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apparence : protestantisme, culture, neutralité,
fédéralisme
et défense de la Suisse. Si je me décide à réunir ces textes — les un
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rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
fédéralisme
. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
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raire des plans d’allure et d’intention nettement
fédéralistes
. L’absolutisme, la collusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
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vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire
fédéraliste
. Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
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je maintiens que la cause profonde de la tendance
fédéraliste
protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
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rotestants à comprendre et à soutenir les régimes
fédéralistes
. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
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dre mieux que tout autre le paradoxe politique du
fédéralisme
: la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
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prendre une bonne fois le sens spirituel de notre
fédéralisme
, seule doctrine politique existante qui doit radicalement contraire à
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icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le
fédéralisme
, ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise collecti
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c’est tout le problème à résoudre. La solution
fédéraliste
Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
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prévoir pour la cité et la culture une structure
fédéraliste
. Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes, et non des mas
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cité et la culture une structure fédéraliste. Le
fédéralisme
, en effet, suppose des petits groupes, et non des masses, et c’est se
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qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le
fédéralisme
suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
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ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit
fédéraliste
, avec sa devise paradoxale : Un pour tous, mais aussi : tous pour un.
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à défendre en défendant notre patrie : la réalité
fédéraliste
en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
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re — au nom de la démocratie réelle, communale et
fédéraliste
, mais au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nat
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faudrait une conscience très forte de la réalité
fédéraliste
et de ce qu’elle implique à la fois de diversités reconnues, totaleme
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tuels, de synthèse vivante. Dès que la conscience
fédéraliste
vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à l’école de l
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nts de la région sont absolument dans la ligne du
fédéralisme
réel26. Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’
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nez par exemple une valeur positive à un principe
fédéraliste
qui ne traduit historiquement — de même que la neutralité — qu’une cr
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uctures politiques et morales, et d’une tradition
fédéraliste
, qui se trouvent réaliser, en théorie, parfois en fait, les « utopies
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presse locale. Il faut bien dire aussi que notre
fédéralisme
tend souvent à se réduire à l’esprit de clocher, à une limitation des
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ropéennes, mais de la manière la plus fatale à ce
fédéralisme
tant vanté. Autant de constatations qui dictent à notre action des ob
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résentent la négation la plus radicale de l’idéal
fédéraliste
qui nous unit, par conséquent, la plus grave menace pour notre État.
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t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du
fédéralisme
; principe, notons-le bien, radicalement contraire à tout système tot
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t ces mots : défendre et illustrer le principe du
fédéralisme
? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
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de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du
fédéralisme
. Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
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paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée
fédéraliste
, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
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uisse. Il n’en va pas de même pour notre vocation
fédéraliste
: elle s’appuie sur une tradition et sur des données très solides. De
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préciser dès maintenant le plan d’une entreprise
fédéraliste
européenne, sur l’initiative de la Suisse. Or on pourrait me faire re
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s voisins, forts que nous sommes d’une expérience
fédéraliste
de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
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aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre
fédéralisme
, c’est-à-dire à le réaliser d’une manière qui le rende exemplaire au
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tique au sens étroit du problème. J’estime que le
fédéralisme
est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
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elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens
fédéraliste
intime, sens qui suppose toute une morale, et qui, notez-le bien, s’e
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eule la véritable charité ; c’est toute l’éthique
fédéraliste
, et c’est aussi tout l’idéal œcuménique, que nos Églises devraient so
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Esquisses d’une politique
fédéraliste
Il se peut que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une nécess
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s d’une politique fédéraliste Il se peut que le
fédéralisme
n’ait été à son origine qu’une nécessité naturelle. Il se peut que du
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d’autres pays). Il y a donc aujourd’hui pour le
fédéralisme
une nécessité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se défendre.
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s afin de nous mettre en mesure de « prêcher » le
fédéralisme
, il nous faut savoir d’où il vient ; savoir aussi à quoi il tend ; et
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ue dirais-je ? Il faut le vivre. ID’où vient le
fédéralisme
? Dans le temps, dans le monde du péché, tout commence par la néce
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ire à ne point retomber à la bête.) Ainsi pour le
fédéralisme
. Qu’il soit né de la géographie, c’est un fait dont il faut partir so
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toire prit son départ. Les données matérielles du
fédéralisme
conditionnent notre destinée, mais ne la déterminent pas. À négliger
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la Suisse semble l’avoir prédestinée à un statut
fédéraliste
. C’est tout ce qu’on peut dire après coup. Le compartimentage des rég
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t dû être improvisé, et c’eût été la fin de notre
fédéralisme
; ou bien les provinces annexées auraient pris une trop grande influe
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e l’union, et c’est le nouveau fondement de notre
fédéralisme
. Ainsi l’on a passé progressivement d’une alliance avant tout nécessa
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d’égalité des cantons italiens et romands. Notre
fédéralisme
actuel ne date donc que de 1848 ; et ce n’est même qu’à partir de 191
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n de reculer ou de tourner en rond. IIOù va le
fédéralisme
? C’est ici qu’apparaît au concret le problème, ou la nécessité, d
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t le problème, ou la nécessité, d’une philosophie
fédéraliste
. Car lorsqu’il s’agit de prévoir, l’empirisme ne suffit plus. La vue
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ivre ont-elles l’ambition de poser le problème du
fédéralisme
sur le seul plan où nos conflits internes aient quelque chance de se
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hance de se résoudre : le plan de l’Europe. Notre
fédéralisme
ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la fédération de l’Occ
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ation veut dire : union dans la diversité. Le mot
fédéralisme
, en Suisse romande surtout, a pris le sens restreint et inexact d’aut
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Bund n’insiste que sur l’union. Quand je parle de
fédéralisme
et de fédération, j’entends à la fois union et autonomie des parties
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ative politique de notre temps : totalitarisme ou
fédéralisme
(et non point gauche ou droite, capitalisme libre ou étatisme, commun
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C’est là mon ordre personnel, mon « arrangement »
fédéraliste
, conforme au sens et aux qualités propres à chacun de ces feuillets,
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fait aujourd’hui de la pratique traditionnelle du
fédéralisme
helvétique une sorte de programme, et même de manifeste. Par la force
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héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le
fédéralisme
, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle est sa
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gagner en conscience de ses fins. De même pour le
fédéralisme
européen. Un sentiment commun se formait peu à peu, depuis la guerre
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en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment
fédéraliste
fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
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ls et des systèmes. Or tout système, fût-il nommé
fédéraliste
, est unitaire par essence, et donc antifédéraliste. Il l’est dans son
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nc aussi, et fatalement, dans son application. Le
fédéralisme
réel est le contraire absolu d’un système, toujours conçu par un cerv
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idée, d’un centre abstrait. Je définirais même le
fédéralisme
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
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t pourquoi l’on ne peut concevoir une philosophie
fédéraliste
que sous une forme non logique : aphoristique. Telle que j’essaie ici
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timées que se nouent les unions fécondes. L’union
fédéraliste
est un mariage, et non pas un alignement militaire et géométrique. 9.
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gémonie qui est créateur de la fédération. 10. Le
fédéralisme
est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducation autoritaire. C’es
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’ailleurs la seule philosophie acceptable pour le
fédéraliste
. Je définis la personne comme l’homme à la fois libre et engagé, à la
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e un ouvrier qualifié et un manœuvre. La solution
fédéraliste
en économie est alors celle-ci : centraliser tout ce qui est de l’ord
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ommes ici en présence d’une maladie spécifique du
fédéralisme
. Elle se manifeste par divers symptômes non trompeurs : intolérance m
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le caractère non systématique et non unitaire du
fédéralisme
sain. Il est essentiel que les groupes, ou les individus qui les comp
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rits intolérants sont ceux qui ne conçoivent le «
fédéralisme
» que sous la forme du Kantönligeist, c’est-à-dire d’un patriotisme a
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canton d’abord ou uniquement et appellent cela «
fédéralisme
», alors qu’ils ruinent le principe même dont ils forment le nom de l
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mple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
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irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
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ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
», ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
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peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
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» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
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tes ont également tort, c’est évident, puisque le
fédéralisme
véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
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viste de notre État. À quand le parti de la santé
fédéraliste
? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
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gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «
fédéralistes
» ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
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ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «
fédéralistes
» (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
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les complexités concrètes, choisis pour leur sens
fédéraliste
, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
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sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le
fédéralisme
véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
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aine de notre vie, même « privée », c’est nier le
fédéralisme
et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
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l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un
fédéralisme
sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
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État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de
fédéralistes
, des drôles de Suisses41. Je les estime intolérables, s’ils parlent e