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misé, la communauté au collectivisme forcé, et le
fédéralisme
intégral au stato-nationalisme régnant. Celui-ci célèbre enfin son tr
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l’Europe, bien décidée à transformer en réalités
fédéralistes
immédiates la guerre des États-nations, perdue par tous, et la passio
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etits groupes, associations, mouvements et ligues
fédéralistes
. Leurs chefs, rassemblés à Montreux à l’automne 1947, décident de con
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que de la conjonction d’une dizaine de mouvements
fédéralistes
ou unionistes, de quelques grands hommes politiques et de plus de hui
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pirituelle de l’Europe. ⁂ Cependant, l’entreprise
fédéraliste
n’a cessé de se dégrader à partir des journées de La Haye, chargées d
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ct de la réalité » ! Car ce n’est pas notre idéal
fédéraliste
, mais un modèle d’union très différent, l’« intégration », qui s’est
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politiques d’institutions ne saurait être que le
fédéralisme
, méthode d’union dans la diversité, radicalement contraire à la métho
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ment et à jamais incompatible avec toute solution
fédéraliste
, c’est-à-dire avec toute guérison du mal mortel qu’elle entretient. C
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rait-il d’une invention de Victor Hugo, voire des
fédéralistes
de notre temps, comme certains l’ont finement supposé ? Une cantate p
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je propose de répondre simplement ceci : que les
fédéralistes
européens s’engagent à ne jamais faire aux nations quelles qu’elles s
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e des régimes politiques, c’est de toute évidence
fédéralisme
. Je ne vois pas d’autre formule qui réponde à la double exigence du r
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enu dans sa prison par quelque orthodoxie. 27.
Fédéralisme
et sens de l’histoire En 1863 paraissait le dernier grand ouvrage
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fédérations continentales et d’autre part vers un
fédéralisme
régional. La victime de ce double mouvement apparemment contradictoir
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nvoient l’un comme l’autre à des formules de type
fédéraliste
. À la question que je me posais sur la prophétie proudhonienne, voici
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es bel et bien au seuil d’une ère potentiellement
fédéraliste
. Peut-on dire plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines
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nde et l’Australie. Voilà qui réfute le cliché du
fédéralisme
« désuet ». Mais l’étiquette fédéraliste couvre des marchandises de q
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liché du fédéralisme « désuet ». Mais l’étiquette
fédéraliste
couvre des marchandises de qualités au moins diverses, selon qu’il s’
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t certain que, dans ces trois cas, c’est moins le
fédéralisme
qu’on est en droit d’incriminer que sa trahison pure et simple, ou so
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’un État fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du
fédéralisme
, mais d’un défaut de fédéralisme. Et l’on est en droit de penser que
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s d’un défaut du fédéralisme, mais d’un défaut de
fédéralisme
. Et l’on est en droit de penser que l’application correcte de la méth
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e penser que l’application correcte de la méthode
fédéraliste
rétablirait bientôt ce double mouvement de diastole et de systole, ve
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immunisé contre le virus totalitaire. Mais si le
fédéralisme
apparaît bien comme le remède spécifique au stato-nationalisme, en ce
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lentendus tragiques et ridicules sur le sens du «
fédéralisme
» « Faire l’Europe », oui bien sûr, mais on ne peut pas la faire d
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le que l’union dans la diversité, c’est-à-dire le
fédéralisme
. Mais sitôt le mot prononcé, des hurlements éclatent sur tous les ban
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ite et du Marais à la Montagne. Car pour les uns,
fédéralisme
signifie unification au mépris des diversités, et pour les autres il
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s cultivé qui demande à son Littré le sens du mot
fédéralisme
trouve ceci : Fédéralisme : s. m. Néologisme. Système, doctrine du
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Littré le sens du mot fédéralisme trouve ceci :
Fédéralisme
: s. m. Néologisme. Système, doctrine du gouvernement fédératif. Cet
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e que les deux citations qui l’illustrent : « Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
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« Aux jacobins, on agita gravement la question du
fédéralisme
et on souleva mille fureurs contre les girondins » (A. Thiers, Hist.
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ultivé se voit naturellement porté à condamner le
fédéralisme
interne comme visant à la division de l’État souverain, mais chose cu
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euse, cela ne l’empêche nullement de condamner le
fédéralisme
externe comme visant cette fois-ci à l’intégration totale dans un sup
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n super-État européen. Cette deuxième « idée » du
fédéralisme
, inverse de la première mais non moins fausse, est la plus répandue e
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us répandue en Amérique. Si les Vaudois se disent
fédéralistes
contre Berne, les Québécois se veulent antifédéralistes contre Ottawa
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’histoire américaine. Mon Littré date de 1865 : «
fédéralisme
» y est encore qualifié de « néologisme ». C’était deux ans après le
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ment. Mais pas du tout : le malheur congénital du
fédéralisme
reste d’être un concept dialectique, ambigu, et qui autorise — ou inc
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qu’une journée fût réservée à des travaux sur le
fédéralisme
. Le représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que
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l’Europe tint à déclarer aussitôt que le terme de
fédéralisme
étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter le comité s
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par la suite que ce haut fonctionnaire tenait le
fédéralisme
pour un système d’unification intégrale, sans respect pour les divers
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ent le contraire de ce qu’il est. À l’inverse, le
fédéralisme
est assimilé par beaucoup à une attitude de suspicion envers tout pou
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péen, écrivait récemment : « Ce n’est pas dans le
fédéralisme
, ce n’est pas en se repliant sur elle-même que la Wallonie trouvera s
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fédérale, « parce qu’ici, disait-il, nous sommes
fédéralistes
! ». Pareils malentendus, s’ils sont le fait d’Européens professionne
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es traditions helvètes, que sera-ce ailleurs ? Le
fédéralisme
n’étant ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension de ceci et d
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de clarification des concepts de fédération et de
fédéralisme
. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quelques définitions,
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trois définitions. Je propose d’appeler problème
fédéraliste
une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antin
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de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution
fédéraliste
toute solution qui prend pour règle de respecter les deux termes anti
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éfinies constitue ce que je nommerai la politique
fédéraliste
, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel type d’homm
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éfinition vaut également et intégralement pour le
fédéralisme
, du moins tel que je l’entends, après avoir valu pour la Grèce des gr
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Solitaire et solidaire Notre modèle de pensée
fédéraliste
ainsi posé à la clé de l’histoire européenne, il reste à repérer les
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on retrouve les structures typiques d’un problème
fédéraliste
. À la base de notre analyse, plaçons une conception de l’homme analog
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e toute communauté. 31. Principes de l’analyse
fédéraliste
Dans tous ces domaines d’existence, quels seront les principes de
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ront les principes de méthode dictés par le souci
fédéraliste
de respect des diversités, des conditions contradictoires de la vie,
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ersonnes et la force de la communauté ? L’analyse
fédéraliste
d’une situation part du concret, en ce sens que d’abord elle considèr
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sens, voilà le programme proudhonien de division
fédéraliste
de l’État, inverse exact de l’utopie totalitaire. Au reste, les aires
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niste, c’était le marxisme plus l’électricité, le
fédéralisme
sera l’autonomie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le re
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omet toute l’efficacité de l’enseignement. Remède
fédéraliste
: commencer par réévaluer les dimensions d’une université digne du no
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s allons enfin retrouver le problème classique du
fédéralisme
: comment assurer la cohésion d’un ensemble assez vaste pour pouvoir
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un homme choisit de donner allégeance. 33. Le
fédéralisme
commence C’est dans ce double dynamisme créateur d’unions plus vas
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itués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le
fédéralisme
politique (intra ou interétatique), seul pris en considération par le
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gretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le
fédéralisme
vit d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit p
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t moins encore à épuiser »… Et il ajoutait : « Le
fédéralisme
est autre chose qu’une simple recette juridique ou politique : il est
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générale d’aménagement des relations humaines, le
fédéralisme
tel que je viens de le définir ne fait que commencer. Il n’est pas ma
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ouvrage en collaboration avec Henri Brugmans, Le
Fédéralisme
contemporain : « Le fédéralisme est présence au pouvoir global des él
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enri Brugmans, Le Fédéralisme contemporain : « Le
fédéralisme
est présence au pouvoir global des éléments particuliers — demeurant
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pécificités. » 22. H. Brugmans et P. Duclos, Le
Fédéralisme
contemporain, Paris, 1963, p. l51. a. Nous corrigeons ici une erreur
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e peut être à la rigueur féconde. 35. Critique
fédéraliste
du nationalisme Nietzsche, témoin de la montée de nos délires, écr
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précisément. Appliquons maintenant notre analyse
fédéraliste
à quelques-uns des éléments du nationalisme choisis parmi les plus vi
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les polémiques sur la souveraineté nationale. Le
fédéraliste
ne peut donc adopter, devant la croyance à la souveraineté nationale
68
n » préconisées par Nietzsche. La patrie, pour le
fédéraliste
, est une réalité d’instinct et de sentiment, un fait de naissance et
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enseignement, c’est l’une des premières tâches du
fédéralisme
en Europe : qu’on se le dise dans les écoles normales. Mais le stato-
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ous autorise, par contraste, à décrire l’attitude
fédéraliste
comme un simple retour au respect des libertés et des réalités, comme
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n à y perdre, que vos étrangers ! » Cela dit, les
fédéralistes
doivent-ils engager la bataille sur le thème de « l’abandon des souve
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nationales n’existent plus. J’estime donc que les
fédéralistes
doivent refuser le faux dilemme : souveraineté ou fédération. Et sur
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ore généralement, c’est la manière dont ce régime
fédéraliste
parvint à se faire accepter par les vingt-cinq cantons et demi-canton
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fait demeure : il n’est pas de Constitution plus
fédéraliste
que celle de la Suisse, et pourtant elle garantit la souveraineté de
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strer. En un mot, il faut appliquer la méthode du
fédéralisme
. 38. Défaire et dépasser l’État-nation Puissance ou liberté : c
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onaliste… Tandis qu’en Suisse, patrie (dit-on) du
fédéralisme
intégral, on voit le Jura francophone et catholique se révolter contr
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(Jura), tendances trop souvent confondues avec le
fédéralisme
dont elles sont deux négations ; l’autre d’un dépassement du fédérali
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sont deux négations ; l’autre d’un dépassement du
fédéralisme
interétatique en direction du fédéralisme fonctionnel, formule de l’a
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ment du fédéralisme interétatique en direction du
fédéralisme
fonctionnel, formule de l’avenir européen. Tous ces symptômes révèlen
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ir une union praticable. 45. Une règle d’or du
fédéralisme
Parlant de la mise en place progressive de structures fédérales en
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continent et le plus allergique, semblait-il, au
fédéralisme
à base régionale, la République française une et indivisible. La bibl
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manifeste d’un mouvement qui s’intitule « Pour le
fédéralisme
et le progrès social », je lis ces quelques phrases : Nous réclamons
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que dans le cadre de l’Europe unie, laquelle sera
fédéraliste
ou ne sera pas. Dans cette Europe unie, la représentation du peuple f
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nsif et extensif vers quelque théorie générale du
fédéralisme
. Si l’on tient ces facteurs ensemble en son esprit, on reconnaîtra au
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ntinentales, mondiales). Il apparaît ainsi que le
fédéralisme
politique — cas particulier d’un processus général d’optimisation des
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par tous les moyens admis ou non l’entreprise des
fédéralistes
. Pour eux, nous serons d’abord traîtres à la patrie, que nous soyons
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re. Voilà pourquoi cette région laisse froids les
fédéralistes
intégraux, au nombre desquels je me suis toujours rangé. (Il n’en res
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premier stade, non pas certes de l’ordre nouveau
fédéraliste
, mais de la dissociation inévitable, à plus ou moins brève échéance,
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évoquer la sécurité suisse et ses motifs. Mais le
fédéralisme
va plus loin et conçoit d’autres types et modèles. Essayons de les ap
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ets. Je demande la dissociation et la répartition
fédéraliste
des pouvoirs aujourd’hui concentrés en un seul lieu, accaparés par l’
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ain, par l’État régional. 55. Vers une formule
fédéraliste
de l’État Dans une page essentielle de son Principe fédératif, où
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rdinateurs, nous les avons ! J’ai dit déjà que le
fédéralisme
intégral n’est devenu possible qu’à partir de l’avènement de l’ordina
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, et non plus des États anciens. Et la révolution
fédéraliste
sera là, sans fracas, instaurée dans les faits. Je vois le processus
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t que nous assignons à l’union, nous autres vrais
fédéralistes
européens, est politique au sens écologique du terme, qui évoque l’éq
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nd des différences. L’Europe n’est pas pour nous,
fédéralistes
, un champ de bataille où il s’agit de vaincre ou de mourir, ni un emp
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nos cultures. Seule, la révolution régionaliste,
fédéraliste
, européenne, subordonnant la production à des fins transcendantes et
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epuis vingt-cinq ans. Et c’est pourquoi le projet
fédéraliste
doit accepter d’être dit « révolutionnaire », nonobstant la mode actu
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lgarise et valorise abusivement ce terme. Mais le
fédéralisme
tel que je le conçois est bien moins révolutionnaire parce qu’il dema