1 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
1 au sens suisse de leurs adhérents : on revient au fédéralisme tel que nous sommes chargés de le défendre, et qui s’oppose autant au
2 force est dans notre idéal personnaliste, et donc fédéraliste . Notre seule force sérieuse est d’ordre spirituel. Les « réalistes »
2 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
3 elois de naissance — et d’origine. Bel exemple de fédéralisme . Notre Nicolas de Flue comprend trois parties, j’hésite à dire troi
3 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
4 rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le fédéralisme . Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
5 raire des plans d’allure et d’intention nettement fédéralistes . L’absolutisme, la confusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
6 vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire fédéraliste . Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
7 je maintiens que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
8 rotestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes . L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
9 dre mieux que tout autre le paradoxe politique du fédéralisme  : la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
10 omprendre une bonne fois le sens profond de notre fédéralisme , seule doctrine politique existante qui soit radicalement contraire à
11 icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le fédéralisme , ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise fasciste
4 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
12 ène son lieu privilégié ? Serait-ce enfin dans le fédéralisme qu’il faudrait rechercher l’origine de ce besoin d’activité en groupe
13 mes ; choristes des montagnes et du vignoble — le fédéralisme ne perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du canton ! Certes, l
14 onditions proprement suisses, et plus précisément fédéralistes , de ce théâtre communautaire qu’il m’a paru intéressant d’énumérer. J
5 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
15 ns infiniment diverses — celles que suppose notre fédéralisme , dans la vie quotidienne comme dans la politique. Un mot encore, pend
6 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
16 t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du fédéralisme  ; principe, notons-le bien, radicalement contraire a tout système tot
17 t ces mots : défendre et illustrer le principe du fédéralisme  ? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
18 de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du fédéralisme . Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
19 paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée fédéraliste , si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
20 s voisins, forts que nous sommes d’une expérience fédéraliste de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
21 aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre fédéralisme , c’est-à-dire à le mieux réaliser, d’une manière qui le rende exempla
22 e — au sens étroit — du problème. J’estime que le fédéralisme est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
23 elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens fédéraliste intime, qui suppose toute une morale, toute une manière de vivre et d
24 e répand la vraie charité ; c’est toute l’éthique fédéraliste . Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développé dans mes a
7 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
25 re tout d’abord sur le terrain cantonal, en bonne fédéraliste qu’elle s’affirme. »
8 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
26 emple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
27 irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «  fédéraliste  » un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
28 ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «  fédéralistes  », ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
29 peut-être plus de droits à revendiquer le nom de fédéralistes , dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
30 » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
31 tes ont également tort, c’est évident, puisque le fédéralisme véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
32 viste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste  ? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
33 gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «  fédéralistes  » ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
34 ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «  fédéralistes  » (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
35 les complexités concrètes, choisis pour leur sens fédéraliste , et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
36 sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le fédéralisme véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
37 aine de notre vie, même « privée », c’est nier le fédéralisme et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
38 l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un fédéralisme sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
39 État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes , des drôles de Suisses11. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
9 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
40 s. Or ce problème n’existe plus chez nous ; notre fédéralisme séculaire l’a résolu par le droit et le fait, sur des bases chrétienn
10 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
41 ans de Jérémie Gotthelf. Et puisque j’ai parlé de fédéralisme , permettez-moi de terminer par une petite citation qui prouvera aux p