1 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
1 es politiques. Le travail culturel est par nature fédéraliste , donc décentralisé. Il se développe par des méthodes de coordination
2 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
2 ulpe de l’Europe colonialiste sur la poitrine des fédéralistes . « Vous nous vantez l’Europe, il n’y a pas de quoi ! Elle a réduit en
3 ndes et de l’union dans la diversité. Or ce génie fédéraliste n’exclut rien, sauf justement l’impérialisme, inséparable de vos nati
4 onscience et de la connaissance, c’est l’attitude fédéraliste qui peut le sauver, puisqu’elle se fonde sur la nécessité du dialogue
5 veraineté qui échappe à ses nations.   Sentir le fédéralisme . — Plus j’écoute ce qu’on dit sur l’Europe, et plus me frappe l’absen
6 lectuels, de ce qu’on pourrait appeler l’instinct fédéraliste . Qu’en est-il de la connaissance du fédéralisme lui-même ? La plupart
7 t fédéraliste. Qu’en est-il de la connaissance du fédéralisme lui-même ? La plupart semblent ignorer le véritable sens du mot. Et c
8 nements fédéraux ».) Le même Littré ajoute que le fédéralisme fut aussi un « projet attribué aux girondins de rompre l’unité nation
9 ucoup de Français croyaient naguère encore que le fédéralisme était une méthode pour affaiblir l’Allemagne ! Par une erreur inverse
10 une erreur inverse, d’autres s’imaginent que les fédéralistes européens se proposent de créer un vaste État centralisé. Et combien
11 stitution suisse de 1848, pourtant exemplairement fédéraliste , loin d’abolir la souveraineté des cantons, la garantit expressément 
12 sion des débats sur la fédération de l’Europe. Le fédéralisme est beaucoup moins une doctrine qu’une pratique. Il suppose un instin
13 l’Europe fassent l’effort de s’assimiler l’ABC du fédéralisme , car sans lui l’union de nos pays reste pratiquement impensable — si
14 si j’ose risquer l’alliance de ces deux mots. Le fédéralisme n’est rien d’autre qu’une manière de saisir à la fois l’Un et le Dive
15 en vue de résoudre ses problèmes, est la manière fédéraliste . Tant que l’on persistera à concevoir l’union dans les catégories de
16 netés aigrira ou bloquera les débats. L’éducation fédéraliste de l’opinion me paraît donc la première tâche de l’heure. J’illustrer
17 nvient d’appeler, non la doctrine mais l’attitude fédéraliste . 1. La fédération des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéral
18 nales chevauchant les frontières actuelles. 2. Le fédéralisme implique la légitimité des allégeances multiples, condition fondament
19 nimum d’unité avec un maximum de diversité. 3. Le fédéralisme n’oppose que le bon sens aux sophistes qui abusent des définitions po
3 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
20 a droite. Car on ne fait pas l’Europe, disent les fédéralistes . Et chacun se renfrogne, et le problème subsiste, mais tous ont leur
21 liste des stades successifs qu’a parcourus l’idée fédéraliste . Elle recouvre à peu près la liste des motifs et des méthodes pour fa
22 nco-allemandes. Cette conviction fit les premiers fédéralistes parmi les dirigeants des mouvements de résistance. Elle fut le ressor
4 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
23 te concrète. Une année plus tard, à Montreux, les fédéralistes se rassemblent, répondant à l’appel de groupes de résistants de droit
24 e action « européenne » initiée par des militants fédéralistes , puis financée par douze gouvernements. Or aux yeux du journal en que
5 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
25 Sur le régime fédéraliste  (I) (août 1958)ao Le drame français Le mot-clé du débat qui s
26 s de notre temps, et particulièrement en France : fédéralisme . Quatre problèmes urgents devraient trouver dans la nouvelle Constitu
27 rs de la Constitution soient animés par un esprit fédéraliste . Le seraient-ils, ils courraient le risque de provoquer lors du référ
28 a Constitution que l’on prépare est tant soit peu fédéraliste , c’est-à-dire adaptée aux réalités du siècle, et si elle passe, ce se
29 remiers rudiments de l’attitude et de la pratique fédéralistes . Tout ceci me conduirait à douter de l’opportunité de définir cette a
30 sez bien pourquoi le Français cultivé se méfie du fédéralisme . Voici comment Littré présente ce mot : Fédéralisme. « Système, doct
31 éralisme. Voici comment Littré présente ce mot : Fédéralisme . « Système, doctrine du gouvernement fédératif. Le fédéralisme était
32 « Système, doctrine du gouvernement fédératif. Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les s
33 et qui tient à savoir ce que parler veut dire, le fédéralisme se réduit à un régime fort bon pour les sauvages, par exemple les Sui
34 pays de culture. Il se trouve aujourd’hui que le fédéralisme représente un effort vers l’union de nos peuples, et que c’est le nat
35 qui existent en fait, le refus de toute solution fédéraliste interne, enfin la croyance à la vertu suffisante de la nation une et
36 ences, donc l’adhésion de la France à une formule fédéraliste d’union continentale. Ici, la contradiction n’est pas seulement dans
37 supposerait qu’on est tantôt nationaliste, tantôt fédéraliste . Qu’on vit tantôt dans le xixe siècle, tantôt dans le xxe . Que 2 et
38 celui de l’Europe, n’est autre que la solution du fédéralisme intégral. Cette expression désigne une doctrine réaliste. Elle affir
39 tières d’un État est incompatible avec l’attitude fédéraliste à l’extérieur. Elle observe que les nations obsédées par le problème
40 onditionné par sa souplesse. Elle propose donc le fédéralisme interne comme condition inéluctable d’un fédéralisme externe, suprana
41 éralisme interne comme condition inéluctable d’un fédéralisme externe, supranational. Si nos deux sous de raison ne sont pas finis,
42 ie fondamentale de notre siècle : celle du régime fédéraliste et du régime totalitaire. Ce sera pour le mois prochain. ao. « Sur
43 era pour le mois prochain. ao. « Sur le régime fédéraliste  (I) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 90, août 1958,
6 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
44 Sur le régime fédéraliste  (II) (septembre 1958)ap Tous uniques Le régime du Parti uniqu
45 Tout cela n’est pas imaginable dans un régime fédéraliste , qui est politique et non politicien. Le Parlement, dans une fédérati
46 responsable ou qu’un chef définit. La question du fédéralisme est désormais posée devant le peuple français : que l’on soit pour ou
47 l fait qu’elle soit posée. ap. « Sur le régime fédéraliste  (II) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 91, septembre
7 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
48 mées par le xxe siècle : centralisme uniforme ou fédéralisme , cadre national ou continental, autonomies locales et plans de produc
8 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
49 nion de l’Europe que réclamaient Churchill et les fédéralistes issus de la Résistance, dès les congrès de Montreux et de La Haye, el
9 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
50 u’une tendance, la centralisation universelle. Le fédéralisme , au contraire, se définit comme la synthèse perpétuelle de deux tenda
51 utonomie des régions, l’unité et la diversité. Le fédéralisme figure la santé du corps politique, ou son bonheur ; le totalitarisme
10 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
52 ont fait leurs preuves en 1914. Reste la solution fédéraliste , l’union dans la diversité. Appuyée sur les Communautés, elle seule p
11 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
53 i ne saurait être réalisé que par l’union de type fédéraliste . L’exemple de la Suisse des cantons apparaît décisif à cet égard. b)
54 ccident, l’union sans unification, qui est l’idée fédéraliste . Entre-temps, les nations se constituent, se multiplient, s’absolutis
55 e la république ». C’est une Europe intégralement fédéraliste qu’il préconise, et son modèle, en dernière analyse, n’est rien d’aut
56 e — hélas ! il est trop tard ! — Napoléon. Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle suisse : « La variét
57 re138. » Pratiquement ignoré de nos jours par les fédéralistes européens, le projet très précis du juriste zurichois reste une des h
58 nnées 1930) que le premier mouvement de militants fédéralistes européens voit le jour : l’Europa-Union. Et c’est sur sa convocation
59 r de base à la création de l’Union européenne des fédéralistes . Celle-ci groupe rapidement une vingtaine de mouvements nationaux, et
60 ire contre elle — c’est-à-dire contre son essence fédéraliste  ; mais nous aurons perdu le droit auquel beaucoup d’entre nous tienne
61 a Constitution, et ce serait même la fin de notre fédéralisme , n’hésitent pas à déclarer de nombreux politiciens et journalistes.
62 rent l’Europe future, les avantages de la formule fédéraliste . Prétendre en conserver les bénéfices pour nous seuls serait le plus
63 re à payer le prix exorbitant. Autofreinage du fédéralisme Tels étant les termes du débat que l’idée européenne suscite en Su
64 peut-être en partie par nos coutumes précisément fédéralistes de tolérance calculée et d’empirisme, qui supposent qu’on ne pousse p
65 jour à une union européenne de type expressément fédéraliste , qui renoncerait à la guerre comme moyen politique. Une telle Europe
66 à partir du xxe siècle — nous avons réussi notre fédéralisme  ! Différent en ceci de la neutralité, il tient à l’essence même de no
67 e se doit d’en opposer une troisième, la solution fédéraliste , qui maintient les patries et l’union. Mais je réitère : si la Suisse
68 a Suisse ne la préconise pas, qui le fera ? Notre fédéralisme est peu connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre neutralité n’
69 ’on nomme ailleurs la politique. Mais cette vertu fédéraliste se trouve être aujourd’hui le frein automatique à toute initiative ca
70 à toute initiative capable de sauver notre régime fédéraliste en le faisant accepter au plan européen. Voici l’impasse digne des él
71 e mutisme irrémédiable. Élément de prospective fédéraliste La guerre actuelle nous révèle un univers en perpétuelle évolution
72 ommuns. C’est dire qu’on redécouvre la méthode du fédéralisme authentique. Toute l’évolution prévisible de nos sociétés va dans ce
73 ter si elle continue d’appliquer les principes du fédéralisme et ses méthodes d’analyse : celles-ci marquent avec précision le mome
74 ésenté au nom de notre idéal et de notre usage du fédéralisme , mais « dans les intérêts de l’Europe entière. » Même s’il n’était pa
75 l éclairée. (Qui sait vraiment ce que signifie le fédéralisme  ?) — d’exonérer la Suisse du reproche perpétuel de profiter des guerr
76 sant de se faire les missionnaires de leur propre fédéralisme , les Suisses en deviendraient les gardiens de musée. En lieu et place
77 ote mais « cuit à l’électricité », six siècles de fédéralisme , pédagogie universelle et mutuelle, terre de refuge (des hommes jadis
78 es bases et selon d’autres règles que celles d’un fédéralisme plus ou moins bien compris d’ailleurs, amélioré, dénaturé, réinventé
79 ndant très diversifié et si possible de tradition fédéraliste . Enfin, il doit accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’écart des
12 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
80 e résistants, ceux qui précisément vont animer le fédéralisme européen de l’après-guerre149. Comme il y eut une « campagne des banq
81 dans le fruit. Oui, c’est la naïveté de quelques fédéralistes qui a presque « fait l’Europe » en 1948, et c’est l’habileté politici
82 l m’apprit l’existence d’une Union européenne des fédéralistes , dont le siège était à Genève et qui allait tenir un congrès à Montre
83 simplement de nous lire les pages sur L’Attitude fédéraliste que vous avez publiées en 1940151. C’est la doctrine qu’attendent nos
84 re qui serait seul adéquat, d’une Europe fédérée, fédéraliste … Je n’ai plus qu’à m’exécuter. notes de journal : « Parlé très vite
85 d j’oppose point par point le totalitarisme et le fédéralisme , et à la fin, une “ovation” je crois bien. Un curieux personnage appu
86 rme dans ce premier affrontement entre l’élan des fédéralistes et la tactique des unionistes. « Rien ne peut se faire sans les gouve
87 engagement réel, dès ce moment-là, au service du fédéralisme européen. Je n’oserais affirmer, en revanche, que le contenu des disc
88 ion (fondé en 1925) des représentants des groupes fédéralistes de France, d’Italie, de Belgique, de Hollande, de Danemark et de Gran
89 ce colloque allait sortir l’Union européenne des fédéralistes , qui convoquerait le congrès de Montreux, après deux réunions constit
90 rro Schulze-Boysen), mais non pas l’Italie, où le fédéralisme apparut d’une manière autonome dans les camps des îles Lipari (manife
91 la, les observateurs des mouvements européens non fédéralistes , présents à Montreux, pensaient de leur côté à convoquer une grande c
92 créateur, révolutionnaire, qu’apporte la doctrine fédéraliste  ? Faut-il survivre, mais au risque de perdre ses raisons de vivre (et
93 eule chance peut-être de réussir notre révolution fédéraliste  ? (La gauche, la jeunesse et le reste suivraient.) Dilemme classique
94 édaient aux exigences toujours plus radicales des fédéralistes (quitte à les « assagir » ou à les berner plus tard), ou bien se voya
95 ui était ce que redoutaient en cas de rupture les fédéralistes hollandais et anglais : la mainmise de la droite libérale sur le cong
96 la droite libérale sur le congrès de La Haye, le fédéralisme évincé, et ses organisations démantelées par l’attrait que le « congr
97 breux éléments socialistes défendirent les thèses fédéralistes avant et pendant le congrès de La Haye et l’on ne peut juger que c’eû
98 ion des résultats de La Haye, du point de vue des fédéralistes , c’est-à-dire de ceux pour qui l’union de l’Europe était le souci pri
99 esure la différence de niveau entre les ambitions fédéralistes et les objectifs unionistes. Dira-t-on que le comité de liaison se ra
100 urs chefs admettraient ? Ce serait avouer que les fédéralistes avaient renoncé du même coup à créer du possible, ce qui est l’acte e
101 que mon projet était trop long, qu’il parlait de fédéralisme et qu’on « ne pouvait pas me suivre jusque-là… ». En conséquence, et
102 : on tentait de casser ou d’émousser cette pointe fédéraliste du Congrès… Je quittai la séance au milieu de l’après-midi et allai m
103 ceux de l’État ; de revendiquer une forme d’union fédéraliste , c’est-à-dire propre à sauver les caractères distinctifs de nos peupl
104 rs une fédération mondiale. L’influence des idées fédéralistes est également sensible dans des expressions clés telles que « transfé
105 la nationalité d’origine ». La controverse entre fédéralistes et unionistes laisse une trace sensible dans la résolution politique 
106 tends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédéralisme réussit à influencer le langage des rapports et des résolutions, il n
107 en un vaste mouvement populaire, d’autre part les fédéralistes ne surent pas imposer leur tactique : ils se laissèrent berner par de
108 ses de « résultats modestes, mais concrets ». Les fédéralistes , je l’ai dit, espéraient que les états généraux donneraient naissance
109 Mais la résolution politique (votée aussi par les fédéralistes ) ne parlait que d’une assemblée « élue, dans leur sein ou au-dehors p
110 s forces vives de toutes nos nations », thèse des fédéralistes intégraux. En fait, le Mouvement européen, constitué par les six orga
111 parlements nationaux. Dès ce moment, la teneur en fédéralisme , non seulement des réalisations obtenues mais des exigences mêmes du
112 stituts d’enseignement ou de recherches. Mais les fédéralistes en tant que tels n’avaient rien obtenu de concret, car leur but spéci
113  ? Les unionistes avaient mieux travaillé que les fédéralistes , c’est certain, et leur tâche était plus facile, puisqu’ils misaient
114 ne réaction butée qui indigne l’opinion. Mais les fédéralistes s’étaient montrés incapables de concevoir et surtout d’imposer une vi
115 oitées. À La Haye, Paul Reynaud avait dépassé les fédéralistes en proposant l’élection au suffrage universel d’une Assemblée europée
116 eux pas, sauf franchir un fossé. » Plus tard, les fédéralistes demanderaient à leur tour l’élection par le « peuple européen » d’une
117 , au printemps de 1944, pour rédiger un manifeste fédéraliste européen. On en lira le texte, largement commenté, dans L’Europe de d
13 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
118 strer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fédéralisme . L’amicale des misanthropes Puissance ou liberté : ces deux fin
119 rée, au seuil de l’ère du Monde uni. Le modèle fédéraliste de la Cité européenne Voilà donc le modèle fédéraliste de la Cité
120 ste de la Cité européenne Voilà donc le modèle fédéraliste de la Cité européenne : la complexité des régions rendra justice à se
121 duire en termes de structures politiques grâce au fédéralisme . » Une note précise également : « Denis de Rougemont a reçu le 15 avr