1 ot « Europe » apparaissait dans un éditorial, les fédéralistes pavoisaient. Aujourd’hui ? Regardez les journaux de ce matin ou n’imp

2 filtration de l’Idée, qui caractérise l’œuvre des fédéralistes depuis vingt ans, évoque un autre sens du mot selon Littré : cheminem

3 s pour fédérer l’Europe. Origines du mouvement fédéraliste Il y eut Sully, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalit

4 Il y eut Victor Hugo, prophétisant l’avènement du fédéralisme  : « La Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot… » Il y eut Proud

5 ue l’on aboutissait à un programme communautaire, fédéraliste , anticapitaliste mais antiétatique. Le grand public nous ignorait. No

6 pit de toutes les censures. Et l’idée d’un avenir fédéraliste de l’Europe devenait, pour beaucoup, le symbole de l’espoir à l’horiz

7 s toute l’Europe un pullulement de petits groupes fédéralistes . On y retrouvait toutes les nuances politiques, nationales et religie

8 tâche qui s’imposait, c’était de fédérer tous ces fédéralistes dispersés. Dès 1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des fédé

9 1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des fédéralistes se constituait et pouvait convoquer pour le mois d’août 1947, à Montr

10 agissait pas, dans son esprit, d’une entreprise «  fédéraliste  » au sens précis, mais plutôt d’une action de propagande destinée à f

11 re organisations suivantes : Union européenne des fédéralistes (présidents H. Brugmans et Ignazio Silone) ; United Europe Committee

12 Au début de novembre 1948, l’Union européenne des fédéralistes réunissait à Rome son deuxième congrès annuel. À Montreux, nous avion

13 discours du président de la République, lui-même fédéraliste convaincu. Le comte Sforza vint à l’une des séances nous parler comme

14 sympathie » pour l’œuvre urgente conduite par les fédéralistes . Peu avant le congrès de Rome, le Comité de coordination des groupeme

15 s, les résistances à vaincre. L’Assemblée.— Les fédéralistes ayant fait triompher à La Haye le principe d’une représentation aussi

16 ion française. Je la nommerais plutôt la position fédéraliste . Car si l’on veut que les peuples soient représentés, c’est que l’on

17 s. Parmi les mesures que défendent la plupart des fédéralistes , signalons l’abaissement progressif des barrières douanières, l’insta

18 ain (à la Baconnière) qui groupe les déclarations fédéralistes des mouvements de la Résistance dans neuf pays.

19 t ; et les déclarations d’intention européenne et fédéraliste tendent à devenir une rhétorique superficielle. Un travail de recherc

20 d’illustrer, avant la lettre, cette règle d’or du fédéralisme formulée par Louis Armand : « Développons en commun ce qui est neuf.

21 e mot clé de la doctrine de Proudhon, ancêtre des fédéralistes européens : participation. Le civisme, c’est la participation active

22 te concrète. Une année plus tard, à Montreux, les fédéralistes se rassemblent, répondant à l’appel de groupes de résistants de droit

23 e action « européenne » initiée par des militants fédéralistes , puis financée par douze gouvernements. Or aux yeux du journal en que

24 ys, sauvegardant leur autonomie, c’est la méthode fédéraliste qui peut fournir la formule de synthèse. Dans le domaine qui nous occ

25 e j’ai toujours été personnaliste en philosophie, fédéraliste en politique, œcuménique sur le plan religieux, et que cela devait me

26 ion de l’Europe semblait à portée de la main. Les fédéralistes ont dû cependant déchanter, et leurs illusions perdues n’ont d’égales

27 tituent l’Europe à mon sens. Les propositions des fédéralistes  ? En réalité, les États ne les ont jamais prises le moins du monde au

28 de 25 États-cantons souverains. Il s’agit là d’un fédéralisme interétatique dépassé et qui ne peut plus jouer à l’échelle européenn

29 blème de la dimension, qui est le problème clé du fédéralisme . L’État-nation se montre à la fois trop grand et trop petit. Il est t

30 la région soit à l’Europe ce qu’a été en fait le fédéralisme à la Suisse : un maintien des cantonalismes avec ce qu’il signifie de

31 ration intercantonale qu’on encourage au nom du «  fédéralisme coopératif », expression pléonastique qui prouve à quel point le cant

32 nt le cantonalisme s’était substitué au véritable fédéralisme , coopératif par essence. Certains préconisent l’unité romande pour fa

33 fiance de ce qui est différent — sous prétexte de fédéralisme justement. La Romandie ne forme pas une région uniforme en tant que t

34 s régionales La région, unité opérationnelle du fédéralisme européen, sera sans doute le thème politique le plus important des pr

35 nmise des fonctionnaires sur l’université. Or, un fédéralisme fondé sur les régions paraît propre à fournir la seule alternative, t