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problème permanent. Personnaliste en philosophie,
fédéraliste
en politique, œcuménique en religion, au surplus longtemps occupé par
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nistes défendaient alors, par principe, un régime
fédéraliste
. Mais si nous remontons plus haut, jusqu’au règne de François Ier, c’
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ique43 correspond nécessairement une organisation
fédéraliste
de l’Église, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répète
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va mettre aux prises l’étatisme totalitaire et le
fédéralisme
libre. Responsabilité des chrétiens vis-à-vis des marxistes On
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enter. La santé politique et économique s’appelle
fédéralisme
. La santé morale et civique s’appelle personnalisme. La santé religie
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personne dont l’application est une politique du
fédéralisme
. Théologie du mouvement œcuménique Écartons d’abord le malentend
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héologie et de cette philosophie. Politique du
fédéralisme
Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais facile de voir q
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religion ne peut correspondre que l’organisation
fédéraliste
en politique. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normal
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citoyen d’une fédération. La devise paradoxale du
fédéralisme
helvétique : « Un pour tous, tous pour un », est également valable su
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atrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le
fédéralisme
exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres, et le régionali
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mme intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le
fédéralisme
part des groupes locaux (région, commune, entreprises, etc.) et l’œcu
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ce qui est la définition même de l’oppression. Le
fédéralisme
, comme l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la
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pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le
fédéralisme
en remplaçant « âmes » par « Églises » et par « régions ».bo Notre o
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suivantes : l’œcuménisme, le personnalisme et le
fédéralisme
sont les aspects divers d’une seule et même attitude spirituelle. Ils
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la personne et la communauté fédérale. Vouloir le
fédéralisme
sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique
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s accepter l’œcuménisme sans vouloir également le
fédéralisme
, ce serait ne pas accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec tout
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la foi sans les œuvres n’est pas la foi.46 Le
fédéralisme
et le mouvement œcuméniquebp Et maintenant nous voici dans le dra
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ule possibilité qui demeure, c’est l’organisation
fédéraliste
du monde. Elle seule apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois
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es devait trouver sa traduction politique dans un
fédéralisme
plus ou moins accentué selon les nations : Confédération helvétique,
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la philosophie de la personne et la politique du
fédéralisme
sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les vérités disjoi
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appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie
fédéraliste
. Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’intellectuels
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puisse allier la liberté à la communauté. Dans le
fédéralisme
, démocrates et totalitaires de droite et de gauche pourront trouver l
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séparés, et par là même déformés. À mon sens, le
fédéralisme
est la seule possibilité pratique de réaliser la vraie démocratie. Ma
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, printemps 1941, p. 219-233) puis en français («
Fédéralisme
et œcuménisme », Foi et Vie, Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p.
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notre tableau en indiquant au moins ceci : que le
fédéralisme
implique dans l’ordre économique la vitalité des syndicats ouvriers e
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lus concrètes de la démocratie la plus ouverte50.
Fédéraliste
, évolutif, favorable à la recherche scientifique, éducateur de citoye
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nt, pas de doute. Une combinaison vivante du sens
fédéraliste
protestant et du sens universaliste catholique serait de nature à pro
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. 50. Cf. supra, « Le mouvement œcuménique et le
fédéralisme
». 51. Cf. mon livre Man’s Western Quest, Harper & Bros, 1957. E