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le est la première cellule de ce que j’appelle le
fédéralisme
, c’est-à-dire l’union dans la diversité et non la subordination de l’
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depuis 1947 l’une des têtes pensantes de l’action
fédéraliste
européenne, il n’y a pour lui aucun doute : c’est en refaisant une so
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tantôt écologiste et tantôt régionaliste, tantôt
fédéraliste
et tantôt communautaire. Un journaliste a parlé de mon livre comme d’
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sées en un ensemble européen : la grande idée des
fédéralistes
européens à laquelle je reste attaché. Une redistribution aussi dans
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l’État, les régions, l’autonomie des communes, le
fédéralisme
… Tandis que le nucléaire, par son énormité, son prix, son danger qui
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lle membres à militer dans l’Union européenne des
fédéralistes
. Cette association ne compte aujourd’hui que quelques milliers de cot
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ble. Était-ce la fin des espérances unionistes et
fédéralistes
? Ce fut tout au contraire le banc d’essai de leurs forces de résista
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près des côtes italiennes, rédigent un manifeste
fédéraliste
européen qui circulera dans toute l’Europe. Dès 1942, tous les journa
9
. On la retrouvera bientôt entre de Gaulle et les
fédéralistes
européens. Mais nous ne sommes encore qu’en 1944. Un an plus tard, la
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e, à Luxembourg, finalement lors du grand congrès
fédéraliste
de Montreux (1947), les résistants d’hier fondent l’Europe de demain
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regroupent sous l’égide de l’Union européenne des
fédéralistes
. Leurs motifs ? Nous venons de les voir. Ce sont 1° le refus de toute
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être vraiment commun à l’entreprise des militants
fédéralistes
et à la classe politique au pouvoir. Voici ces phrases capitales : A
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peut-être en fait praticable, entre le mouvement
fédéraliste
et les clubs de notables politiques et industriels patronnés par Chur
14
’enlisement de la cause européenne et des espoirs
fédéralistes
dans la bureaucratie et la technocratie des eurocrates, depuis vingt
15
s recettes du nationalisme arrogant que celles du
fédéralisme
solidaire. Une bonne centaine d’États nouveaux se sont proclamés souv
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ait défaut, jusqu’ici, aux efforts des mouvements
fédéralistes
et aux tentatives d’union initiées par un Coudenhove, par un Briand,
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ectuels. Or ce levier, tout porte à croire que le
fédéralisme
européen vient de le trouver, du côté où on l’attendait le moins. Dep
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depuis plus de quarante ans que je milite pour le
fédéralisme
européen, de plus largement mobilisatrices. Elles sont effectivement
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lles rejoignent irrésistiblement le mouvement des
fédéralistes
européens, les trois étant organiquement liées dans leur genèse par u
20
t bien que les motifs écologiques, régionalistes,
fédéralistes
sont intimement entrelacés et se conditionnent mutuellement. L’écolog
21
u Parlement européen. Écologistes, régionalistes,
fédéralistes
, enfin unis, ne vont pas manquer d’exercer une influence multiforme e
22
raire. r. « Paradoxes marxiens », Les Cahiers du
fédéralisme
, n° 4, supplément à L’Europe en formation, Nice, n° 220-221, septembr
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es d’actions municipales, associations féminines,
fédéralistes
, écologistes, etc.) sont à l’œuvre, ébauchent le relief des régions e
24
n ordre sur lequel ils n’ont aucune influence. Le
fédéralisme
, c’est l’art de faire coexister et coopérer des hommes distincts, aya
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couple de demain est une image claire du système
fédéraliste
auquel je rêve. v. « L’amour, pas la guerre », La Vie, Paris, n° 1
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sements du monde actuel), il explique pourquoi le
fédéralisme
européen évitera la catastrophe à laquelle nous condamnent inéluctabl
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ix du siècle (novembre 1978)w Centralisme ou
fédéralisme
? 1. On l’a dit de divers côtés : le choix des formes d’énergie es
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résence d’une réaction réellement démocratique et
fédéraliste
, puisqu’elle vient d’en bas, des sources mêmes de toute communauté di
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réactions spontanées de ce type, démocratiques et
fédéralistes
, et vraiment libres non point parce qu’elles appellent à la révolte m
30
s et régionales : celles qui ont été les bases du
fédéralisme
suisse dès le xiiie siècle ; celles qu’il faut restaurer dans tous n
31
lus, elle ne sera jamais faite. II. Nécessité
fédéraliste
du Jura La dialectique fédération-régions dépassant doublement l’É
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emplifient sans doute l’extrême jamais atteint du
fédéralisme
authentique, je veux dire du respect des différences en tant que tell
33
ssance du canton du Jura est dans le droit fil du
fédéralisme
suisse. Mais elle représente par rapport à l’évolution sociale, polit
34
s autonomies. Mais cette victoire, si typiquement
fédéraliste
, sur l’esprit d’uniformité (tant culturelle et coutumière que politiq
35
e insensibles, serait commettre en bonne doctrine
fédéraliste
, une double erreur. Ce serait d’abord tenter de fixer l’évolution de
36
ura, c’est celle d’une expérience passionnante de
fédéralisme
intégral et de pluralité des allégeances, par-delà les frontières (qu
37
Mais ils se trompent doublement : sur le sens du
fédéralisme
et sur la réalité d’une culture nationale. Les cultures nationales
38
ectes. Voir aussi l’actuel projet de Constitution
fédéraliste
de la Belgique. Quant aux « cultures nationales », il m’est arrivé pl
39
t d’art du xxe siècle. À la faveur de la coutume
fédéraliste
qui anime l’Empire austro-hongrois, la culture peut y être à la fois
40
aint-Genis-Pouilly près de Genève. Les mouvements
fédéralistes
européens sont à bout de souffle. Depuis 1948, on a peu avancé, sauf
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de l’Europe ? Il faut protester, faire une Europe
fédéraliste
avec tous les Européens, et vite, sinon nous allons nous trouver en d
42
e Denis de Rougemont, et le portrait d’une Europe
fédéraliste
régionaliste, écologique qu’il contient, a immédiatement été adopté p
43
lution en Grande-Bretagne, projet de constitution
fédéraliste
, régionaliste et communaliste en Belgique. Alors que l’Italie, consti
44
Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un
fédéraliste
libertaire (1979)ad « Mes désirs construisent et tendent à me fai
45
juriste Fernand Dehousse un cas pendable d’utopie
fédéraliste
, dont il n’eût pas ignoré que j’étais l’auteur. Le destin ne lui a pa
46
« Formule d’une Europe parallèle ou Rêverie d’un
fédéraliste
libertaire », Mélanges Fernand Dehousse, Paris, F. Nathan, 1979, vol.
47
Notes pour une éthique du
fédéralisme
(1979)ac 1. L’un des lieux communs fondateurs de notre société eur
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ord, napoléonienne ensuite, totalitaire enfin, le
fédéralisme
n’est devenu « doctrine » — c’est-à-dire mise en forme après coup d’e
49
’a beaucoup aidé.) Quelles sont alors les fins du
fédéralisme
— comme doctrine ou plutôt comme attitude — et comment vont-elles ori
50
Ceci pose la question des vertus civiques. 4. Le
fédéralisme
n’a pas pour fin la puissance collective, celle des États, qui dicter
51
sent, à l’insu de nos contemporains, l’éthique du
fédéralisme
, c’est-à-dire de la seule société éventuellement viable désormais.
52
il est ainsi devenu le vrai père d’une éthique du
fédéralisme
. Sa tolérance n’est pas ce que l’on croit d’ordinaire, n’est pas manq
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ce vrai nom de la mode. Elle est donc proprement
fédéraliste
. Deuxième vertu : le courage, mais aussi le devoir, d’être soi
54
et premier président d’Euratom, qu’à mon sens le
fédéralisme
c’était le personnalisme plus les ordinateurs. « Ah là ! me dit-il, j
55
nne sont les formes et les formules de communauté
fédéraliste
. Car ces formes sont celles des unités locales, où la voix de l’homme
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est sans doute la meilleure formule polémique du
fédéralisme
actuel, antithèse du stato-nationalisme centralisé et gigantique. Féd
57
e du stato-nationalisme centralisé et gigantique.
Fédéraliste
est celui qui a compris que le plus petit est le moins vulnérable, ma
58
cet esprit de tolérance qui est la première vertu
fédéraliste
, en ceci qu’il tend à désarmer la violence, à ralentir les réflexes i
59
onaliste, militaire, partisan, idéologique) et le
fédéralisme
pour lequel il ne s’agit plus de vaincre mais de convaincre. « Gouver
60
is et Neuchâtel. ac. « Notes pour une éthique du
fédéralisme
», Menschenrechte, Föderalismus, Demokratie : Festschrift zum 70. Geb
61
t il est au centre des débats sur la constitution
fédéraliste
du Royaume de Belgique. Ainsi l’Europe a-t-elle entrepris de donner a
62
es Afghans se défendent… D’un nouveau genre de
fédéralisme
Contre tout cela, qui ne fait encore que germer sous ses yeux, et
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au sens exact de ce que nous appelons aujourd’hui
fédéralisme
, et qu’il est le premier à nommer dans ses Principes de politique pub
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dans notre administration intérieure beaucoup de
fédéralisme
.45 Ce qu’il a fort bien vu d’entrée de jeu, c’est qu’un fédéralisme
65
qu’il a fort bien vu d’entrée de jeu, c’est qu’un
fédéralisme
lié à la paix comme l’État-nation l’est à la guerre, doit partir d’en
66
ant que physique — de la nation. C’est le système
fédéraliste
par excellence, qui consiste à confier telle tâche donnée à la commun
67
de dimensions correspondantes. Tout le secret du
fédéralisme
est dans cette clé de répartition des compétences. VII. Fédéralis
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ette clé de répartition des compétences. VII.
Fédéralisme
européen En demandant que l’on introduise dans l’administration de
69
ise dans l’administration des États « beaucoup de
fédéralisme
», Benjamin Constant ajoutait : Mais un fédéralisme différent de cel
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éralisme », Benjamin Constant ajoutait : Mais un
fédéralisme
différent de celui qu’on a connu jusqu’ici.47 Nous venons de voir c
71
ion », à toute fédération sincère : L’on a nommé
fédéralisme
une association de gouvernements qui avaient conservé leur indépendan
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ne indépendance qui ne doit pas exister. Ainsi le
fédéralisme
est compatible, tantôt avec le despotisme dans l’intérieur, et tantôt
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de régions autonomes. Et il conclut : Tel est le
fédéralisme
qu’il me semble utile et possible d’établir parmi nous. Si nous n’y r
74
, des autorités locales, et d’un nouveau genre de
fédéralisme
. Il semble bien que les Principes formaient le principal des écrits d
75
uteur de Projet de paix perpétuelle (1795), texte
fédéraliste
s’il en fût, dans lequel il démontre que les « tendances antisociales
76
ur le dilemme où elle est prise entre sa vocation
fédéraliste
d’union pour les diversités à sauvegarder et la fascination mortelle
77
blèmes de l’Europe, des frontières nationales, du
fédéralisme
européen, et de l’anti-Europe des fascistes et des nazis35. Mais pour
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lence, hélas… Il en ira tout autrement du congrès
fédéraliste
de Montreux, un an plus tard. Où vont se retrouver, après six ans de
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es 1950 et 1960. Ce que demandent aujourd’hui les
fédéralistes
européens, c’est la coopération active, dans le détail, des actions d
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ui en Europe, car une des choses que le mouvement
fédéraliste
européen a obtenues, même si beaucoup de gens n’en prennent pas clair
81
fustigeait déjà l’État-nation et militait pour un
fédéralisme
à base de régions et de communes dotées d’une large autonomie. En 198
82
rre a compris que les communes étaient la base du
fédéralisme
Les intentions électorales, c’est une chose, mais que deviennent-e
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ommes fort bien entendus. Il a compris la base du
fédéralisme
, c’est-à-dire les communes, car il a été le coprésident du premier Co
84
banlieues ouvrières ! C’est ici qu’intervient le
fédéralisme
. Les plus faibles sont aidés par les plus forts. En Suisse, les canto
85
aucoup de richesses régionales, c’est certain. Le
fédéralisme
, c’est d’abord un système d’entraide, de solidarité, de coopération.
86
oroute, l’affaire d’une fédération de régions. Le
fédéralisme
est un système complexe dans la mesure où il veut coller aux réalités
87
s complexités effarantes auxquelles une politique
fédéraliste
aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen, je lui dis (
88
ne sur « les Soviets plus l’électricité ») : « Le
fédéralisme
, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateurs. » Et il me répon
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s complexités effarantes auxquelles une politique
fédéraliste
aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen, je lui dis (
90
s plus l’électricité ») : « J’ai la solution : le
fédéralisme
, c’est l’autonomie des régions, plus les ordinateurs. » Et il me répo
92
enter. La santé politique et économique s’appelle
fédéralisme
. La santé morale et civique s’appelle personnalisme. La santé religie
93
personne dont l’application est une politique du
fédéralisme
. 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le malentendu que
94
logie et de cette philosophie. 3. Politique du
fédéralisme
Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais facile de voir q
95
religion ne peut correspondre que l’organisation
fédéraliste
en politique. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normal
96
citoyen d’une fédération. La devise paradoxale du
fédéralisme
helvétique : « Un pour tous, tous pour un », est également valable su
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atrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le
fédéralisme
exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres, et le régionali
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omme intégral dès qu’il absolutise sa liberté. Le
fédéralisme
part des groupes locaux (commune, entreprise, région) et l’œcuménisme
99
ce qui est la définition même de l’oppression. Le
fédéralisme
, comme l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la
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pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le
fédéralisme
en remplaçant « âmes » par « églises » et par « régions ». Enfin nous
101
notre tableau en indiquant au moins ceci : que le
fédéralisme
implique dans l’ordre économique la vitalité des syndicats ouvriers e
102
coopératif. L’œcuménisme, le personnalisme et le
fédéralisme
sont les aspects divers d’une seule et même attitude spirituelle. Ils
103
la personne et la communauté fédérale. Vouloir le
fédéralisme
sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique
104
s accepter l’œcuménisme sans vouloir également le
fédéralisme
, ce serait ne pas accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec tout
105
es devait trouver sa traduction politique dans un
fédéralisme
plus ou moins accentué selon les nations : Confédération helvétique,
106
la philosophie de la personne et la politique du
fédéralisme
sont seules en mesure aujourd’hui, de synthétiser les vérités disjoin
107
appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie
fédéraliste
. Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’intellectuels
108
rselle, qu’il doit affronter maintenant. be. «
Fédéralisme
, personnalisme, œcuménisme », Liber amicorum Henri Brugmans, Amsterda
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lors du premier congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
. Alexandre Marc est devenu le délégué général de l’Union. Henri Brugm
110
écologique des continents, des océans… Thème du
fédéralisme
, au-delà de l’État-nation : pas d’autres solutions possibles aux prob
111
st le sens même du personnalisme, de l’éthique du
fédéralisme
et de sa vertu la plus profonde : la tolérance rigoureuse, — celle qu
112
tion en Grande-Bretagne, projets de constitutions
fédéralistes
, régionalistes, voire communalistes en Belgique… Alors que l’Italie c