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our : « Maintenant ces trois choses demeurent, la
Foi
, l’Espérance et l’Amour ; mais la plus grande des trois, c’est l’Amou
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’autres, au contraire, professent avec passion la
foi
gnostique : l’Éternel féminin les entraîne, vers un Ciel qui n’est pa
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uquée, violation répétée des allégeances et de la
foi
jurée, profanation du sacré féodal et des sacrements catholiques, fau
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ces de gaieté. » Ou encore : « J’étais armé d’une
foi
presque téméraire en ma capacité de pouvoir toutes choses, sauf une :
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saut. L’instant, c’était pour lui le temps de la
foi
, le contact du temps et de l’éternité ou, comme il le disait : « la p
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ion ». Le saut, c’était le mouvement propre de la
foi
, irrationnel, instantané, concret, ce mouvement que le moindre doute
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onc une périphrase philosophique pour désigner la
foi
et sa nécessité. On ne peut que « croire » en Dieu, et l’on ne peut q
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actère d’incertitude objective lié à tout acte de
foi
. Hamlet sait exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usurpateur, veng
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on d’une hypothèse scientifique. Il n’y a plus de
foi
qui affirme et qui maintienne en vertu de l’absurde. Ah ! comme on se
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our serait même impossible hors du paradoxe de la
foi
, laquelle est un mouvement de passion, un saut. Toute communication d
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é d’esprit, une parole qui mettait en question la
foi
même de la vérité.56 On ne peut aller plus loin, on ne peut aller p
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ientifique, qui est elle aussi, à sa manière, une
foi
dans le vrai objectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la lib
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ésion à un credo. J’en donne la preuve : avoir la
foi
sans être saint lui paraissait la tricherie même, tandis qu’il eût ad
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rie même, tandis qu’il eût admis la sainteté sans
foi
. Que dis-je ? Il l’a souhaitée expressément. Mais comment définir un
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nir un saint qui ne croit pas ? Un saint privé de
foi
autant que de religion, ni chrétien ni hindou, sans mystique ni mystè
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onde christianisé, et à lui seul, libéré « par la
foi
» de l’empire des mythes, n’a cessé d’occuper sa pensée. Et j’ignore
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state simplement le phénomène. Je ne tiens pas la
foi
pour une vertu plus que l’absence de foi pour une preuve de courage.
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s pas la foi pour une vertu plus que l’absence de
foi
pour une preuve de courage. Des vertus et des vices, dans un milieu d
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roit de juger au nom des normes établies. Mais la
foi
, le salut personnel n’ont rien à voir avec la bienséance, et ne sont
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argument et nous rassurer curieusement dans notre
foi
ou dans notre incroyance, — parce qu’un de plus vient renforcer notre
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nécessités de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie
foi
sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’ente
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e, qui est pour lui la seule forme possible de la
foi
. Et certes, il m’est souvent venu à l’esprit que cette Einbildungskr
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our Kassner d’abord la seule forme possible de la
foi
— ce qui est plus gnostique qu’orthodoxe… Ne tire-t-il pas le zen de
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et de l’idée du Dieu-Homme, l’Hamlet de l’idée de
foi
?… » Je développais cette même idée dans mon essai sur Kierkegaard et
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, ou qu’elles ne savaient plus trouver dans notre
foi
. Ce que le tiers-monde nous emprunte, ce n’est pas notre créativité,
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a vie réelle de l’Occident est en conflit avec la
foi
, tandis que la vie réelle de l’Asie est en symbiose avec ses religion
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c’est son corps même, et l’enfer de l’homme sans
foi
ni connaissance c’est également son corps même. » (Cit. par H. Corbin
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Il est la grâce indubitable. Je n’ai pas d’autre
foi
certaine, d’autre espérance, et je ne vois pas de sens hors d’elle, n
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onne peu aime peu… Et Jésus dit à la femme : « Ta
foi
t’a sauvée, va en paix » (Luc, VII, 36-50). « Car elle a beaucoup aim
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ar une névrose peut-être assez commune et par une
foi
presque unique, n’est-ce pas commettre une erreur spirituelle ? N’est