salut est donné. Mais nous avons alors à dire et
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amnent dans la mesure où nous les prononçons sans
foi
, hors de toute « crainte et tremblement ». Mais elles n’en sont pas m
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le Baptême et comme la Cène, dans la mesure où la
foi
les anime, l’événement central de notre vie chrétienne. Elles sont, a
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évangélique » et la conception papale ; entre la
foi
à la Révélation parfaite et suffisante, et le recours à la Tradition
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se en réalité, c’est une doctrine du salut par la
foi
au sein d’une Église obéissant à la Révélation, et une doctrine du sa
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fidèles de cette seule chose nécessaire, de cette
foi
au seul moyen de salut qui ait été donné aux hommes. Il en va de même
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ue l’Esprit soit mal entendu, c’est-à-dire que la
foi
défaille. Mais quelle cohérence logique, quelle continuité, quelles g