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au sens suisse de leurs adhérents : on revient au
fédéralisme
tel que nous sommes chargés de le défendre, et qui s’oppose autant au
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force est dans notre idéal personnaliste, et donc
fédéraliste
. Notre seule force sérieuse est d’ordre spirituel. Les « réalistes »
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elois de naissance — et d’origine. Bel exemple de
fédéralisme
. Notre Nicolas de Flue comprend trois parties, j’hésite à dire troi
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rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
fédéralisme
. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
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raire des plans d’allure et d’intention nettement
fédéralistes
. L’absolutisme, la confusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
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vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire
fédéraliste
. Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
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je maintiens que la cause profonde de la tendance
fédéraliste
protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
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rotestants à comprendre et à soutenir les régimes
fédéralistes
. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
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dre mieux que tout autre le paradoxe politique du
fédéralisme
: la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
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omprendre une bonne fois le sens profond de notre
fédéralisme
, seule doctrine politique existante qui soit radicalement contraire à
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icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le
fédéralisme
, ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise fasciste
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ène son lieu privilégié ? Serait-ce enfin dans le
fédéralisme
qu’il faudrait rechercher l’origine de ce besoin d’activité en groupe
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mes ; choristes des montagnes et du vignoble — le
fédéralisme
ne perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du canton ! Certes, l
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onditions proprement suisses, et plus précisément
fédéralistes
, de ce théâtre communautaire qu’il m’a paru intéressant d’énumérer. J
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ns infiniment diverses — celles que suppose notre
fédéralisme
, dans la vie quotidienne comme dans la politique. Un mot encore, pend
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t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du
fédéralisme
; principe, notons-le bien, radicalement contraire a tout système tot
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t ces mots : défendre et illustrer le principe du
fédéralisme
? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
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de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du
fédéralisme
. Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
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paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée
fédéraliste
, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
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s voisins, forts que nous sommes d’une expérience
fédéraliste
de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
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aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre
fédéralisme
, c’est-à-dire à le mieux réaliser, d’une manière qui le rende exempla
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e — au sens étroit — du problème. J’estime que le
fédéralisme
est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
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elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens
fédéraliste
intime, qui suppose toute une morale, toute une manière de vivre et d
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e répand la vraie charité ; c’est toute l’éthique
fédéraliste
. Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développé dans mes a
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re tout d’abord sur le terrain cantonal, en bonne
fédéraliste
qu’elle s’affirme. »
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emple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
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irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
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ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
», ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
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peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
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» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
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tes ont également tort, c’est évident, puisque le
fédéralisme
véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
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viste de notre État. À quand le parti de la santé
fédéraliste
? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
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gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «
fédéralistes
» ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
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ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «
fédéralistes
» (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
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les complexités concrètes, choisis pour leur sens
fédéraliste
, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
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sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le
fédéralisme
véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
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aine de notre vie, même « privée », c’est nier le
fédéralisme
et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
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l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un
fédéralisme
sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
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État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de
fédéralistes
, des drôles de Suisses11. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
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s. Or ce problème n’existe plus chez nous ; notre
fédéralisme
séculaire l’a résolu par le droit et le fait, sur des bases chrétienn
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ans de Jérémie Gotthelf. Et puisque j’ai parlé de
fédéralisme
, permettez-moi de terminer par une petite citation qui prouvera aux p