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s seulement comme Suisse, convaincu de la mission
fédéraliste
de son pays ; je vous le dis aussi comme chrétien. Refuser le jeu de
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c’est tout le problème à résoudre. La solution
fédéraliste
Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
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prévoir pour la cité et la culture une structure
fédéraliste
. Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes et non des mass
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cité et la culture une structure fédéraliste. Le
fédéralisme
, en effet, suppose des petits groupes et non des masses, et c’est seu
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qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le
fédéralisme
suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
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ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit
fédéraliste
, avec sa devise paradoxale : Un pour tous, tous pour un. Et me voici
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c’est cela que nous avons à défendre : la réalité
fédéraliste
en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
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s qu’aucune autre Église au monde. Nos traditions
fédéralistes
devraient nous préparer tout spécialement à cette mission de compréhe
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xemple. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
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vers l’ensemble, il n’est pas absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
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ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
» ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ceu
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peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
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» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour