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idaires dans sa dernière déclaration aux chambres
fédérales
. Il se peut que l’aspect pratique de cette mission ait perdu de son i
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e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir
fédéral
, de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
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ise seule, et non par un parti, et non par l’État
fédéral
. Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont les citoyens se
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, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
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, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque les autres aboutissent à
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pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «
fédéral
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
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ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit
fédéral
. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
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riétaires ou industriels, qui mendient la « manne
fédérale
», les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
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t jouer le même rôle que la minorité dans une vie
fédérale
saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
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eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «
fédérales
». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j