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otection des océans, à la fédération mondiale. Le
fédéralisme
préconise donc de résoudre chaque problème au niveau même où il se po
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e problème au niveau même où il se pose ? Oui, le
fédéralisme
part d’en bas, c’est-à-dire des plus petites unités. C’est ce que le
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le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Le
fédéralisme
postule donc toujours une action au niveau de la vie concrète. Pourqu
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crète. Pourquoi cette filiation de la personne au
fédéralisme
redevient aujourd’hui une question pertinente ? Parce que l’individua
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nt nous parle de la personne, de la liberté et du
fédéralisme
. Depuis cinquante ans, il nous rappelle que l’État-nation vient de la
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— et, surtout, les thèses du personnalisme et du
fédéralisme
. De fait, nous n’étions ni individualistes, ni collectivistes, mais p
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près la guerre que je me suis lancé dans l’action
fédéraliste
, laquelle m’occupe depuis quelque trente-cinq ans. Cela étant, je n’a
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éens — autant que par son action d’initiateur du
fédéralisme
européen, Denis de Rougemont apparaît comme l’un de nos contemporains
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est une sorte de philosophie politique qui est le
fédéralisme
. La décision de se mettre ensemble dans la mesure où l’on veut rester
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une culture qui ne porte que sur les principes du
fédéralisme
, sur l’éthique du fédéralisme, devrais-je dire. Il y a aussi la Polog
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ur les principes du fédéralisme, sur l’éthique du
fédéralisme
, devrais-je dire. Il y a aussi la Pologne et la Roumanie, qu’il faut
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c’est-à-dire qu’elle comporte déjà les bases d’un
fédéralisme
possible, depuis ses origines, depuis le Moyen Âge. Il n’y a jamais e
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érale avec l’ensemble austro-hongrois. Grâce à ce
fédéralisme
sous-jacent, on a pu arriver à un développement culturel merveilleux
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tte phrase d’Héraclite qui est aussi la devise du
fédéralisme
: la composition, l’accord des contraires, leur mise en tension sans
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manière plus structurelle, en vertu de sa formule
fédéraliste
. b) Le cas de l’Europe de Strasbourg est plus simple. D’une part, la
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e neutre, c’est-à-dire purement défensive. 2° Le
fédéralisme
, c’est-à-dire le système d’organisation politique qui permet de distr
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jours joué un rôle fondamental dans ma théorie du
fédéralisme
. L’agora figure pour moi l’expression première, physique, architecton
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te : ils m’ont jeté bon gré mal gré dans l’action
fédéraliste
européenne, en m’offrant de tenir le discours inaugural du premier co
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enir le discours inaugural du premier congrès des
fédéralistes
européens, qui allait se dérouler à Montreux. Je me suis trouvé vraim
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sous forme créatrice. Mais bientôt les mouvements
fédéralistes
se sont mis à décliner. Ils n’avaient au fond plus grand-chose à se m
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: d’une part, la décadence accélérée du mouvement
fédéraliste
, d’autre part, l’apparition des mouvements écologiques, de la préoccu
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ru capable de donner un sang nouveau au mouvement
fédéraliste
. Si bien que l’un des premiers colloques organisés par notre Campagne
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nti qu’il y avait là un deuxième souffle pour les
fédéralistes
européens. Durant cette même décennie s’est développée l’idée de régi
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ulturelle. Mais il y a tout de même, à la base du
fédéralisme
et quelle que soit l’infinie complexité de ses réalisations, un princ
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r en répétant simplement la règle de formation du
fédéralisme
, telle que l’a exprimée le sénateur américain, David Moynihan. Sa for
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rêmement complexes. Autrement dit, l’organisation
fédéraliste
, cela consiste à faire coïncider, dans chaque cas, les dimensions de
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: ni le personnalisme, ni les régions, ni même le
fédéralisme
ne peuvent entraîner religieusement des masses immenses, aussi ne le
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es personnalistes des années 1930, et ensuite les
fédéralistes
européens, puis les régionalistes aujourd’hui. Nous en avons assez de
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inir en un mot l’ambition, l’idéal, les visées du
fédéralisme
et du régionalisme, je dirais qu’aujourd’hui ce ne peut être que la p
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tout à fait improvisé, après la fin d’un congrès
fédéraliste
avec Paul Delouvrier, PDG d’Électricité de France, qui disait : « Mai
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ombreuses voix dans la salle, formée de militants
fédéralistes
, ont répliqué : « Qu’est-ce que c’est que cette obsession des grandes
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i suit. R. Strassoldo dit : « Le vrai problème du
fédéralisme
est au niveau mondial ; quelles forces externes pourront l’imposer à
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des catastrophes naturelles pourraient imposer le
fédéralisme
à l’échelle mondiale ; ni même la faim, ni même les épidémies. Les fé
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Pour le dire d’une manière un peu paradoxale, le
fédéralisme
consiste à créer une union tout juste suffisante pour préserver les a
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note que je ne peux qu’approuver : « L’ennemi du
fédéralisme
n’est pas la technocratie, mais la politique. » Il m’est arrivé un jo
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tricité », de déclarer à cet ami : « Pour moi, le
fédéralisme
, c’est la philosophie personnaliste plus les ordinateurs. » Il m’a ré
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mots-clés de ce qui allait donner sa doctrine au
fédéralisme
européen dans les divers mouvements de Résistance, puis au lendemain
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demain de la guerre, dans les premiers congrès de
fédéralistes
européens. Certains de mes interlocuteurs, comme Edgar Morin et Jean-
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introduire par un discours le premier congrès des
fédéralistes
européens, qui allait se tenir à Montreux au début de septembre 1947.
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i présidait l’affaire. J’ai parlé de « l’Attitude
fédéraliste
», et le succès a été tel que je me suis vu en quelque sorte catapult
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é dans un rôle de porte-parole de l’entreprise du
fédéralisme
européen. Pas question une seconde que je me dérobe, étant l’auteur d
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mot, et j’ai gardé la chose. J’ai dit à mes amis
fédéralistes
que j’étais prêt à consacrer à leur campagne deux ans de ma vie, aux
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va, l’un des fondateurs de l’Union européenne des
fédéralistes
, qui m’avait déjà secondé à La Haye. Ensemble, nous avons préparé une
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mplexité ? Je dis à Louis Armand : « Pour moi, le
fédéralisme
, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateurs ». « Ah, celle-là
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ue les ordinateurs peuvent apporter à la cause du
fédéralisme
européen, considéré comme l’union spontanée et limitée à des fonction
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isse est donc le seul État d’Europe intégralement
fédéraliste
de par ses origines historiques, son développement et ses institution
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culture nationale — et cela tient à sa structure
fédéraliste
non moins qu’à la pluralité de ses origines. C’est une culture compos
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nterventions diverses, l’union de l’Europe par le
fédéralisme
et la culture. »
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du nom : communautaire, autogérée, régionaliste,
fédéraliste
… Je le répète : c’était là le seul programme constructif des années 1
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, formule aussi de mon éthique et de ma politique
fédéraliste
. Le bonheur de trouver en Montaigne un précurseur du personnalisme et
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ntièrement du côté de Proudhon, de son socialisme
fédéraliste
ainsi que de ses vues européennes (sa condamnation parfaitement lucid
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ent lucide de Mazzini, qui passe encore pour un «
fédéraliste
», ce que je trouve au moins bizarre). Ce qui me frappe c’est que vou
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e contraire de ce que nous voulions, qui était le
fédéralisme
intégral, poussé jusqu’à la commune, jusqu’à l’atelier. Nous voulions
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ment que pour vous le personnalisme et ensuite le
fédéralisme
s’inscrivent tout naturellement dans la tradition protestante.23 Pou
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ité !… En ce moment surtout où nos idées — sur le
fédéralisme
et les régions, notamment — paraissent enfin s’inscrire dans les fait
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nte pour la fédération de nos peuples. À mes amis
fédéralistes
, dont beaucoup avaient milité avant la guerre dans nos groupements pe
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ure à réveiller un peu d’espoir : notre action de
fédéralistes
, de régionalistes, d’écologistes européens, marque chaque année des p
58
Saint-Ouen (dir.), Dictionnaire international du
fédéralisme
, Bruxelles, Bruylant, 1994, p. 17-18.
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ssaires du peuple. Cette constitution pyramidale,
fédéraliste
en apparence, culmine dans un pouvoir absolu et centralisé, résidant
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eut voir là l’un des aspects les plus précisément
fédéralistes
de cette constitution. Sont du ressort de l’Union, selon l’art. 14, l
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uel soulignons-le, peut sembler plus radicalement
fédéraliste
que tout ce que prévoient les constitutions fédérales existantes. Le
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ent aller trop vite », et par exemple « abolir le
fédéralisme
», tandis que d’autres n’avaient pas compris que « le socialisme déve
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t du PC ». La contradiction fondamentale entre le
fédéralisme
allégué et le totalitarisme pratiqué s’exprime à nouveau dans l’art.
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rement dit — que l’équilibre entre centralisation
fédéraliste
et autonomie de base est désormais rompu au profit des « organes supé
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étaient vides, et que l’URSS était une démocratie
fédéraliste
? Bibliographie Feldbrugge F. J. M. (ed.), The Constitution of
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Juridiceskaja literatura, 1987. Kis Theofil, Le
Fédéralisme
soviétique : ses particularités typologiques, Ottawa, Éd. de l’Univer
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e l’Université, 1973. Lesage Michel, La Crise du
fédéralisme
soviétique, Paris, La Documentation française, 1990. Maurach Reinhar
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Saint-Ouen (dir.), Dictionnaire international du
fédéralisme
, Bruxelles, Bruylant, 1994, p. 457-463.
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peut juger des problèmes à résoudre. Mon système
fédéraliste
est en somme très simple. Il consiste à faire correspondre la taille
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redistribution des pouvoirs de l’État central, le
fédéralisme
! Tandis que le nucléaire, fabuleusement cher, gigantesque, exige la