1 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
1 Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)x Le mouvement œcuménique ne deviendra
2 enter. La santé politique et économique s’appelle fédéralisme . La santé morale et civique s’appelle personnalisme. La santé religie
3 personne dont l’application est une politique du fédéralisme . 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le malentendu que
4 logie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais facile de voir q
5 religion ne peut correspondre que l’organisation fédéraliste en politique. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normal
6 citoyen d’une fédération. La devise paradoxale du fédéralisme helvétique : « Un pour tous, tous pour un », est également valable su
7 atrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le fédéralisme exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres, et le régionali
8 mme intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le fédéralisme part des groupes locaux (région, commune, entreprises, etc.) et l’œcu
9 ce qui est la définition même de l’oppression. Le fédéralisme , comme l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la
10 pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le fédéralisme en remplaçant « âmes » par « églises » et par « régions ». Enfin nous
11 notre tableau en indiquant au moins ceci : que le fédéralisme implique dans l’ordre économique la vitalité des syndicats ouvriers e
12 suivantes : l’œcuménisme, le personnalisme et le fédéralisme sont les aspects divers d’une seule et même attitude spirituelle. Ils
13 la personne et la communauté fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique
14 s accepter l’œcuménisme sans vouloir également le fédéralisme , ce serait ne pas accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec tout
15 puisse allier la liberté à la communauté. Dans le fédéralisme , démocrates et totalitaires de droite et de gauche pourront trouver l
16 séparés, et par là même déformés. À mon sens, le fédéralisme est la seule possibilité pratique de réaliser la vraie démocratie. Ma
17 ule possibilité qui demeure, c’est l’organisation fédéraliste du monde. Elle seule apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois
18 es devait trouver sa traduction politique dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Confédération helvétique,
19 la philosophie de la personne et la politique du fédéralisme sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les vérités disjoi
20 appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie fédéraliste . Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’intellectuels
21 as un mot à changer au diagnostic qui suit. x. «  Fédéralisme et œcuménisme », Foi et Vie, Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p. 
2 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
22 uvements personnalistes des années 1930, puis aux fédéralistes européens ou mondialistes de l’après-guerre. Je vois des signes. L’év