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fié au sens moderne. Sa conception est proprement
fédéraliste
: il veut l’union dans la diversité. Comme le précise le fragment I,
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ités, en fait un plan et le propose à Louis XIV :
fédéralisme
. Il a étudié toutes les sciences et les a toutes fait progresser, mai
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Car Rousseau s’est bel et bien cru l’inventeur du
fédéralisme
« matière toute neuve, écrit-il, et où les principes sont encore à ét
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é le contraire du nationalisme moderne : c’est le
fédéralisme
intégral, le retour à l’esprit des communes : Presque tous les peti
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d’Autriche. Que si les Polonais préfèrent à ce
fédéralisme
intégral la grandeur nationale (au sens moderne cette fois), alors, q
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s conduirait le char du genre humain. La formule
fédéraliste
lui paraît réactionnaire : Nombre d’écrivains politiques ont présent
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mes de l’univers. Le refus jacobin de la formule
fédéraliste
, tant pour la France que pour l’Europe, le délire d’unité universelle
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nçais. Les girondins qui se disaient partisans du
fédéralisme
— et leur ennemi Robespierre fut le premier à dire le mot, si l’on en
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-à-dire traîtres à la Liberté et à la Révolution.
Fédéralisme
signifiait liberté pour les Américains, les Hollandais, les Suisses ;
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t au dictionnaire Littré, et lit ceci à l’article
Fédéralisme
: Néologisme, doctrine du gouvernement fédératif. — Le fédéralisme é
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logisme, doctrine du gouvernement fédératif. — Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
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— Aux jacobins, on agita gravement la question du
fédéralisme
et on souleva mille fureurs contre les girondins, Thiers, Hist. de la
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e définitif » que réside l’essentiel de la pensée
fédéraliste
européenne du grand philosophe : Si l’on ne peut voir sans un profon
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orcet, par Voltaire le cosmopolite et Rousseau le
fédéraliste
. C’est maintenant un siècle germanique qui vient brocher sur les xvi
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Sa conception de l’Europe est en effet bien plus
fédéraliste
que jacobine. C’est aux liens supranationaux noués par la Réformation
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Dans son esprit, demeuré jacobin — et nullement
fédéraliste
! — la condition de toute union européenne résidait dans une « simpli
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même, Benjamin Constant se fait le précurseur des
fédéralistes
modernes, partisans d’une Europe unie dans ses diversités et opposant
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es jacobins exécrés ? Mme de Staël est de l’école
fédéraliste
, qui est aussi œcuménique : Il y a dans l’esprit humain deux forces
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171 On va retrouver l’écho de cet œcuménisme ou
fédéralisme
des esprits dans les déclarations de Goethe sur la littérature mondia
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iser les passions nationales au service de l’idée
fédéraliste
, voit l’inverse se réaliser. Jamais les idéaux n’ont été mieux dément
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l’union des peuples est d’ailleurs très nettement
fédéraliste
: « harmonie et non point unisson » comme disait Goethe : Herder con
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’un et le multiple, Cattaneo se révèle proprement
fédéraliste
. Le développement organique de l’Europe, la logique des faits économi
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cette défaite et les trouve dans la désunion des
fédéralistes
eux-mêmes, qu’il fut le premier Européen, répétons-le, à tenter d’org
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juste titre d’avoir été le premier théoricien du
fédéralisme
, encore que Rousseau — qu’il avait bien lu — ait revendiqué ce titre
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our tenter de justifier ses crimes. Le socialisme
fédéraliste
et libertaire de Proudhon n’a guère eu de succès jusqu’ici ; le socia
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a seule mesure où l’Europe saura découvrir que le
fédéralisme
est la santé de ses peuples, et le secret de son rayonnement sur la p
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1879 celui de l’Allemand Constantin Frantz sur Le
Fédéralisme
. Ni le juriste suisse, ni le diplomate prussien ne semblent rien devo
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ence nationale et professionnelle. Le problème du
fédéralisme
européen se trouve ainsi ramené des hauteurs de l’éloquence à la Hugo
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international de son temps. L’expérience vécue du
fédéralisme
suisse le met en mesure de préciser certaines distinctions fondamenta
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ne nation non unitaire, c’est-à-dire de structure
fédéraliste
. « L’Internationale des nationalismes » préconisée par les prophètes
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lus zélés partisans d’une unité allemande de type
fédéraliste
, mais le théoricien d’une union des pays centraux et nordiques de l’E
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ion du système européen dans sa totalité… Seul le
fédéralisme
peut vraiment conduire à ce résultat ; lui seul, si peu compte-t-il d
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e, à l’Italie ou à l’Allemagne, voire à la Suisse
fédéraliste
, de faire l’Europe et de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation
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e prototype français du xviie siècle. Le dernier
fédéraliste
global, et citoyen d’un monde polyphonique où antiquité et christiani
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unautés populaires, est l’une des deux sources du
fédéralisme
européen, l’autre étant, selon Reynold, la doctrine trinitaire des pr
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alors la condition première de l’unité. C’est le
fédéralisme
dont on est en droit de dire qu’il est la conception chrétienne de la
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s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai :
fédéralistes
.302 À peu près au même moment, André Malraux prononçait à Paris une
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plexe organisme de notre culture : donc une forme
fédéraliste
. L’union politique suppose une prise de « conscience européenne comm
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aire l’Europe. Il ne trompa personne dans le camp
fédéraliste
. Et c’est précisément de la Résistance que ressurgit l’idée d’union.
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rance et en Hollande multiplient les déclarations
fédéralistes
. Enfin, réunis en grand secret à Genève, au printemps de 1944, les re
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x et de la justice dans le monde. Les mouvements
fédéralistes
qui se constituent dès lors dans tous nos pays, et qui vont tenir à M
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De la conjonction d’une vingtaine de « mouvements
fédéralistes
», de quelques grands hommes politiques, et de plusieurs centaines de