1 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
1 cle. Il est temps de réconcilier la raison et les forces qui lui échappent, dans la synthèse d’une sagesse nouvelle. Je crois
2 les éruptions brutales d’un mal organisé par des forces obscures, selon la logique mystérieuse et l’efficacité irrésistible d
3 ère. Je le conçois gouverné par des structures de forces ou des ensembles dynamiques, antérieurs à toute forme matérielle, à t
4 ans Auteur, en vertu d’une espèce d’inertie ou de force de l’habitude. Une coutume du mal nous habite, que l’on pourrait nomm
2 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
5 eine un état civil. Il est le lieu de passage des forces de l’Histoire, le catalyseur de ces forces qui déjà sont dressées dev
6 ge des forces de l’Histoire, le catalyseur de ces forces qui déjà sont dressées devant vous ; et après cela, vous pouvez le su
7 as de raisons aux masses, car de tous temps « les forces qui ont produit les plus grands changements dans le monde ont été tro
8 se en avant. » Ailleurs il parle de « l’appel aux forces mystérieuses » qui pourra seul réduire les « obstacles sentimentaux o
9 ’on peut tuer mais qu’on ne peut conquérir par la force , et qui vaut plus, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler
10 re de digues et de l’irruption catastrophique des forces sombres dans la cité. La raison peut nier ou négliger ces forces, ell
11 dans la cité. La raison peut nier ou négliger ces forces , elle ne peut pas les enchaîner. Si elle détruit tous les moyens conn
3 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
12 giques du siècle, ont coutume de personnifier les forces mauvaises qui les menacent, les causes des crimes, des accidents, de
13 s de nos maux les gens d’en face, toujours, ou la force des choses. Si nous sommes révolutionnaires, nous croyons qu’en chang
14 à, nous avons provoqué Hitler et l’éruption des «  forces mystérieuses » qu’il représenta. Autant que la compensation fatale de
15 frent à lui : ou bien il cherche à développer des forces supérieures à celles qui le menacent, ou bien il cherche à supprimer
16 Ignorant les magies protectrices, négligeant les forces  ! de l’âme, nous cherchons le salut dans la fuite. L’assurance-vie re
4 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
17 clatants de purification. Elles sont devenues des forces de conservation, s’opposant par leur esprit même au processus de mort
18 e, de vrais idéaux qui propagent une énergie, une force d’âme contagieuse. Presque toute la littérature immoraliste sécrétée
19 flits se manifestent, où paraissent les lignes de force de la vie spirituelle ou morale, où le drame de la vocation se précis
20 cessaire ce dont tu ne peux te passer. Une grande force te viendrait, ajoutait-il, si plutôt que de t’user à lutter ainsi con
21 e le bien, sinon ta plus grande soif ? Une grande force te viendrait si plutôt que de t’user à tenir tes engagements, tu ne l
22 ns la morale que pratiquent nos contemporains, la force de l’amour prime le droit du serment. Mais cette proposition ébranle
23 ns leur source. Vous le sentirez présent, dans sa force immobile, derrière le regard de l’être sans amour. Et partout où l’am
24 amour » qui détruit tant de fidélités, non par sa force , mais au contraire par les faiblesses qu’il autorise, il est grand te
25 ssion véritable, car elle suppose une très grande force d’imagination créatrice ; des dispositions spirituelles à la fois dél
26 tristé »…24 ⁂ Mais j’entendais un chant plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand la clameur du né
5 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
27 nous faire croire que c’est l’autre toujours, la force des choses ou la fatalité qui ont fait tout le mal, l’action contrair
28 mouvement, si cet accent suffit à me rendre à ma force , par ce miracle le langage est restauré dans sa puissance originelle
29 d une démocratie rougit de ses vertus, sur quelle force peut-elle compter ? Et quand l’élite d’une société n’attache plus que
30 saurons imaginer, et d’une vision nouvelle de la force . Assis sur nos ruines, j’esquisse… Je me plais à inscrire ces mots :