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t de l’homme par la seule force de Dieu, — par la
foi
. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salut. Certains hu
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Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de sa
foi
, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fondement de l’attitude
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assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de la
foi
, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L’humaniste pourra répondre
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gne. Un chrétien est un être qui joue tout sur la
foi
, c’est-à-dire sur l’invisible, contre toute vraisemblance. Prenons de
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ations effectives que semble devoir commander une
foi
véritable en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de no
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ause à effet. On pense couramment, dit-il, que la
foi
chrétienne est née parce que le tombeau de Jésus fut trouvé vide. Mai
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ntraire, on ait cru le tombeau vide à cause de la
foi
qu’on avait en la vie céleste de Jésus. L’Histoire est-elle cause ou
8
e Jésus. L’Histoire est-elle cause ou effet de la
foi
? M. Goguel incline vers l’effet. Suivons-le dans sa déduction. Dans
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. Goguel sont loin d’être aussi ruineuses pour la
foi
que beaucoup de croyants ne le craignent. Pour deux raisons. La premi
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ndique lui-même, c’est que, du point de vue de la
foi
vivante, les postulats critiques de l’auteur n’ont aucune force de co
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les faire dépendre. Il nous rappelle ainsi que la
foi
véritable est celle qui croit sans avoir vu. Sa position nous paraît
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re de leur critique la relativité des articles de
foi
, M. Goguel cherche à débarrasser la foi de la relativité des preuves
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ticles de foi, M. Goguel cherche à débarrasser la
foi
de la relativité des preuves historiques. En nous montrant qu’elles p
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cité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la
foi
a déformé l’Histoire. Que l’on réforme cette histoire, cela ne saurai
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histoire, cela ne saurait être au détriment de la
foi
. Car l’office de la foi n’est pas de nous fournir une explication pro
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t être au détriment de la foi. Car l’office de la
foi
n’est pas de nous fournir une explication probante du miracle ; elle
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34, p. 29-35. Il s’agit d’une note critique de La
Foi
à la résurrection de Jésus dans le christianisme primitif, de Maurice
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’homme, l’homme cessait d’obéir à la mesure de la
foi
. Je n’étonnerai personne si je constate que dans l’humanité contempor
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à la forme du monde. » — Est-ce à dire que notre
foi
nous en libère matériellement et moralement ? Est-ce à dire qu’en tan
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e mauvaise du monde. C’est là le fait. Mais notre
foi
proteste au nom de Dieu contre ce fait ! Elle appelle un monde nouvea
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que les chrétiens possèdent, du seul fait de leur
foi
, des lumières spéciales sur les problèmes techniques que pose la vie
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’incroyance, ce que nous aurions dû faire dans la
foi
. — Mais si l’on refuse d’attaquer le socialisme, faudra-t-il accepter
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onner aux mots leur sens réel. Nous trahirions la
foi
qui doit nous animer si, pour des raisons tactiques, nous passions so
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y a tout l’abîme qui sépare un idéal moral d’une
foi
au Christ vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et c’est cel
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fre d’un idéal humanitaire en lieu et place d’une
foi
. Si nous ne parvenons pas à faire comprendre aux socialistes le série
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ar ailleurs dénoncé, ouvertement, et au nom de la
foi
. J’ajouterai cependant une remarque. Si je refuse d’adhérer pratiquem
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d’un parti. Il prêche et il proteste au nom d’une
foi
sans cesse proclamée. C’est ainsi qu’on transforme le monde. Ce n’est
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e de fondamentales et créatrices objections de la
foi
à la forme du monde. Mais, direz-vous encore, nous ne sommes pas tous
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le mouvement personnaliste tout ce qu’exige votre
foi
, eh bien, raison de plus pour l’apporter ! Le chrétien n’est-il pas,
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bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent, si la
foi
leur permet de rendre grâces du sort qui leur est fait ! — Il se peut
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iècle, de protester contre elle, et d’annoncer sa
foi
dans la transformation promise de toutes choses. « Ne vous conformez
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end compte dans la livraison de septembre 1931 de
Foi
et Vie .
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Notre
foi
, par Emil Brunner (janvier 1936)f Sous le titre Notre Foi, Emil Br
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il Brunner (janvier 1936)f Sous le titre Notre
Foi
, Emil Brunner a réuni 35 courtes études, des « méditations sur le mes
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aissent être : Dieu — L’homme — Jésus-Christ — La
foi
chrétienne — L’Église et les sacrements — L’espérance eschatologique.
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l’Écriture ne soit cité, on sent la pensée et la
foi
de l’auteur informées par la Bible, et dominées par elle. Pour Brunne
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a Bible, et dominées par elle. Pour Brunner, « la
foi
chrétienne est une foi biblique » ; la Bible est la Parole de Dieu, e
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r elle. Pour Brunner, « la foi chrétienne est une
foi
biblique » ; la Bible est la Parole de Dieu, et nous ne pouvons rien
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qui gênent si fort notre humaine raison. Mais la
foi
n’est pas une adhésion intellectuelle qui ne nous engagerait pas ; la
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on intellectuelle qui ne nous engagerait pas ; la
foi
au Dieu de majesté, de sainteté et d’amour, qui s’est révélé à nous e
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emble vouloir nous amener à prier la prière de la
foi
: « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon incrédulité. » f. « Not
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, viens en aide à mon incrédulité. » f. « Notre
foi
, par Emil Brunner, Lausanne, Éditions La Concorde, 1935 », Le Semeur,
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ment se demander si cela était compatible avec sa
foi
. Car en fait la théologie avait cessé d’être vivante, précise et exig