1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 serrent les rangs. Ils se mettent à compter leurs forces , à recenser tous leurs appuis. Et c’est sans doute à ce désir de cert
2 araît dans une société et tend à s’imposer par la force , comme ce fut le cas dès le xiie siècle, on se retrouve dans une sit
3 à presque totalitaire, et vidée de ses meilleures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous
4 ’allons-nous opposer à cela ? Tout simplement, la force préventive, inattaquable tant qu’elle reste pure, des personnes libre
5 ’éthique protestante. Seulement il faut que cette force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et des morts, pour
6 des, quand nous aurons repris conscience de notre force véritable, celle qui ne vient pas de nous, de nos « personnalités »,
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
7 Les primitifs ont l’habitude de personnifier les forces mauvaises qui les menacent. S’ils sont malades, ils pensent que c’est
8 plus on y échange de mots, plus ils perdent leur force et leur sens, et leur délicatesse d’appel. Alors les écrivains qui n’
9 e toute communauté16. Alors paraît le règne de la force  ! Si nulle autorité spirituelle ne peut fixer le sens des mots, la pr
10 errestres. En appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée, nous ne demanderons pas un paradis sur terre.
11 sprit de lourdeur, comme disait Nietzsche, et les forces de création, la lutte sera toujours ouverte, tant qu’il y aura du péc
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
12 itaire prenant les enfants au berceau. Car aucune force matérielle ne pourra jamais remplacer, pour un petit pays comme le nô
13 proclament à son de trompe, il est clair que leur force est là, et qu’en les admirant, en les enviant, nous sommes précisémen
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
14 s’abstenir, et d’autre part, qu’ils n’ont plus de force convaincante pour nos voisins, et, par suite, ne sont plus pour nous
15 ient du dehors, de Quelqu’un d’autre, et qui nous force à sortir de nous-mêmes. Elle ne résulte pas mécaniquement de notre si
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
16 e qu’à partir de 1919 que son statut légal a pris force de vie. (Quand le « fossé » eut été comblé.) Nous sommes donc au somm
17 e histoire violente et complexe ? Le secret de sa force est à peine formulable : il est de l’ordre du sentiment. Oui, ce n’es
18 à même soumis au risque de se voir discuté. 5. La force des choses — qui n’est qu’une traduction automatique de la faiblesse
19 sorte de programme, et même de manifeste. Par la force des choses, l’union paisible de deux religions, de quatre langues, de
20 iracisme déclaré et d’un antinationalisme. Par la force des choses, la pratique séculaire et instructive d’une méthode d’arra
21 un antijacobinisme, ou d’un antimarxisme. Par la force des choses enfin, la préférence accordée par les Suisses à la coutume
22 décoller de ses bases concrètes, perdant ainsi en force originelle ce qu’elle pourrait gagner en conscience de ses fins. De m
23 t qui n’ont plus d’autre moteur que l’inhumaine «  force des choses ». 11. La méthode, ou mieux : l’attitude personnaliste, pe
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
24 ire ! Le devoir de l’armée est de garantir par la force l’intégrité de notre indépendance, et non pas seulement sa matérialit
25 lle peut au contraire servir à tout lorsqu’on l’y force — et en particulier à dominer les masses43. Il est temps que la Suiss