1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 mors par force vos demeine ! Combien durra vostre folie  ? Trop avez mené ceste vie. Ainsi les admoneste Ogrin. Tristan li d
2 les élites du siècle rêvent d’opposer aux pires «  folies  » dont elles se sentent menacées. La coutume de la chevalerie fournir
3 ons du xiie siècle : Béroul, Thomas, Eilhart, la Folie Tristan et le Roman en prose. Les versions ultérieures de Gottfried d
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
4 atonicien : « délire divin », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est auprès de l’être aimé « comme dans
5 s névroses, aurait pu naître une rhétorique de la folie , c’est-à-dire un défi à toute science en général et à toute science p
6 dit : Pourquoi ce jeune homme a-t-il été pris de folie  ? Et que peuvent-ils dire de moi, sinon que je m’occupe de Nou’m ? Ou
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
7 on sentiment : chercher cette satisfaction serait folie . Mourir ensemble ! (Mais silence ! ceci paraît exalté, et pourtant c’
8 description exacte et scientifique d’une sorte de folie très rare en France… » Stendhal baptise cette folie : l’amour-passion
9 lie très rare en France… » Stendhal baptise cette folie  : l’amour-passion. ⁂ Tout le monde connaît la thèse du traité. Il y a
10 er de leurs interdictions, mais nous livrer à une folie qui répugnerait aux bêtes fauves. Descendre au-dessous de l’expressio
4 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
11 e, plus tard, après coup, l’homme découvre que la folie du sacrifice consenti était la plus grande sagesse ; et que le bonheu
12 rdeur exaltée ? La fidélité dont je parle est une folie , mais la plus sobre et quotidienne. Une folie de sobriété qui mime as
13 une folie, mais la plus sobre et quotidienne. Une folie de sobriété qui mime assez bien la raison — et qui n’est pas un héroï
5 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
14 ilhart, l’auteur du Roman en prose et celui de la Folie Tristan n’étaient pas initiés à cette tradition. Ils ignoraient le se
15 u poète. Les faits que nous décrit l’auteur de la Folie Tristan étaient sans doute à l’origine tout autre chose qu’une suite
16 uages jusqu’au cercle céleste du Gwynfyd. Dans la Folie Tristan, la maison de verre n’est plus qu’une image émouvante née de
17 ée par un psychiatre chinois comme un symptôme de folie . Nous sommes fous sans nous en rendre compte ; toute notre vie est fo
18 e. Tout ce qu’il faisait Était comme entremêlé de folie Et frappé d’aveuglement. Ses sens étaient troublés Égarés par la Minn