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fois étroits et vermoulus (dont les partisans du
fédéralisme
européen, de La Haye à Strasbourg, ont cherché les moyens de nous lib
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es politiques. Le travail culturel est par nature
fédéraliste
, donc décentralisé. Il se développe par des méthodes de coordination
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é d’un « centre décentralisé ». En bonne doctrine
fédéraliste
, il serait plus exact de dire que le CEC veut être un lieu de rencont
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ou du groupe de nations considéré). La formule
fédéraliste
Nous sera-t-il permis d’ajouter que ces méthodes éminemment fédéra
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t-il permis d’ajouter que ces méthodes éminemment
fédéralistes
sont celles que nous avons adoptées dès le départ au CEC, et que nous
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ps la voiture roule. Aux yeux de beaucoup, l’élan
fédéraliste
s’est épuisé, puisque plus rien ne bouge apparemment. Le fait est que
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. Dès l’instant que nous cessons d’avoir peur, le
fédéralisme
européen perd sa seule raison d’être. Parlons donc d’autre chose, ren
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roire inutile. Qu’avons-nous à y perdre, nous les
fédéralistes
? Que pouvons-nous y gagner ? Tous ceux que de mauvaises raisons amen
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orce et opportunité, ils vont cesser de se croire
fédéralistes
. Comme ils ne l’ont jamais été, il s’agira pour nous non d’une perte
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s, et en fin de compte à leurs dépens ! C’est aux
fédéralistes
éprouvés qu’il appartiendra donc, durant les mois qui viennent, de me
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à distinguer. Depuis deux mois, hors des milieux
fédéralistes
militants, personne ne parle plus de la Constitution. On ne peut dire
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a rien qui vaille. Le communisme fut une idée, le
fédéralisme
européen en est une. Le reste est un mélange d’intérêts mal compris e
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monde. Là seulement, l’action peut porter. L’idée
fédéraliste
a été conçue et s’élabore dans quelques cercles assez restreints. L’i
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en ordre dispersé. Quant à la méthode proprement
fédéraliste
, elle semble s’apparenter également à celle des autorités spécialisée
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seraient que les moyens. Mais en fait, l’attitude
fédéraliste
diffère en esprit des deux autres. Elle ne cherche pas à fabriquer un
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stituante essentiellement politique ; et celle du
fédéralisme
, sociologique. Les trois méthodes peuvent être défendues et critiquée
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onobstant ses affinités profondes avec la méthode
fédéraliste
), mais au contraire, elle nourrit l’ambition de les servir toutes. No
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le devrait nous servir de guide dans l’entreprise
fédéraliste
. Faire l’Europe, c’est d’abord faire des Européens : or on ne fera p
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e, réformer les manuels, documenter les militants
fédéralistes
, promouvoir des études scientifiques sur les moyens de réaliser l’uni
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moins « idéologues » sont amenés à se conduire en
fédéralistes
pratiques, non point par choix sentimental ou doctrinal, mais par con
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e les techniciens au sens large, non les masses.
Fédéraliste
réformiste. Poser le schéma le plus satisfaisant du régime fédéral à
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cessaires pour forcer l’établissement d’un régime
fédéraliste
, c’est risquer d’une part de ne pas susciter des moyens assez puissan
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ns passion, c’est-à-dire sans partialité. Mais le
fédéralisme
a pour principe premier de composer des exigences valablement antagon
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rvice communautaire, l’Autorité et le Pouvoir. Le
fédéralisme
existe, au sens fort, dans la tension des maxima contradictoires. Il
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et séparatistes jugeront toujours que l’attitude
fédéraliste
est un compromis impensable. Mais notons que leurs « succès » alterné
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ires ; une méthode constitutionnelle que certains
fédéralistes
accusent d’antidémocratisme, alors qu’elle demande l’appel direct au
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jamais aucune solution réaliste et véritablement
fédéraliste
, et l’on en restera aux oppositions « de principe » et aux exclusives
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ain d’une action concrète et les amène à vivre le
fédéralisme
en dépit de leurs préjugés initiaux41. La méthode du « Congrès du peu
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volonté des autres mouvements. Quant à la méthode
fédéraliste
, elle apporte à mon sens la seule philosophie politique nouvelle depu
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la préparation des esprits — justement — que les
fédéralistes
(en ce temps unanimes) et les économistes de la LECE menèrent de Mont
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e si l’on se fâche, et l’aigreur des propos entre
fédéralistes
plus ou moins « constitutionnels » ne les rendra pas plus sérieux. Il
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octrinaux comme Byzance. Ce ne serait rien si les
fédéralistes
dominaient l’opinion et la vie politique. Deux équipes font un match,
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grands faits dominent la situation à laquelle les
fédéralistes
européens ont à faire face. Nasser, Bandung, Mao et le Kremlin n’agis
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s venons de voir nécessaires, — et les mouvements
fédéralistes
. La multiplicité de ces mouvements était peut-être inévitable. Elle n
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dans cette perspective d’urgence mondiale que les
fédéralistes
ont maintenant le devoir de se placer. Alors leurs divergences et leu
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ce au congrès de Montreux, 1947, sur « L’Attitude
fédéraliste
», publiée en brochure par La Fédération à Paris, et reprise dans L’
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t ; et les déclarations d’intention européenne et
fédéraliste
tendent à devenir une rhétorique superficielle. Un travail de recherc
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té dans la diversité (que nous appelons en Suisse
fédéralisme
) ; et enfin l’éducation comporte à la fois le dressage et la préparat
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es ministres de l’URSS. Quel que soit le degré de
fédéralisme
qui subsiste dans le détail (il est impossible de conduire les classe
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le discours d’introduction du premier congrès des
fédéralistes
européens. Au sortir de la salle, je fus présenté à un personnage d’â
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uvements s’étaient fondés. L’Union européenne des
fédéralistes
, dont la plupart des animateurs sortaient de la Résistance, regroupai
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uatre années suivantes non point l’avant-garde du
fédéralisme
, mais l’intermédiaire indispensable entre cette avant-garde et les po
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qu’il faudrait proposer ici, c’est la formule du
fédéralisme
, c’est-à-dire de l’union dans la diversité. Nous sommes tous en faveu
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ier et dont parle Senghor. Cela, c’est la formule
fédéraliste
, j’y reviens : l’union dans la diversité. Et là-dessus, je crois que
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de l’Union — Aspects juridiques — Institutions —
Fédéralisme
— Économie — Les nations et l’Europe — L’Est européen — L’Europe et l
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et nécessaires de l’intégration économique et du
fédéralisme
politique. Mais quoi ! le succès d’une idée se mesure aussi au grand
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n nationaliste dira qu’il les sépare. L’historien
fédéraliste
européen dira qu’il les unit en respectant leur diversité. Pas questi
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politique d’intégration européenne, dans sa forme
fédéraliste
, non unitaire, que je tiens pour la seule possible et désirable. ⁂ Co
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s cinq années suivantes, les groupes de militants
fédéralistes
issus de la résistance à l’hitlérisme dans tous les pays en guerre —
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n, de nos formules syndicales, et de nos formules
fédéralistes
. Là encore, il ne s’agit pas un instant, quoi qu’en aient pensé certa
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ine de Proudhon, ancêtre de la nouvelle école des
fédéralistes
européens — et ce mot, c’est participation. Le civisme, c’est la part
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s, je propose de répondre simplement ceci : — les
fédéralistes
européens ne demandent pas d’autre union que celle que permet l’unité
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ntées par un groupe, une école, un « génie ». Les
fédéralistes
européens s’engagent à ne jamais faire aux nations du continent ce qu
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onaliste… Tandis qu’en Suisse, patrie (dit-on) du
fédéralisme
intégral, on voit le Jura francophone et catholique se révolter contr
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(Jura), tendances trop souvent confondues avec le
fédéralisme
dont ils sont deux négations ; l’autre d’un dépassement du fédéralism
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sont deux négations ; l’autre d’un dépassement du
fédéralisme
interétatique en direction du fédéralisme fonctionnel, formule de l’a
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ment du fédéralisme interétatique en direction du
fédéralisme
fonctionnel, formule de l’avenir européen. Tous ces symptômes révèlen
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bâtir une union praticable. Une règle d’or du
fédéralisme
Parlant de la mise en place progressive de structures fédérales en
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continent et le plus allergique, semblait-il, au
fédéralisme
à base régionale : j’entends la République française une et indivisib
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ifeste d’un nouveau mouvement politique « Pour le
fédéralisme
et le progrès social », je lis ces quelques phrases : Nous proclamon
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: Nous proclamons la nécessité de la Révolution
fédéraliste
et progressiste française pour la construction d’une VIe République.
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que dans le cadre de l’Europe unie, laquelle sera
fédéraliste
ou ne sera pas. Dans cette Europe unie la représentation du peuple fr
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onçaient dans l’enthousiasme des premiers congrès
fédéralistes
, aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Du moins, cette fédéra
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plus vaste. Articulation du régionalisme et du
fédéralisme
Car les stato-nationalistes, désormais, auront à se défendre sur d
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ntinentales, mondiales). II apparaît ainsi que le
fédéralisme
politique — cas particulier d’un processus général d’optimisation des
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par tous les moyens admis ou non l’entreprise des
fédéralistes
régionalistes. Pour eux, nous serons d’abord traîtres à la patrie, qu
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ateurs, nous les avons ! J’ai dit ailleurs que le
fédéralisme
intégral n’est devenu possible qu’à partir de l’avènement de l’ordina
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re. Voilà pourquoi cette région laisse froids les
fédéralistes
intégraux, au nombre desquels je me suis toujours rangé. Il n’en rest
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premier stade, non pas certes de l’ordre nouveau
fédéraliste
, mais de la dissociation inévitable, à plus ou moins brève échéance,
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évoquer la sécurité suisse et ses motifs. Mais le
fédéralisme
va plus loin, et conçoit d’autres types et modèles. Essayons de les a
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ets. Je demande la dissociation et la répartition
fédéraliste
des pouvoirs aujourd’hui concentrés en un seul lieu, accaparés par l’
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main, par l’État régional. 4. Vers une formule
fédéraliste
de l’État Dans une page essentielle de son Principe fédératif, où
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DEIS), n° 56, 10 mai 1963. Voir aussi : « Vers le
fédéralisme
», n° 15, 1934 et « Précis Ordre nouveau », n° 34, 1936, de la revue
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Je l’avais écrit dès 1940 et le redis au congrès
fédéraliste
de Montreux en 1947 : Il n’y a, dans le monde du xxe siècle, que de
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ière-plan — il y a le totalitarisme, et il y a le
fédéralisme
. Une menace et une espérance. Le totalitarisme est simple et rigide,
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ple et rigide, comme la guerre, comme la mort. Le
fédéralisme
est complexe et souple, comme la paix, comme la vie. Cette antithèse
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» Si l’on s’en tient aux nombres, les mouvements
fédéralistes
européens touchent beaucoup plus de jeunes que les sectes gauchistes.
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sa Luxembourg, en 1904 déjà ! 102. « L’attitude
fédéraliste
», in L’Europe en jeu, Neuchâtel, Éditions de la Baconnière, 1948, p.
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une fédération continentale. Voici donc le modèle
fédéraliste
de l’Europe que je préconise : la complexité des régions rendra justi
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urg et Bruxelles, mais les grands thèmes d’action
fédéraliste
, régionaliste et communaliste, qui sont en train de passer au premier
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ntales. Une formule simple, une image de l’avenir
fédéraliste
, régionaliste et communaliste, se propose désormais à l’imagination,
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le voyons plus. Plus de vingt-cinq ans de luttes
fédéralistes
m’ont confirmé au-delà du nécessaire dans la conviction que cet obsta
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, à La Haye en 1948, nous avons accepté, nous les
fédéralistes
, un compromis que nous voulions purement tactique avec les grands hom
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nde actuel. Voilà le thème central de la critique
fédéraliste
de l’État-nation. L’État-nation qui se prétend souverain absolu est m
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les faits, bien loin de l’être dans l’esprit des
fédéralistes
… C. La troisième réponse à la question posée est indépendante des d
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es gens, sa séparation des pouvoirs ou sa sagesse
fédéraliste
; et pour tout résumer en deux mots, sa civilisation non sa culture,