1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
1 fié au sens moderne. Sa conception est proprement fédéraliste  : il veut l’union dans la diversité. Comme le précise le fragment I,
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
2 ités, en fait un plan et le propose à Louis XIV : fédéralisme . Il a étudié toutes les sciences et les a toutes fait progresser, mai
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
3 Car Rousseau s’est bel et bien cru l’inventeur du fédéralisme « matière toute neuve, écrit-il, et où les principes sont encore à ét
4 é le contraire du nationalisme moderne : c’est le fédéralisme intégral, le retour à l’esprit des communes : Presque tous les peti
5 d’Autriche. Que si les Polonais préfèrent à ce fédéralisme intégral la grandeur nationale (au sens moderne cette fois), alors, q
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
6 s conduirait le char du genre humain. La formule fédéraliste lui paraît réactionnaire : Nombre d’écrivains politiques ont présent
7 mes de l’univers. Le refus jacobin de la formule fédéraliste , tant pour la France que pour l’Europe, le délire d’unité universelle
8 nçais. Les girondins qui se disaient partisans du fédéralisme — et leur ennemi Robespierre fut le premier à dire le mot, si l’on en
9 -à-dire traîtres à la Liberté et à la Révolution. Fédéralisme signifiait liberté pour les Américains, les Hollandais, les Suisses ;
10 t au dictionnaire Littré, et lit ceci à l’article Fédéralisme  : Néologisme, doctrine du gouvernement fédératif. — Le fédéralisme é
11 logisme, doctrine du gouvernement fédératif. — Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les s
12 — Aux jacobins, on agita gravement la question du fédéralisme et on souleva mille fureurs contre les girondins, Thiers, Hist. de la
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
13 e définitif » que réside l’essentiel de la pensée fédéraliste européenne du grand philosophe : Si l’on ne peut voir sans un profon
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
14 orcet, par Voltaire le cosmopolite et Rousseau le fédéraliste . C’est maintenant un siècle germanique qui vient brocher sur les xvi
15 Sa conception de l’Europe est en effet bien plus fédéraliste que jacobine. C’est aux liens supranationaux noués par la Réformation
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
16 Dans son esprit, demeuré jacobin — et nullement fédéraliste  ! — la condition de toute union européenne résidait dans une « simpli
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
17 même, Benjamin Constant se fait le précurseur des fédéralistes modernes, partisans d’une Europe unie dans ses diversités et opposant
18 es jacobins exécrés ? Mme de Staël est de l’école fédéraliste , qui est aussi œcuménique : Il y a dans l’esprit humain deux forces
19 171 On va retrouver l’écho de cet œcuménisme ou fédéralisme des esprits dans les déclarations de Goethe sur la littérature mondia
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
20 iser les passions nationales au service de l’idée fédéraliste , voit l’inverse se réaliser. Jamais les idéaux n’ont été mieux dément
21 l’union des peuples est d’ailleurs très nettement fédéraliste  : « harmonie et non point unisson » comme disait Goethe : Herder con
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
22 ’un et le multiple, Cattaneo se révèle proprement fédéraliste . Le développement organique de l’Europe, la logique des faits économi
23 cette défaite et les trouve dans la désunion des fédéralistes eux-mêmes, qu’il fut le premier Européen, répétons-le, à tenter d’org
24 juste titre d’avoir été le premier théoricien du fédéralisme , encore que Rousseau — qu’il avait bien lu — ait revendiqué ce titre
25 our tenter de justifier ses crimes. Le socialisme fédéraliste et libertaire de Proudhon n’a guère eu de succès jusqu’ici ; le socia
26 a seule mesure où l’Europe saura découvrir que le fédéralisme est la santé de ses peuples, et le secret de son rayonnement sur la p
27 1879 celui de l’Allemand Constantin Frantz sur Le Fédéralisme . Ni le juriste suisse, ni le diplomate prussien ne semblent rien devo
28 ence nationale et professionnelle. Le problème du fédéralisme européen se trouve ainsi ramené des hauteurs de l’éloquence à la Hugo
29 international de son temps. L’expérience vécue du fédéralisme suisse le met en mesure de préciser certaines distinctions fondamenta
30 ne nation non unitaire, c’est-à-dire de structure fédéraliste . « L’Internationale des nationalismes » préconisée par les prophètes
31 lus zélés partisans d’une unité allemande de type fédéraliste , mais le théoricien d’une union des pays centraux et nordiques de l’E
32 ion du système européen dans sa totalité… Seul le fédéralisme peut vraiment conduire à ce résultat ; lui seul, si peu compte-t-il d
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
33 e, à l’Italie ou à l’Allemagne, voire à la Suisse fédéraliste , de faire l’Europe et de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
34 e prototype français du xviie siècle. Le dernier fédéraliste global, et citoyen d’un monde polyphonique où antiquité et christiani
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
35 unautés populaires, est l’une des deux sources du fédéralisme européen, l’autre étant, selon Reynold, la doctrine trinitaire des pr
36 alors la condition première de l’unité. C’est le fédéralisme dont on est en droit de dire qu’il est la conception chrétienne de la
37 s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes .302 À peu près au même moment, André Malraux prononçait à Paris une
38 plexe organisme de notre culture : donc une forme fédéraliste . L’union politique suppose une prise de « conscience européenne comm
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
39 aire l’Europe. Il ne trompa personne dans le camp fédéraliste . Et c’est précisément de la Résistance que ressurgit l’idée d’union.
40 rance et en Hollande multiplient les déclarations fédéralistes . Enfin, réunis en grand secret à Genève, au printemps de 1944, les re
41 x et de la justice dans le monde. Les mouvements fédéralistes qui se constituent dès lors dans tous nos pays, et qui vont tenir à M
42 De la conjonction d’une vingtaine de « mouvements fédéralistes  », de quelques grands hommes politiques, et de plusieurs centaines de