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es politiques. Le travail culturel est par nature
fédéraliste
, donc décentralisé. Il se développe par des méthodes de coordination
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ulpe de l’Europe colonialiste sur la poitrine des
fédéralistes
. « Vous nous vantez l’Europe, il n’y a pas de quoi ! Elle a réduit en
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ndes et de l’union dans la diversité. Or ce génie
fédéraliste
n’exclut rien, sauf justement l’impérialisme, inséparable de vos nati
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onscience et de la connaissance, c’est l’attitude
fédéraliste
qui peut le sauver, puisqu’elle se fonde sur la nécessité du dialogue
5
veraineté qui échappe à ses nations. Sentir le
fédéralisme
. — Plus j’écoute ce qu’on dit sur l’Europe, et plus me frappe l’absen
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lectuels, de ce qu’on pourrait appeler l’instinct
fédéraliste
. Qu’en est-il de la connaissance du fédéralisme lui-même ? La plupart
7
t fédéraliste. Qu’en est-il de la connaissance du
fédéralisme
lui-même ? La plupart semblent ignorer le véritable sens du mot. Et c
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nements fédéraux ».) Le même Littré ajoute que le
fédéralisme
fut aussi un « projet attribué aux girondins de rompre l’unité nation
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ucoup de Français croyaient naguère encore que le
fédéralisme
était une méthode pour affaiblir l’Allemagne ! Par une erreur inverse
10
une erreur inverse, d’autres s’imaginent que les
fédéralistes
européens se proposent de créer un vaste État centralisé. Et combien
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stitution suisse de 1848, pourtant exemplairement
fédéraliste
, loin d’abolir la souveraineté des cantons, la garantit expressément
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sion des débats sur la fédération de l’Europe. Le
fédéralisme
est beaucoup moins une doctrine qu’une pratique. Il suppose un instin
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l’Europe fassent l’effort de s’assimiler l’ABC du
fédéralisme
, car sans lui l’union de nos pays reste pratiquement impensable — si
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si j’ose risquer l’alliance de ces deux mots. Le
fédéralisme
n’est rien d’autre qu’une manière de saisir à la fois l’Un et le Dive
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en vue de résoudre ses problèmes, est la manière
fédéraliste
. Tant que l’on persistera à concevoir l’union dans les catégories de
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netés aigrira ou bloquera les débats. L’éducation
fédéraliste
de l’opinion me paraît donc la première tâche de l’heure. J’illustrer
17
nvient d’appeler, non la doctrine mais l’attitude
fédéraliste
. 1. La fédération des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéral
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nales chevauchant les frontières actuelles. 2. Le
fédéralisme
implique la légitimité des allégeances multiples, condition fondament
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nimum d’unité avec un maximum de diversité. 3. Le
fédéralisme
n’oppose que le bon sens aux sophistes qui abusent des définitions po
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a droite. Car on ne fait pas l’Europe, disent les
fédéralistes
. Et chacun se renfrogne, et le problème subsiste, mais tous ont leur
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liste des stades successifs qu’a parcourus l’idée
fédéraliste
. Elle recouvre à peu près la liste des motifs et des méthodes pour fa
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nco-allemandes. Cette conviction fit les premiers
fédéralistes
parmi les dirigeants des mouvements de résistance. Elle fut le ressor
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te concrète. Une année plus tard, à Montreux, les
fédéralistes
se rassemblent, répondant à l’appel de groupes de résistants de droit
24
e action « européenne » initiée par des militants
fédéralistes
, puis financée par douze gouvernements. Or aux yeux du journal en que
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s de notre temps, et particulièrement en France :
fédéralisme
. Quatre problèmes urgents devraient trouver dans la nouvelle Constitu
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rs de la Constitution soient animés par un esprit
fédéraliste
. Le seraient-ils, ils courraient le risque de provoquer lors du référ
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a Constitution que l’on prépare est tant soit peu
fédéraliste
, c’est-à-dire adaptée aux réalités du siècle, et si elle passe, ce se
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remiers rudiments de l’attitude et de la pratique
fédéralistes
. Tout ceci me conduirait à douter de l’opportunité de définir cette a
30
sez bien pourquoi le Français cultivé se méfie du
fédéralisme
. Voici comment Littré présente ce mot : Fédéralisme. « Système, doct
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éralisme. Voici comment Littré présente ce mot :
Fédéralisme
. « Système, doctrine du gouvernement fédératif. Le fédéralisme était
32
« Système, doctrine du gouvernement fédératif. Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
33
et qui tient à savoir ce que parler veut dire, le
fédéralisme
se réduit à un régime fort bon pour les sauvages, par exemple les Sui
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pays de culture. Il se trouve aujourd’hui que le
fédéralisme
représente un effort vers l’union de nos peuples, et que c’est le nat
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qui existent en fait, le refus de toute solution
fédéraliste
interne, enfin la croyance à la vertu suffisante de la nation une et
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ences, donc l’adhésion de la France à une formule
fédéraliste
d’union continentale. Ici, la contradiction n’est pas seulement dans
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supposerait qu’on est tantôt nationaliste, tantôt
fédéraliste
. Qu’on vit tantôt dans le xixe siècle, tantôt dans le xxe . Que 2 et
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celui de l’Europe, n’est autre que la solution du
fédéralisme
intégral. Cette expression désigne une doctrine réaliste. Elle affir
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tières d’un État est incompatible avec l’attitude
fédéraliste
à l’extérieur. Elle observe que les nations obsédées par le problème
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onditionné par sa souplesse. Elle propose donc le
fédéralisme
interne comme condition inéluctable d’un fédéralisme externe, suprana
41
éralisme interne comme condition inéluctable d’un
fédéralisme
externe, supranational. Si nos deux sous de raison ne sont pas finis,
42
ie fondamentale de notre siècle : celle du régime
fédéraliste
et du régime totalitaire. Ce sera pour le mois prochain. ao. « Sur
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era pour le mois prochain. ao. « Sur le régime
fédéraliste
(I) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 90, août 1958,
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Tout cela n’est pas imaginable dans un régime
fédéraliste
, qui est politique et non politicien. Le Parlement, dans une fédérati
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responsable ou qu’un chef définit. La question du
fédéralisme
est désormais posée devant le peuple français : que l’on soit pour ou
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l fait qu’elle soit posée. ap. « Sur le régime
fédéraliste
(II) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 91, septembre
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mées par le xxe siècle : centralisme uniforme ou
fédéralisme
, cadre national ou continental, autonomies locales et plans de produc
49
nion de l’Europe que réclamaient Churchill et les
fédéralistes
issus de la Résistance, dès les congrès de Montreux et de La Haye, el
50
u’une tendance, la centralisation universelle. Le
fédéralisme
, au contraire, se définit comme la synthèse perpétuelle de deux tenda
51
utonomie des régions, l’unité et la diversité. Le
fédéralisme
figure la santé du corps politique, ou son bonheur ; le totalitarisme
52
ont fait leurs preuves en 1914. Reste la solution
fédéraliste
, l’union dans la diversité. Appuyée sur les Communautés, elle seule p
53
i ne saurait être réalisé que par l’union de type
fédéraliste
. L’exemple de la Suisse des cantons apparaît décisif à cet égard. b)
54
ccident, l’union sans unification, qui est l’idée
fédéraliste
. Entre-temps, les nations se constituent, se multiplient, s’absolutis
55
e la république ». C’est une Europe intégralement
fédéraliste
qu’il préconise, et son modèle, en dernière analyse, n’est rien d’aut
56
e — hélas ! il est trop tard ! — Napoléon. Et son
fédéralisme
préfigure le régime qui va triompher à l’échelle suisse : « La variét
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re138. » Pratiquement ignoré de nos jours par les
fédéralistes
européens, le projet très précis du juriste zurichois reste une des h
58
nnées 1930) que le premier mouvement de militants
fédéralistes
européens voit le jour : l’Europa-Union. Et c’est sur sa convocation
59
r de base à la création de l’Union européenne des
fédéralistes
. Celle-ci groupe rapidement une vingtaine de mouvements nationaux, et
60
ire contre elle — c’est-à-dire contre son essence
fédéraliste
; mais nous aurons perdu le droit auquel beaucoup d’entre nous tienne
61
a Constitution, et ce serait même la fin de notre
fédéralisme
, n’hésitent pas à déclarer de nombreux politiciens et journalistes.
62
rent l’Europe future, les avantages de la formule
fédéraliste
. Prétendre en conserver les bénéfices pour nous seuls serait le plus
63
re à payer le prix exorbitant. Autofreinage du
fédéralisme
Tels étant les termes du débat que l’idée européenne suscite en Su
64
peut-être en partie par nos coutumes précisément
fédéralistes
de tolérance calculée et d’empirisme, qui supposent qu’on ne pousse p
65
jour à une union européenne de type expressément
fédéraliste
, qui renoncerait à la guerre comme moyen politique. Une telle Europe
66
à partir du xxe siècle — nous avons réussi notre
fédéralisme
! Différent en ceci de la neutralité, il tient à l’essence même de no
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e se doit d’en opposer une troisième, la solution
fédéraliste
, qui maintient les patries et l’union. Mais je réitère : si la Suisse
68
a Suisse ne la préconise pas, qui le fera ? Notre
fédéralisme
est peu connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre neutralité n’
69
’on nomme ailleurs la politique. Mais cette vertu
fédéraliste
se trouve être aujourd’hui le frein automatique à toute initiative ca
70
à toute initiative capable de sauver notre régime
fédéraliste
en le faisant accepter au plan européen. Voici l’impasse digne des él
71
e mutisme irrémédiable. Élément de prospective
fédéraliste
La guerre actuelle nous révèle un univers en perpétuelle évolution
72
ommuns. C’est dire qu’on redécouvre la méthode du
fédéralisme
authentique. Toute l’évolution prévisible de nos sociétés va dans ce
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ter si elle continue d’appliquer les principes du
fédéralisme
et ses méthodes d’analyse : celles-ci marquent avec précision le mome
74
ésenté au nom de notre idéal et de notre usage du
fédéralisme
, mais « dans les intérêts de l’Europe entière. » Même s’il n’était pa
75
l éclairée. (Qui sait vraiment ce que signifie le
fédéralisme
?) — d’exonérer la Suisse du reproche perpétuel de profiter des guerr
76
sant de se faire les missionnaires de leur propre
fédéralisme
, les Suisses en deviendraient les gardiens de musée. En lieu et place
77
ote mais « cuit à l’électricité », six siècles de
fédéralisme
, pédagogie universelle et mutuelle, terre de refuge (des hommes jadis
78
es bases et selon d’autres règles que celles d’un
fédéralisme
plus ou moins bien compris d’ailleurs, amélioré, dénaturé, réinventé
79
ndant très diversifié et si possible de tradition
fédéraliste
. Enfin, il doit accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’écart des
80
e résistants, ceux qui précisément vont animer le
fédéralisme
européen de l’après-guerre149. Comme il y eut une « campagne des banq
81
dans le fruit. Oui, c’est la naïveté de quelques
fédéralistes
qui a presque « fait l’Europe » en 1948, et c’est l’habileté politici
82
l m’apprit l’existence d’une Union européenne des
fédéralistes
, dont le siège était à Genève et qui allait tenir un congrès à Montre
83
simplement de nous lire les pages sur L’Attitude
fédéraliste
que vous avez publiées en 1940151. C’est la doctrine qu’attendent nos
84
re qui serait seul adéquat, d’une Europe fédérée,
fédéraliste
… Je n’ai plus qu’à m’exécuter. notes de journal : « Parlé très vite
85
d j’oppose point par point le totalitarisme et le
fédéralisme
, et à la fin, une “ovation” je crois bien. Un curieux personnage appu
86
rme dans ce premier affrontement entre l’élan des
fédéralistes
et la tactique des unionistes. « Rien ne peut se faire sans les gouve
87
engagement réel, dès ce moment-là, au service du
fédéralisme
européen. Je n’oserais affirmer, en revanche, que le contenu des disc
88
ion (fondé en 1925) des représentants des groupes
fédéralistes
de France, d’Italie, de Belgique, de Hollande, de Danemark et de Gran
89
ce colloque allait sortir l’Union européenne des
fédéralistes
, qui convoquerait le congrès de Montreux, après deux réunions constit
90
rro Schulze-Boysen), mais non pas l’Italie, où le
fédéralisme
apparut d’une manière autonome dans les camps des îles Lipari (manife
91
la, les observateurs des mouvements européens non
fédéralistes
, présents à Montreux, pensaient de leur côté à convoquer une grande c
92
créateur, révolutionnaire, qu’apporte la doctrine
fédéraliste
? Faut-il survivre, mais au risque de perdre ses raisons de vivre (et
93
eule chance peut-être de réussir notre révolution
fédéraliste
? (La gauche, la jeunesse et le reste suivraient.) Dilemme classique
94
édaient aux exigences toujours plus radicales des
fédéralistes
(quitte à les « assagir » ou à les berner plus tard), ou bien se voya
95
ui était ce que redoutaient en cas de rupture les
fédéralistes
hollandais et anglais : la mainmise de la droite libérale sur le cong
96
la droite libérale sur le congrès de La Haye, le
fédéralisme
évincé, et ses organisations démantelées par l’attrait que le « congr
97
breux éléments socialistes défendirent les thèses
fédéralistes
avant et pendant le congrès de La Haye et l’on ne peut juger que c’eû
98
ion des résultats de La Haye, du point de vue des
fédéralistes
, c’est-à-dire de ceux pour qui l’union de l’Europe était le souci pri
99
esure la différence de niveau entre les ambitions
fédéralistes
et les objectifs unionistes. Dira-t-on que le comité de liaison se ra
100
urs chefs admettraient ? Ce serait avouer que les
fédéralistes
avaient renoncé du même coup à créer du possible, ce qui est l’acte e
101
que mon projet était trop long, qu’il parlait de
fédéralisme
et qu’on « ne pouvait pas me suivre jusque-là… ». En conséquence, et
102
: on tentait de casser ou d’émousser cette pointe
fédéraliste
du Congrès… Je quittai la séance au milieu de l’après-midi et allai m
103
ceux de l’État ; de revendiquer une forme d’union
fédéraliste
, c’est-à-dire propre à sauver les caractères distinctifs de nos peupl
104
rs une fédération mondiale. L’influence des idées
fédéralistes
est également sensible dans des expressions clés telles que « transfé
105
la nationalité d’origine ». La controverse entre
fédéralistes
et unionistes laisse une trace sensible dans la résolution politique
106
tends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le
fédéralisme
réussit à influencer le langage des rapports et des résolutions, il n
107
en un vaste mouvement populaire, d’autre part les
fédéralistes
ne surent pas imposer leur tactique : ils se laissèrent berner par de
108
ses de « résultats modestes, mais concrets ». Les
fédéralistes
, je l’ai dit, espéraient que les états généraux donneraient naissance
109
Mais la résolution politique (votée aussi par les
fédéralistes
) ne parlait que d’une assemblée « élue, dans leur sein ou au-dehors p
110
s forces vives de toutes nos nations », thèse des
fédéralistes
intégraux. En fait, le Mouvement européen, constitué par les six orga
111
parlements nationaux. Dès ce moment, la teneur en
fédéralisme
, non seulement des réalisations obtenues mais des exigences mêmes du
112
stituts d’enseignement ou de recherches. Mais les
fédéralistes
en tant que tels n’avaient rien obtenu de concret, car leur but spéci
113
? Les unionistes avaient mieux travaillé que les
fédéralistes
, c’est certain, et leur tâche était plus facile, puisqu’ils misaient
114
ne réaction butée qui indigne l’opinion. Mais les
fédéralistes
s’étaient montrés incapables de concevoir et surtout d’imposer une vi
115
oitées. À La Haye, Paul Reynaud avait dépassé les
fédéralistes
en proposant l’élection au suffrage universel d’une Assemblée europée
116
eux pas, sauf franchir un fossé. » Plus tard, les
fédéralistes
demanderaient à leur tour l’élection par le « peuple européen » d’une
117
, au printemps de 1944, pour rédiger un manifeste
fédéraliste
européen. On en lira le texte, largement commenté, dans L’Europe de d
118
strer. En un mot, il faut appliquer la méthode du
fédéralisme
. L’amicale des misanthropes Puissance ou liberté : ces deux fin
119
rée, au seuil de l’ère du Monde uni. Le modèle
fédéraliste
de la Cité européenne Voilà donc le modèle fédéraliste de la Cité
120
ste de la Cité européenne Voilà donc le modèle
fédéraliste
de la Cité européenne : la complexité des régions rendra justice à se
121
duire en termes de structures politiques grâce au
fédéralisme
. » Une note précise également : « Denis de Rougemont a reçu le 15 avr