1 toxique et de créer un type nouveau de Communauté fédérale . III. Éléments d’une pensée européenne Tout résumé fait tort à

2 les organisations supranationales (les autorités fédérales prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,

3 les sauvages ». (Ceci après avoir précisé, au mot fédéral , que « la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements fédéraux ».)

4 la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements fédéraux  ».) Le même Littré ajoute que le fédéralisme fut aussi un « projet at

5 ark), de Carmoy (France), Friedländer (République fédérale d’Allemagne), Cotsaridas (Grèce), Gudmundsson (Islande), Miss Chinnei

6 mocratique à la précaire liberté de la République fédérale , où la restauration continue de gagner », etc. (p. 668). Ou encore :

7 terdisent de prendre parti militairement (l’union fédérale de la Suisse se serait disloquée en 1914, par exemple, les Romands te

8 le incluant les pays de l’Est, dotée d’un pouvoir fédéral , d’un Parlement et d’une armée. Une neutralité « à la suisse » n’aura

9 de l’Europe si l’on ne veut pas d’abord son union fédérale , incluant les pays de l’Est, et garantie par les deux blocs. Le meill

10 État s’imposant à tous les autres, et la volonté fédérale surgie spontanément parmi les hommes les plus libres de tous nos peup

11 des Six n’est qu’un moyen. La fin, c’est l’union fédérale de tous les peuples qui se reconnaîtront les héritiers d’une même cul

12 ous et les fonctionnaires gâteront tout si l’idée fédérale ne devient pas vivante dans nos existences personnelles. Les vraies c

13 rochain. Déjà le remède est trouvé, c’est l’union fédérale de l’Europe. Mais les résistances obstinées que provoque son applicat

14 refuser d’entrée de jeu. Nous voulons une Europe fédérale . Le sacré national, ce culte jacobin dont Hegel et Fichte dirent le d

15 rge de traditions locales. Avantage : le district fédéral ne dépendrait d’aucun État. Désavantage : il serait pour tous « à l’é

16 s d’autre. Mais si l’on veut vraiment un district fédéral à la mesure de l’Europe entière et de son demi‑milliard d’habitants,

17 provisation d’une capitale ou de quelque district fédéral synthétique ; qu’on fasse l’Europe d’abord, j’entends l’Europe entièr

18 e notre capitale précède l’instauration d’un État fédéral dont l’aire et le régime sont encore inconnus ? Faut‑il croire qu’on

19 uoi je ne sens pas l’urgence de créer un district fédéral tant que nous restons privés d’un État fédéral. Mais supposons mainte

20 ct fédéral tant que nous restons privés d’un État fédéral . Mais supposons maintenant cet État constitué. Le problème d’un distr

21 ne armée pour veiller sur la sécurité du district fédéral , n’oublions pas que la vocation plusieurs fois séculaire des troupes

22 es et compatibles entre elles que dans un système fédéral . On me demandera pourquoi et je répondrai d’abord que cela se sent av

23 re les deux systèmes — l’un étant paraît-il moins fédéral que l’autre et représentant par suite un moindre mal — qu’on me dise

24 e, est garantie par la Constitution) sont appelés fédéraux . À vrai dire, ceux qui insistent pour préférer à la fédération (« cet

25 ide et intégriste, s’intègre mal dans un ensemble fédéral conditionné par sa souplesse. Elle propose donc le fédéralisme intern

26 ines d’Allemands de l’Est passaient en République fédérale , manifestant ainsi leur libre choix au prix du sacrifice de tous leur

27 llemagne ». (Rien n’est plus faux : la République fédérale joue Brecht autant qu’on le joue à Paris, ce n’est pas peu dire.) Don

28 Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)bc Prenons les grandes dimensions de notr

29 ter deux ou trois jours pour se rendre à la Diète fédérale , alors qu’un député de Stockholm ou d’Athènes est à quelques heures d

30 ès, s’agissant d’unir nos pays, hors une solution fédérale . Ici, l’exemple de la Suisse… On s’écrie aussitôt qu’il ne saurait êt

31 nis helvetiae, sans commentaires. Mais une Europe fédérale , seule possible pour nous comme pour l’Europe, qui la propose ? Les

32 e adhérait à une union supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des décisions qui sont actuellement du ress

33 ans une telle conjoncture, les rêveries d’experts fédéraux qui, sans oser prôner une autarcie plus impossible encore chez nous q

34 s. Seuls ces réseaux superposés d’interdépendance fédérale peuvent assurer l’indépendance relative (car il n’en existe pas d’aut

35 utopies : pays pilote, parc national, ou District fédéral de l’Europe ? Toutes ces raisons font objectivement de la Suisse u

36 autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’union fédérale du continent. Elle consulterait ses élites intellectuelles et politiq

37 e ne soit pas une capitale, mais bien un District fédéral . La fédération européenne n’étant pas une création sur table rase, ma

38 ples et les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synthétique édifiée sur u

39 d’assez vaste, dans l’Europe de 1980. Le District fédéral doit être situé au centre du continent. Il doit être facile à fermer

40 ée d’un statut spécial, d’une sorte d’immédiateté fédérale , en devenant le District européen. Les autorités de la fédération eur

41 rticulière des affaires suisses dans les affaires fédérales européennes146. La Suisse, qui n’inquiète personne, se voit ainsi réi

42 ’à ces dernières années, les citoyens du District fédéral de Washington, D.C., n’avaient pas le droit de participer à l’électio

43 rce dans le cas que j’examine. bc. « Un district fédéral pour l’Europe », Preuves, Paris, n° 162, août 1964, p. 3-16. Une note

44 harbon, électricité, fer, etc.) », d’organisation fédérale des transports, ou de répartition internationale du travail, sans que

45 unie dans un monde uni », organisée selon le mode fédéral pour sauver les autonomies et les diversités valables, non pas pour l

46 ttachement à la patrie et universalisme, autorité fédérale et autonomie locale. Enfin, un remarquable rapport de Daniel Serruys

47 amment par Jaspers, j’avais préconisé une formule fédérale d’union politique de l’Europe. Avec Jean Guéhenno, plutôt sceptique,

48 dégagerait sur les formes nouvelles d’une Europe fédérale . Des comités permanents s’occuperaient des problèmes politiques, soci

49 heté en quelque sorte par l’avènement de l’Europe fédérale . Mais tandis que l’UEF imaginait tout cela, les observateurs des mouv

50 ion fatidique. Il se peut que le sort de l’Europe fédérale se soit joué à ce moment-là pour trois ou quatre décennies. On peut t

51 s états généraux la naissance d’une vie politique fédérale et la formation d’un noyau de gouvernement européen. Mais le « Comité

52 l’idée d’union indiquent toutes une forme d’union fédérale , j’entends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédéralisme ré

53 te union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale ) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle,

54 de l’homme. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies

55 iveaux de décision — le communal, le régional, le fédéral — indiqués par la nature des tâches, leurs dimensions et celles de la

56 régions jusqu’au niveau européen ; là des Agences fédérales , du type de la Communauté de Bruxelles, seront chargées de la concert