1 qui a suivi la journée des dupes du 30 août, les fédéralistes européens gardent une ferme orientation. L’échec de la CED n’est pas

2 Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)m Deux erreurs de méthode menacent toute

3 ion. L’esprit de clocher tend à confondre l’amour fédéraliste de la diversité avec la sauvegarde organisée, et si possible officiel

4 ui par essence, ne le sont pas. Tout le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en cas, ce qui marcherait mie

5 ’est, soit dit en passant, qu’une parodie du vrai fédéralisme — c’est tout cela qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la c

6 t cela qui menace dans ses sources notre vitalité fédéraliste . On parle beaucoup, ces jours-ci du danger que le Marché commun repré

7 le Marché commun représenterait pour notre Suisse fédéraliste . Mais ce n’est pas le fait de supprimer nos douanes qui mettrait en d

8 r Suisses ne sont pas des raisons économiques. Le fédéralisme , j’ai tenté de vous le montrer une fois de plus, vit des mêmes réalit

9 rice. On ne sauvera pas l’un sans l’autre. m. «  Fédéralisme et culture », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne,

10 n’est qu’une sottise, surtout lorsqu’il s’agit de fédéralisme  ! Me faire dire que « tout le secret du fédéralisme » réside dans l’a

11 déralisme ! Me faire dire que « tout le secret du fédéralisme  » réside dans l’art de distinguer ce qui marcherait mieux en restant…

12 e l’auteur. Voici mon texte : « Tout le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en cas, ce qui marcherait mie

13 si la coopération, le nationalisme, mais aussi le fédéralisme , la spécialisation technique, mais aussi la formation humaniste, le m

14 liminer. En invoquant au contraire son expérience fédéraliste , dans les conseils de Strasbourg et de Bruxelles, la Suisse pourrait

15 sociale, politique et religieuse, exemplairement fédéraliste et pluraliste, qui lui permet de participer à tout un jeu de dimensio

16 politique d’intégration européenne, dans sa forme fédéraliste , non unitaire, que je tiens pour la seule possible et désirable. Comm

17 l’autre, telle est pour moi la formule de base du fédéralisme . Maintenir les contraires, sans les subordonner et sans les confondre

18 e perspective, j’envisage une théorie générale du fédéralisme qui irait de la personne à la fédération mondiale. Je tiens aussi bea

19 pose que l’on traite ces problèmes par la méthode fédéraliste , dont je vais donner le principe. 8. Définition chinoise du fédéralis

20 ais donner le principe. 8. Définition chinoise du fédéralisme  : « La rencontre de l’oreille et des bruits. » Définition courante en

21 s des différentes tâches qu’on se propose. 9. Le fédéralisme , au contraire du nationalisme cantonal, ne consiste pas à vouloir tou

22 ule à mon avis qui ait le droit de se réclamer du fédéralisme . 10. Pourquoi des universités ? Question universitaire par excellence

23 on est venu me demander de parler à un congrès de fédéralistes européens à Montreux où j’ai prononcé un discours inaugural : j’étais

24 une dizaine de régions, plus Paris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions, définies surtout par l’économie, se dé

25 des régimes politiques, c’est de toute évidence : fédéralisme .ah ag. « La cité européenne », Gazette de Lausanne (supplément lit

26 strer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fédéralisme . Puissance ou liberté : ces deux finalités commandent deux politiques

27 seuil de l’ère du monde uni. Voilà donc le modèle fédéraliste de la Cité européenne : la complexité des régions rendra justice à se

28 t le prix Robert Schuman. Pour l’orateur, seul le fédéralisme peut structurer l’Europe. »

29 uré de l’Europe « intégrée », était en réalité un fédéraliste  ! (Mais le mot ne peut passer le gosier d’un Français héritier de Lou

30 articipation qu’il demandait, c’est le mot clé du fédéralisme . Merveilleux compromis entre le mythe et l’avenir : ce dernier paladi

31 r le modèle de la Suisse, et qui répondait : « Le fédéralisme est pour votre pays une bonne solution. Ce qui ne veut pas dire qu’el

32 . » Réponse plutôt comique si l’on s’avise que le fédéralisme n’a jamais été ni pu être une « solution » aux problèmes de la Suisse

33 uisse. Il n’y a pas eu la Suisse d’abord, puis le fédéralisme appliqué à ce pays plutôt qu’à d’autres, mais l’inverse. Sans unité g

34 mique ou culturelle, la Suisse n’est rien hors du fédéralisme . Elle n’est rien qu’un régime d’union. Dans leur très grande majorité

35 Suisse et qui a déterminé son existence : l’idée fédéraliste et la formule d’union qu’illustre le pacte en latin conclu par trois

36 l apparaît que la formule suisse, c’est-à-dire le fédéralisme , est au contraire la seule possible pour les Européens qui éprouvent

37 i ont peur que la Suisse se perde dans une Europe fédéraliste montrent par là qu’ils ne savent pas ce qu’est la Suisse. Écoutons pl

38 e je n’aie pas trouvées inaccessibles à l’idée du fédéralisme appartiennent plutôt aux partis de gauche. Rocard, Mitterrand. Des ex

39 férence des Français cultivés, et cherchez sous «  fédéralisme  » : vous trouverez que c’est un système de sauvages, ou bien une utop

40 on aligne les corps au service militaire. Or, le fédéralisme — j’y reviens toujours — c’est exactement le contraire. Ça consiste à

41 r leur point d’équilibre dynamique. Ainsi pour le fédéralisme , qui est si mal compris, même en Suisse. Il s’agit de mettre en relat

42 ntame en rien l’originalité des génies locaux. Le fédéralisme doit commencer à la base. Prenez le couple : la femme et l’homme doiv

43 érents, séparés et unis. C’est la formule de tout fédéralisme . Tension entre deux pôles. Vous retrouvez cela à tous les échelons. C