1
uipement culturel ? Il me paraît que la structure
fédéraliste
du pays et l’autonomie dans son sein non seulement des cantons, mais
2
sans nul doute à ses structures très concrètement
fédéralistes
depuis des siècles. Il s’ensuit que la menace d’uniformisation et d’o
3
l mais aussi les corporations et les communes, le
fédéralisme
helvétique mais aussi l’idée primitive des soviets (conçue par Lénine
4
r l’avenir d’une Europe unie. ⁂ II. L’attitude
fédéraliste
L’attitude fédéraliste est celle qui conduit à imaginer (pour mieu
5
ie. ⁂ II. L’attitude fédéraliste L’attitude
fédéraliste
est celle qui conduit à imaginer (pour mieux la vouloir) une Europe q
6
Lors du premier congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
, qui se tint à Montreux en 1947, j’avais tenté de situer à grands tra
7
, puisqu’en fait nous voici réunis pour parler du
fédéralisme
? Nous ne serions pas ici si nous pensions que le type d’homme le plu
8
’autonomie et la solidarité, correspond le régime
fédéraliste
. J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schéma trop rapid
9
urt de soif et celui qui se noie. Et, de même, le
fédéralisme
ne naîtra jamais d’un habile dosage d’anarchie et de dictature, de pa
10
larisme borné et de centralisation oppressive. Le
fédéralisme
est sur un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sa
11
rées.2 On voit que le passage de la personne au
fédéralisme
s’opère tout naturellement, et presque irrésistiblement, le second n’
12
ues de ceux qui trouvent leur composition dans le
fédéralisme
: ici l’individu et la collectivité, là l’autonomie locale et la vast
13
perpétuel renouvellement. C’est assez dire que le
fédéralisme
n’est pas une doctrine fixe, ni vraiment un système, et encore moins
14
suisse illustre à l’envi ce processus de création
fédéraliste
par négation de toute hégémonie. Chaque fois qu’un des cantons plus
15
ture de l’union véritable. Deuxième principe. Le
fédéralisme
ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système idéologiqu
16
e d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude
fédéraliste
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
17
d’articuler dans un tout. Troisième principe. Le
fédéralisme
ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totalit
18
en germe) dans tout système quantitatif ; il y a
fédéralisme
partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire v
19
présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le
fédéraliste
, il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire pour
20
s groupes ; et qui les brimerait tous. L’attitude
fédéraliste
veut une maîtrise du divers, comme tout art. Art de la composition, e
21
cœur à être un bon cœur. Cinquième principe. Le
fédéralisme
repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
22
et même économiques, telle est la santé du régime
fédéraliste
. Et ses pires ennemis sont ceux dont Jacob Burckhardt annonçait la ve
23
nsi, c’est la vitalité d’un peuple. Une politique
fédéraliste
soucieuse de se mouler sur la réalité, toujours complexe, suppose inf
24
l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique
fédéraliste
n’est rien d’autre que la politique par excellence, c’est-à-dire l’ar
25
leurs tâches mondiales. ⁂ III. Dialectique du
fédéralisme
Comme toutes les grandes idées, l’idée fédéraliste est simple, mai
26
ralisme Comme toutes les grandes idées, l’idée
fédéraliste
est simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en une fo
27
troduites par la science relativiste.3 La pensée
fédéraliste
ne projette pas devant elle une utopie bien cohérente qu’il s’agirait
28
sur ce double mouvement qui caractérise la pensée
fédéraliste
, sur cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
29
qui est le battement même du cœur de tout régime
fédéraliste
. L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans un malenten
30
très clairement. En effet, les mots fédération et
fédéralisme
sont compris de deux manières très différentes par les Suisses aléman
31
e romande, au contraire, ceux qui se proclament «
fédéralistes
» sont en réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons co
32
r veut dire surtout s’unir. Pour les autres, être
fédéraliste
veut dire surtout : rester libre chez soi. Or les uns et les autres o
33
rce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable
fédéralisme
ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule au
34
viens de signaler pour la Suisse. Nous aurons des
fédéralistes
qui ne penseront qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons
35
ire l’union et à la renforcer, et nous aurons des
fédéralistes
préoccupés avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation ou r
36
faudra sans cesse rappeler aux deux partis que le
fédéralisme
véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
37
s taxés d’abusifs par le centre. La saine méthode
fédéraliste
consiste à distinguer dans tous les ordres, à chaque niveau, de cas e
38
tes. En dernière analyse, nous pouvons définir le
fédéralisme
comme l’application à la chose publique d’une méthode générale de tra
39
rogressiste, libératrice, aventureuse, et dont le
fédéralisme
nous apparaît maintenant comme la traduction politique. Ayant défini
40
ns d’union concrète. D’autre part, les mouvements
fédéralistes
, par un grand nombre de résolutions impératives mais dont personne ne
41
fait demeure : il n’est pas de constitution plus
fédéraliste
que celle de la Suisse, et pourtant elle garantit la souveraineté de
42
difficultés que celles qui naissent d’une volonté
fédéraliste
de respecter autant que possible les situations spéciales et locales.
43
ndant très diversifié et si possible de tradition
fédéraliste
; enfin, comme Washington, D.C., il doit accepter de demeurer, en tan
44
susceptibles de jouer dans le sens d’une solution
fédéraliste
de nos problèmes. 1. Le fédéralisme est une forme de pensée politique
45
’une solution fédéraliste de nos problèmes. 1. Le
fédéralisme
est une forme de pensée politique spécifiquement européenne qui prend
46
des sciences les plus avancées. D’autre part, le
fédéralisme
est une méthode d’organisation politique qui a fait ses preuves notam
47
ure favorable à la prise au sérieux des solutions
fédéralistes
. 2. Le régime fédéraliste est au moins théoriquement adopté par les c
48
sérieux des solutions fédéralistes. 2. Le régime
fédéraliste
est au moins théoriquement adopté par les constitutions d’un nombre c
49
doctrine, que se montrer favorables aux solutions
fédéralistes
. Celles-ci sont d’ailleurs homologues des solutions œcuméniques au pl
50
x agnostiques, ils peuvent trouver dans un régime
fédéraliste
la garantie à des droits qu’ils ont longtemps revendiqués contre les
51
ussi — si peu que ce soit — en faveur d’un régime
fédéraliste
. 5. La résistance des esprits « de droite », des nationalismes attar
52
des solutions praticables, qui se trouveront être
fédéralistes
par nécessité, sinon par choix délibéré des deux partis. 6. À « gauch
53
es antagonistes pointe vers des solutions de type
fédéraliste
. 7. Le régime des souverainetés nationales absolues est manifestement
54
sibilités plus favorables que jamais à une action
fédéraliste
. Mais il faut, pour les réaliser, un élément catalyseur : une vision
55
cace, à long terme. 2. Extrait de « L’attitude
fédéraliste
», discours prononcé au congrès de l’Union européenne des fédéraliste
56
urs prononcé au congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
, Montreux 1947. Publié dans L’Europe en jeu . (Éditions de la Baconn
57
Le
fédéralisme
et notre temps (mars 1963)c Comme toutes les choses vivantes, orga
58
choses vivantes, organiques et intéressantes, le
fédéralisme
est plein de contradictions, d’oppositions et de tensions. On peut mê
59
d’un organisme vivant, n’allez pas croire que le
fédéralisme
soit une espèce d’éclectisme universel, ou d’opportunisme lâche qui t
60
e lâche qui tolère tout et ne s’oppose à rien. Le
fédéralisme
s’oppose en fait à deux tendances très puissantes dans le monde occid
61
nt, et le particularisme refermé sur lui-même. Le
fédéralisme
refuse par principe et par définition l’uniformité imposée par un cen
62
le souverain désordre, comme le disait Vinet. Le
fédéralisme
veut la diversité, la pluralité des forces en compétition, et loin de
63
épouse la loi, bref, il l’aime. D’autre part, le
fédéralisme
refuse avec non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particulari
64
re à tout échange avec le monde extérieur. Car le
fédéralisme
, s’il aime les diversités régionales, aime aussi leur santé et celle
65
s aussi le contraire des particularismes clos, le
fédéralisme
représenterait-il alors une sorte de moyen terme entre ces deux extrê
66
eurt de soif et un homme qui se noie. De même, le
fédéralisme
n’est pas à mi-chemin entre la centralisation oppressive et l’esprit
67
rs, qui n’en sont peut-être qu’une seule. Oui, le
fédéralisme
représente la seule attitude rigoureusement contraire à celle que les
68
ture d’esprit et d’amour du réel. Mais l’attitude
fédéraliste
ne se borne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’union, d’a
69
tinomique et pratiquement antagoniste. L’attitude
fédéraliste
veut une maîtrise du divers — comme tout art ! Elle est un art de la
70
e complexité. Voilà ce que j’appelle une harmonie
fédéraliste
. Le totalitaire, lui, trouve plus simple et plus efficace de broyer m
71
i sont autant d’évidences, suffisent à définir le
fédéralisme
, art de composer en un ensemble animé des diversités vivantes, et fon
72
e isolé du corps. Quelle serait alors la solution
fédéraliste
? Je vous en propose le principe : que l’Europe unie apprenne à respe
73
ion, sinon elle trahira sa raison d’être. Mais le
fédéralisme
n’est pas seulement un mode d’organisation politique, le seul régime
74
que nous aurions à dire sur les rapports entre le
fédéralisme
et la culture, et sur les problèmes que nous pose la vie culturelle d
75
r. Essayons pourtant d’illustrer les principes du
fédéralisme
en les appliquant à la culture. Pour qu’il y ait culture en général —
76
aratiste (car c’était là le véritable sens de son
fédéralisme
mal compris). Cette erreur l’a peut-être soutenu, comme il arrive, ma
77
nds donc sans hésiter que c’est surtout leur sens
fédéraliste
, leur sentiment direct, leur expérience du fédéralisme vécu. Nous n’a
78
aliste, leur sentiment direct, leur expérience du
fédéralisme
vécu. Nous n’avons pas produit de génies du premier ordre, à part Rou
79
L’apport spécifique de la Suisse étant le sens du
fédéralisme
, et ce sens étant lié, nous l’avons vu, au génie de la culture en Eur
80
ion. L’esprit de clocher tend à confondre l’amour
fédéraliste
de la diversité avec la sauvegarde organisée, et si possible officiel
81
ui par essence, ne le sont pas. Tout le secret du
fédéralisme
réside dans l’art de distinguer, de cas en cas, ce qui marcherait mie
82
’est, soit dit en passant, qu’une parodie du vrai
fédéralisme
— c’est tout cela qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la c
83
t cela qui menace dans ses sources notre vitalité
fédéraliste
. On parle beaucoup, ces jours-ci, du danger que le Marché commun repr
84
le Marché commun représenterait pour notre Suisse
fédéraliste
. Mais ce n’est pas le fait de supprimer nos douanes qui mettrait en d
85
r Suisses ne sont pas des raisons économiques. Le
fédéralisme
, j’ai tenté de vous le montrer une fois de plus, vit des mêmes réalit
86
. On ne sauvera pas l’un sans l’autre. c. « Le
fédéralisme
et notre temps », Cahiers de l’Alliance culturelle romande, Genève, n
87
Le
fédéralisme
suisse (1963)a La Suisse ne saurait se targuer d’avoir donné à l’E
88
guère qu’au xixe siècle qu’on se mit à parler de
fédéralisme
. Encore la chose était-elle entendue de manière assez différente par
89
ssenschaft) ou « lien » (Bund). Pour les seconds,
fédéralisme
signifie surtout volonté de maintenir les autonomies locales et canto
90
t qui se demande quel est le « vrai » sens du mot
fédéralisme
, recourt à son Littré, où il trouve ceci : Fédéralisme s.m. Néologi
91
isme, recourt à son Littré, où il trouve ceci :
Fédéralisme
s.m. Néologisme. Système, doctrine du gouvernement fédératif. — « Le
92
stème, doctrine du gouvernement fédératif. — « Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
93
« Aux jacobins, on agita gravement la question du
fédéralisme
, et on souleva mille fureurs contre les girondins. » Thiers, Histoire
94
ap. I. Pour un Français, la cause est entendue :
fédéraliste
égale sauvage, ou traître. Pour un Suisse, c’est Littré qui perd la f
95
choses vivantes, organiques et intéressantes, le
fédéralisme
est plein de contradictions, d’oppositions et de tensions. On peut mê
96
d’un organisme vivant, n’allons pas croire que le
fédéralisme
soit une espèce d’éclectisme universel ou d’opportunisme lâche, qui t
97
lâche, qui tolère tout et ne s’oppose à rien. Le
fédéralisme
s’oppose en fait à deux tendances très puissantes dans le monde occid
98
nt, et le particularisme refermé sur lui-même. Le
fédéralisme
refuse par principe et par définition l’uniformité imposée par un cen
99
ie est le souverain désordre », disait Vinet.) Le
fédéralisme
veut la diversité, la pluralité des forces en compétition, et loin de
100
épouse la loi, bref, il l’aime. D’autre part, le
fédéralisme
refuse avec non moins de fermeté l’esprit de clocher, les particulari
101
ir à tout échange avec le monde extérieur. Car le
fédéralisme
, s’il aime les diversités régionales, aime aussi leur santé, qui est
102
s aussi le contraire des particularismes clos, le
fédéralisme
représenterait-il alors une sorte de moyen terme entre ces deux extrê
103
eurt de soif et un homme qui se noie. De même, le
fédéralisme
n’est pas à mi-chemin entre la centralisation oppressive et l’esprit
104
ture d’esprit et d’amour du réel. Mais l’attitude
fédéraliste
ne se borne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’union, d’a
105
tinomique et pratiquement antagoniste. L’attitude
fédéraliste
veut une maîtrise du divers, comme tout art. Elle est un art de la co
106
e complexité. Voilà ce que j’appelle une harmonie
fédéraliste
. Le totalitaire, lui, trouve plus simple et plus efficace de broyer m
107
i sont autant d’évidences, suffisent à définir le
fédéralisme
, art de composer en un ensemble animé des diversités vivantes, et fon
108
e isolé du corps. Quelle serait alors la solution
fédéraliste
? J’en propose ici le principe : que l’Europe unie apprenne à respect
109
ion, sinon elle trahira sa raison d’être. Mais le
fédéralisme
n’est pas seulement un mode d’organisation politique, le seul « régim
110
araît exemplairement incompatible avec la réalité
fédéraliste
. On nous répète depuis un siècle que les Suisses, selon la langue qu’
111
ales, et les autres universelles, — telles que le
fédéralisme
les implique et permet de les composer. Et il est vrai que ce régime
112
grandes dimensions, il faut admettre qu’un régime
fédéraliste
et pluraliste leur ouvre de belles perspectives : qu’ils y entrent et
113
r à renier leur clocher. Définition de la liberté
fédéraliste
. Nos meilleurs auteurs (pour ne prendre que cet exemple, le plus déli
114
aratiste (car c’était là le véritable sens de son
fédéralisme
étroit). Cette erreur l’a peut-être soutenu, en tant qu’artiste, comm
115
nds donc sans hésiter que c’est surtout leur sens
fédéraliste
, leur sentiment direct, leur expérience du fédéralisme vécu. Nous avo
116
aliste, leur sentiment direct, leur expérience du
fédéralisme
vécu. Nous avons produit peu de génies du premier ordre, tels que Rou
117
vec l’apport d’une Europe rajeunie, découvrant le
fédéralisme
, sa morale et sa philosophie, et surtout ses recettes pratiques, — ce
118
ternationaux de sociologie, Paris, 1961. a. « Le
fédéralisme
suisse », La Suisse face à l’avenir, Berne, Commission de l’Annuaire
119
Aspects
fédéralistes
dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours
120
— et qui bientôt formeront l’Union européenne des
fédéralistes
et le Mouvement européen. Les économistes, de leur côté, supputent et
121
des alliances entre souverains, c’est la solution
fédéraliste
. Dans une Europe fédérée, les États ne seraient pas effacés ou dissou
122
vement. Mais rien ne nous autorise à juger que le
fédéralisme
, déjà pratiqué quasi journellement dans les processus de décision des
123
Les raisons qui nous ont fait retenir la solution
fédéraliste
comme thème central de nos études, au cours de ce premier semestre to
124
diverse. Raisons générales, d’abord. La solution
fédéraliste
paraît la mieux susceptible de répondre à la fois aux besoins nouveau
125
inent. Raisons particulières ensuite. La solution
fédéraliste
est évidemment la plus conforme à l’expérience de la vie politique et
126
ts travaux à étudier certains aspects du problème
fédéraliste
, aspects complémentaires, qui n’épuisent pas le sujet, bien sûr, mais
127
nse qu’il existe une harmonie préétablie entre le
fédéralisme
comme objet d’études et la méthode interdisciplinaire qui s’impose à
128
de interdisciplinaire qui s’impose à nous. Car le
fédéralisme
n’est pas une doctrine toute faite, un dogme auquel il s’agirait de p
129
uctures tendent ou non à se rapprocher des formes
fédéralistes
. Il rejoindra de la sorte les études de méthode et d’évaluation des t
130
de l’histoire des idées, en traitant des aspects
fédéralistes
dans les projets et plans d’union européenne, du Moyen Âge à nos jour
131
ion, pour étudier les perspectives d’une solution
fédéraliste
de la question européenne. Le groupe doit se réunir pour la première
132
rrait sembler logique de commencer par définir le
fédéralisme
avant d’en étudier les exemples, soit dans l’expression, soit dans l’
133
dans le cas particulier, car il se trouve que le
fédéralisme
n’est précisément pas un système logique que l’on puisse déduire dans
134
n système politique. La plupart nous renvoient de
fédéralisme
à fédératif et à fédération, voire à confédération indifféremment, sa
135
Littré, dans sa 1re édition qui date de 1863 :
Fédéralisme
, s.m. Néologisme. Système, doctrine du gouvernement fédératif. « Le f
136
Système, doctrine du gouvernement fédératif. « Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
137
e historique de Grégoire récidive, et je cite :
Fédéralisme
. En 1792 et 1793, on accusa les girondins de vouloir substituer à l’u
138
dins de vouloir substituer à l’unité nationale le
fédéralisme
, c’est-à-dire une association des départements qui eussent formé auta
139
passe pour pragmatique et donc plus favorable au
fédéralisme
que l’esprit français, qui passe pour cartésien. Ce sont pourtant deu
140
ically impracticable)11 ». Quant aux partisans du
fédéralisme
comme méthode ou attitude, et des régimes qui s’en inspirent, nous co
141
habitus. Parmi les ouvrages capitaux consacrés au
fédéralisme
, quelques titres doivent être cités d’emblée. Les 85 articles écrits
142
rticle que je viens de citer) inaugure la révolte
fédéraliste
contre l’orthodoxie jacobine et l’étatisme triomphant. En Prusse, c’e
143
gens, tome I, paru en 1932, généralise la méthode
fédéraliste
et l’étend à toutes les structures intersociales, qu’elles soient ou
144
es travaux, rénove ce que j’ai nommé « l’attitude
fédéraliste
». Plusieurs des membres de ce groupe, dispersé dès 1939, se retrouve
145
ment. Citons enfin les deux tomes d’Études sur le
fédéralisme
, composés par une trentaine de professeurs américains sous la directi
146
stion après la Seconde Guerre mondiale — c’est le
Fédéralisme
contemporain, par Henri Brugmans et Pierre Duclos — le second de ces
147
Tout démontre que, quel que soit son avenir, [le
fédéralisme
] est autre chose qu’une simple recette juridique ou politique : il es
148
ter la pensée des sociétés. Ainsi donc, entre le
fédéralisme
considéré par l’esprit jacobin comme trahison de l’unité nationale sa
149
me trahison de l’unité nationale sacro-sainte, le
fédéralisme
considéré simplement comme système d’association d’États, et le fédér
150
lement comme système d’association d’États, et le
fédéralisme
considéré par la nouvelle école que décrit Pierre Duclos comme un des
151
u vers notre époque, les éléments d’une tradition
fédéraliste
de l’Europe ; quitte à déduire, finalement, de cette enquête, quelque
152
de l’idée européenne, ni des déchets de la pensée
fédéraliste
, ni des curiosa de l’esprit occidental que je me propose de retracer
153
, enfin fédération, confédération, et, plus tard,
fédéralisme
, terme inventé par Rousseau, prétend-il, à l’occasion de sa critique
154
fréquemment un phénomène curieux : la pratique du
fédéralisme
a précédé de plusieurs siècles sa théorie (ceci peut être vérifié le
155
Fururibles, n° 56, Paris, 1963. 11. Cité dans Le
Fédéralisme
contemporain, par H. Brugmans et Pierre Duclos, Sijthoff, Leyden, 196
156
Meyer puis E. Gagliardi, notamment. h. « Aspects
fédéralistes
dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours
157
ée d’union sans unification, qui deviendra l’idée
fédéraliste
. Lorsque plus tard les nations s’absolutisent et que leurs guerres fo
158
e la république ». C’est une Europe intégralement
fédéraliste
qu’il préconise, et son module (élément type) se révèle, en dernière
159
que va signer Napoléon, — hélas trop tard. Et son
fédéralisme
européen préfigure le régime qui triomphera, en 1848, à l’échelle sui
160
sit à unir ses cantons selon la maxime impériale,
fédéraliste
, européenne, de l’union dans la diversité. C’est en Suisse que Mazzin
161
elberg, s’est inspiré directement de l’expérience
fédéraliste
suisse en rédigeant son Organisation d’une société d’États européens
162
d’union pluraliste, antiunitaire, authentiquement
fédéraliste
, qui lui paraît destiné à assurer un jour la paix en Europe. « Si cet
163
ire14. » Pratiquement ignoré de nos jours par les
fédéralistes
européens, le projet très précis du juriste zurichois reste une des h
164
nnées 1930, que le premier mouvement de militants
fédéralistes
européens voit le jour : l’Europa-Union ; et c’est lui qui convoque l
165
r de base à la création de l’Union européenne des
fédéralistes
. Celle-ci, qui groupe rapidement une vingtaine de mouvements nationau
166
otre Constitution. Ce serait même la fin de notre
fédéralisme
et de la démocratie directe, n’hésitent pas à déclarer de nombreux po
167
re contre elle, — c’est-à-dire contre son essence
fédéraliste
; mais nous aurons perdu le droit de nous en plaindre. À quoi l’on po
168
orent l’Europe future les avantages de la formule
fédéraliste
. Prétendre en conserver les bénéfices pour nous seuls, c’est le plus
169
e s’explique peut-être en partie par nos coutumes
fédéralistes
de tolérance calculée et d’empirisme, qui supposent qu’on ne pousse p
170
jour à une union européenne de type expressément
fédéraliste
, qui renoncerait à la guerre comme moyen politique. Une telle Europe
171
’y a aucune chance qu’on nous offre cela, si nous
fédéralistes
ne l’exigeons pas. Tout le débat sur l’idée européenne paraît tourner
172
partir du xixe siècle ; nous avons réussi notre
fédéralisme
! Contrairement à la neutralité, il tient à l’essence même de notre É
173
ismes, la Suisse peut et doit opposer la solution
fédéraliste
, qui maintient les patries et l’union. Et cela non seulement parce qu
174
la Suisse ne la propose pas, qui le fera ? Notre
fédéralisme
est peu connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre neutralité n’
175
, conférence au congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
de Suisse, le 25 novembre 1962. M. Miéville précise : « Quant à la ne
176
lettres, dans nos cantons, est donc liée au vrai
fédéralisme
, qui n’est pas l’esprit de clocher, ni l’abandon à l’uniformité impos
177
ance que se constitueront les nombreux groupes de
fédéralistes
européens qui dès la guerre finie vont se réunir avec des politiciens
178
t aussi l’ère de la rapide dégradation de l’idéal
fédéraliste
qui avait animé la Résistance et la période des congrès. Un petit sig
179
continent et le plus allergique, semblait-il, au
fédéralisme
à base régionale : j’entends la République française une et indivisib
180
onçaient dans l’enthousiasme des premiers congrès
fédéralistes
, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Du moins, cette fédérat
181
égions…). 3. Certains « européens » (mais non les
fédéralistes
) ont nourri l’espoir que le Conseil de l’Europe — créé à la suite du
182
socialistes, et à l’action de quelques militants
fédéralistes
, fortement minoritaires dans les conseils directeurs du Mouvement. Ce
183
remarquable que Retinger, qui ne passait pas pour
fédéraliste
, ait été le premier à préconiser cette tactique d’appel direct au « p
184
mps de 1967. Je ne serais pas étonné que d’autres
fédéralistes
l’aient inventée pour leur part à la même époque ; la diachronie impo
185
viens de vous proposer, c’est celui que j’appelle
fédéraliste
, qui consiste à répartir les tâches d’après leur nature et d’après le
186
vent s’en occuper. Autrement dit, du point de vue
fédéraliste
, on se demandera à partir de quelle dimension une communauté a le dro
187
continent et le plus allergique, semblait-il, au
fédéralisme
à base régionale : j’entends la République française une et indivisib
188
ifeste d’un nouveau mouvement politique « pour le
fédéralisme
et le progrès social », où je lis ces quelques phrases : Nous procla
189
: Nous proclamons la nécessité de la Révolution
fédéraliste
et progressiste française pour la construction d’une VIe République.
190
que dans le cadre de l’Europe unie, laquelle sera
fédéraliste
ou ne sera pas. Dans cette Europe unie la représentation du peuple fr
191
onçaient dans l’enthousiasme des premiers congrès
fédéralistes
, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Du moins, cette fédérat
192
t, et qui verra, en cas de succès, le triomphe du
fédéralisme
intégral. Depuis qu’il est question d’une entrée éventuelle de la Sui
193
s dans ce sens, car c’est celui de nos traditions
fédéralistes
. Les régions de demain seront les petits États que nous avons toujour
194
continuer à se rattacher politiquement à l’idéal
fédéraliste
— s’ils y tiennent vraiment — et de maintenir leur association. Nous
195
et orbi la transposition pure et simple de notre
fédéralisme
, à l’échelle du continent. Car ce fédéralisme date un peu : c’est un
196
tre fédéralisme, à l’échelle du continent. Car ce
fédéralisme
date un peu : c’est un fédéralisme d’États plus que de fonction, de d
197
tinent. Car ce fédéralisme date un peu : c’est un
fédéralisme
d’États plus que de fonction, de défense plus que de coopération. Auj
198
défense plus que de coopération. Aujourd’hui, le
fédéralisme
doit se détacher, comme j’ai tenté de vous le montrer, des États, des
199
e à notre société industrielle et mobile. Mais le
fédéralisme
est aussi un esprit, une forme de pensée et de sentiment, un style de
200
z beaucoup de nos concitoyens une sorte d’habitus
fédéraliste
, qui les fait dépasser en pratique ce qu’il y a de périmé en doctrine
201
quoi cette région nous laisse froids, en tant que
fédéralistes
intégraux. II n’en reste pas moins probable qu’elle va constituer le
202
premier stade, non pas certes de l’ordre nouveau
fédéraliste
, mais de la dissociation inévitable, à plus ou moins brève échéance,
203
évoquer la sécurité suisse et ses motifs. Mais le
fédéralisme
va plus loin, et conçoit d’autres types et modèles. Essayons de les a
204
ets. Je demande la dissociation et la répartition
fédéraliste
des pouvoirs aujourd’hui concentrés en un seul lieu, accaparés par l’
205
ain, par l’État régional. IV. Vers une formule
fédéraliste
de l’État Dans une page essentielle de son Principe fédératif, où
206
853, 10 mai 1963, p. 5-34. Voir aussi : « Vers le
fédéralisme
», n° 34, 1934 et « Précis Ordre nouveau », n° 34, 1936, de la revue
207
ersonnalisme, la contestation, les hippies et… le
fédéralisme
(27 septembre 1969)ac Denis de Rougemont, aux yeux du grand public
208
vain engagé », du promoteur infatigable de l’idée
fédéraliste
en Europe, en faveur de laquelle il n’a cessé de militer depuis la fi
209
tte autre thèse chère à M de Rougemont : celle du
fédéralisme
. Il l’a non seulement défendue par ses écrits, mais également par son
210
s en train d’écrire ou que j’ai déjà écrit sur le
fédéralisme
. Il n’y a jamais eu en moi deux activités distinctes, mais au contrai
211
on érotique du mariage, du couple et mes théories
fédéralistes
. À quoi je lui ai répondu que rien n’était plus facile. Car pour moi,
212
moi, le couple est une espèce de banc d’essai du
fédéralisme
, c’est-à-dire du système d’aménagement qui permet à des natures diver
213
rellement aussi bien dans le mariage, que dans le
fédéralisme
. Aussi chaque fois qu’il y a deux réalités contraires, mais qui sont
214
paix, puisque l’autre aboutit à la guerre. Le
fédéralisme
L’idée fédéraliste s’était donc imposée comme la seule solution va
215
aboutit à la guerre. Le fédéralisme L’idée
fédéraliste
s’était donc imposée comme la seule solution valable pour la survie d
216
t depuis, il travaille sans relâche à la cause du
fédéralisme
. Il ne nous cache d’ailleurs pas qu’il désirait venir au Canada pour
217
mais avant de lui demander ses impressions sur le
fédéralisme
canadien, il nous paraissait nécessaire de lui demander comment il ét
218
tait passé de sa définition de la « personne » au
fédéralisme
. Je vous avais dit que l’homme doit être à la fois libre et responsab
219
autres devant le danger commun. Personnalisme et
fédéralisme
, c’est un tout. Cette théorie fédéraliste nous amène, on l’aura remar
220
isme et fédéralisme, c’est un tout. Cette théorie
fédéraliste
nous amène, on l’aura remarqué, loin du fédéralisme canadien. M. de R
221
déraliste nous amène, on l’aura remarqué, loin du
fédéralisme
canadien. M. de Rougemont nous confiera d’ailleurs ses impressions. J
222
ions. J’ai constaté qu’ici au Québec, on appelait
fédéraliste
la tendance unitaire par opposition aux libertés d’un Québec autonome
223
position aux libertés d’un Québec autonome. Or le
fédéralisme
, pour moi, est tout autre chose. Il consiste précisément à maintenir
224
tions politiques. Si vous voulez avoir une vision
fédéraliste
du monde, nous dit M. de Rougemont, il vous faudra séparer tout ce qu
225
articulièrement les intellectuels. Que cette idée
fédéraliste
du monde soit utopique, M de Rougemont serait le premier à l’admettre
226
ersonnalisme, la contestation, les hippies et… le
fédéralisme
», Le Devoir, Montréal, n° 225, 27 septembre 1969, p. 11. Propos recu
227
ersonnaliste, qui est devenu ensuite le mouvement
fédéraliste
européen — et nous définissions la révolution pas du tout comme le gr
228
on dire que vous êtes passé — du personnalisme au
fédéralisme
? Par un cheminement absolument normal et logique — inévitable. La pe
229
rsonnelle et de l’action communautaire. Le mot
fédéralisme
est toujours mal compris Vous savez sans doute que le Canada a un
230
olitique fédéral ? Est-ce que vous avez étudié le
fédéralisme
canadien ? Un peu. Mais je suis devenu, presque, le théoricien, en Eu
231
uis devenu, presque, le théoricien, en Europe, du
fédéralisme
— je prépare un grand ouvrage qui s’appellera Théorie générale du féd
232
grand ouvrage qui s’appellera Théorie générale du
fédéralisme
, où je constate que le mot fédéralisme est toujours mal compris. Et c
233
énérale du fédéralisme, où je constate que le mot
fédéralisme
est toujours mal compris. Et c’est presque fatal, parce que c’est un
234
e mon idée du mariage et de l’amour me conduit au
fédéralisme
. J’ai dit : rien n’est plus facile. Le mariage, c’est le banc d’essai
235
plus facile. Le mariage, c’est le banc d’essai du
fédéralisme
. Qu’est-ce que le fédéralisme ? C’est faire coexister ensemble des na
236
le banc d’essai du fédéralisme. Qu’est-ce que le
fédéralisme
? C’est faire coexister ensemble des natures différentes — l’autonomi
237
Pour une définition nouvelle du
fédéralisme
(1969)t En 1863 paraissait le dernier grand ouvrage de Proudhon, D
238
fédérations continentales et d’autre part vers un
fédéralisme
régional. La victime de ce double mouvement contradictoire, c’est en
239
nvoient l’un comme l’autre à des formules de type
fédéraliste
. À la question que je me posais sur la prophétie proudhonienne, voici
240
es bel et bien au seuil d’une ère potentiellement
fédéraliste
. Peut-on dire plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines
241
nde et l’Australie. Voilà qui réfute le cliché du
fédéralisme
« désuet ». Mais l’étiquette fédérale couvre des marchandises de qual
242
st certain que dans ces trois cas, c’est moins le
fédéralisme
qu’on est en droit d’incriminer que sa trahison pure et simple, ou so
243
’un État fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du
fédéralisme
, mais d’un défaut de fédéralisme ! Et l’on est en droit de penser que
244
s d’un défaut du fédéralisme, mais d’un défaut de
fédéralisme
! Et l’on est en droit de penser que l’application correcte de la mét
245
e penser que l’application correcte de la méthode
fédéraliste
rétablirait bientôt ce double mouvement de diastole et de systole, ve
246
immunisé contre le virus totalitaire. Mais si le
fédéralisme
apparaît bien comme le remède spécifique au stato-nationalisme, il fa
247
s cultivé qui demande à son Littré le sens du mot
fédéralisme
trouve ceci : « Fédéralisme : substantif masculin. Néologisme. Systèm
248
Littré le sens du mot fédéralisme trouve ceci : «
Fédéralisme
: substantif masculin. Néologisme. Système, doctrine du gouvernement
249
que les deux citations qui l’illustrent : 1) « Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
250
ique… Il est vrai que mon Littré date de 1865 : «
fédéralisme
» y est encore qualifié de « néologisme ». C’était deux ans après le
251
ment. Mais pas du tout : le malheur congénital du
fédéralisme
reste d’être un concept dialectique, ambigu, et qui autorise — ou inc
252
qu’une journée fût réservée à des travaux sur le
fédéralisme
. Le représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que
253
l’Europe tint à déclarer aussitôt que le terme de
fédéralisme
étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter le comité s
254
par la suite que ce haut fonctionnaire tenait le
fédéralisme
pour un système d’unification intégrale, sans respect pour les divers
255
ent le contraire de ce qu’il est. À l’inverse, le
fédéralisme
est assimilé par beaucoup à une attitude de suspicion envers tout pou
256
péen, écrivait récemment : « Ce n’est pas dans le
fédéralisme
, ce n’est pas en se repliant sur elle-même que la Wallonie trouvera s
257
n fédérale « parce qu’ici, disait-il, nous sommes
fédéralistes
» ! Pareils malentendus, s’ils sont le fait d’Européens professionnel
258
es traditions helvètes, que sera-ce ailleurs ? Le
fédéralisme
n’étant ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension de ceci et d
259
de clarification des concepts de fédération et de
fédéralisme
. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quelques définitions,
260
trois définitions. Je propose d’appeler problème
fédéraliste
une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antin
261
de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution
fédéraliste
toute solution qui prend pour règle de respecter les deux termes anti
262
éfinies constitue ce que je nommerai la politique
fédéraliste
, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel type d’homm
263
éfinition vaut également et intégralement pour le
fédéralisme
, du moins tel que je l’entends, après avoir valu pour la Grèce des gr
264
aussi de vraies ondes…). ⁂ Notre modèle de pensée
fédéraliste
ainsi posé à la clé de l’histoire européenne, il reste à repérer les
265
on retrouve les structures typiques d’un problème
fédéraliste
. À la base de notre analyse, plaçons une conception de l’homme analog
266
ront les principes de méthode dictés par le souci
fédéraliste
de respect des diversités, des conditions contradictoires de la vie,
267
ersonnes et la force de la communauté ? L’analyse
fédéraliste
d’une situation part du concret, en ce sens que d’abord elle considèr
268
sens, voilà le programme proudhonien de division
fédéraliste
de l’État, inverse exact de l’utopie totalitaire. De plus, les aires
269
tait les soviets plus l’électricité. Pour moi, le
fédéralisme
, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le
270
omet toute l’efficacité de l’enseignement. Remède
fédéraliste
: commencer par réévaluer les dimensions d’une université digne du no
271
s allons enfin retrouver le problème classique du
fédéralisme
: comment assurer la cohésion d’un ensemble assez vaste pour pouvoir
272
itués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le
fédéralisme
politique (intra ou interétatique), seul pris en considération par le
273
gretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le
fédéralisme
vit d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit p
274
t moins encore à épuiser » … Et il ajoutait : Le
fédéralisme
est autre chose qu’une simple recette juridique ou politique : il est
275
générale d’aménagement des relations humaines, le
fédéralisme
tel que j’ai tenté de le définir ne fait que commencer. Il n’est pas
276
nçaises ; ensuite, de revenir sur la formule « le
fédéralisme
, c’est l’autonomie plus les ordinateurs ».] Je voudrais d’abord répon
277
ens civique, en Suisse, pouvait seul permettre le
fédéralisme
. Je retournerai la proposition et dirai que, s’il y a un sens civique
278
ivique en Suisse, c’est dû précisément au système
fédéraliste
, c’est-à-dire aux dimensions des unités dans lesquelles un citoyen pe
279
eurs ont trouvé par quoi il fallait commencer. Le
fédéralisme
, c’est-à-dire le respect poussé aussi loin que possible des diversité
280
ordinateurs. 40. H. Brugmans et P. Duclos, Le
Fédéralisme
contemporain, Paris, 1963, p. 151. t. « Pour une définition nouvelle
281
63, p. 151. t. « Pour une définition nouvelle du
fédéralisme
», Revue des travaux de l’Académie des sciences morales et politiques
282
ouvrage en collaboration avec Henri Brugmans, Le
Fédéralisme
contemporain : « Le fédéralisme est présence au pouvoir global des él
283
enri Brugmans, Le Fédéralisme contemporain : « Le
fédéralisme
est présence au pouvoir global des éléments particuliers — demeurant