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issance et dans la foi, il n’y aurait ni passé ni
futur
, mais le Jour éternel de la présence à Dieu et à soi-même régnerait s
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étatisme, et ne parle même plus de sa suppression
future
. Au contraire, il fait fusiller ceux qui en parlent. On vous répond q
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n en Christ, venu au monde. Il n’annonçait pas un
futur
hypothétique, au nom d’une théorie ardue, mais une présence immédiate
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ement à un état dernier et invariable, à un terme
futur
et total, accessible au travers d’une longue tribulation, d’une longu
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e l’eschaton marxiste, temporel, s’enfuit dans un
futur
indéfini, — cent ans, mille ans ou deux-mille ans ? — et ne peut exis
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onditions préliminaires d’une libération toujours
future
. Je marquerai encore une autre différence, non moins radicale et urge
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accomplissement, ou plénitude, n’est jamais qu’un
futur
théorique, — si passionnée que soit l’espérance du marxiste — et non
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ait. Car le gage de l’action chrétienne n’est pas
futur
, mais éternel et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’Église,
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mais éternel et donc présent. Si, pour sauver le
futur
de l’Église, je désobéis dans le présent, je perds tout du même coup,
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le présent, je perds tout du même coup, présent,
futur
, éternité. Je crucifie le Christ et je m’oppose à son retour. Il n’es
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ent par trop négligés au profit d’on ne sait quel
futur
. Et une angoisse contre laquelle il est fatal que l’on cherche à se p
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valeur absolue de nos actions passées, présentes,
futures
; car elles sont dans le temps, Dieu dans l’éternité qui est avant le