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dérations continentales et, d’autre part, vers un
fédéralisme
régional. La victime de ce double mouvement contradictoire, c’est en
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nvoient l’un comme l’autre à des formules de type
fédéraliste
. À la question que je me posais sur la prophétie proudhonienne, voici
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es bel et bien au seuil d’une ère potentiellement
fédéraliste
. Peut-on dire plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines
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nde et l’Australie. Voilà qui réfute le cliché du
fédéralisme
« désuet ». Mais l’étiquette fédérale couvre des marchandises de qual
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st certain que dans ces trois cas, c’est moins le
fédéralisme
qu’on est en droit d’incriminer que sa trahison pure et simple, ou so
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’un État fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du
fédéralisme
, mais d’un défaut de fédéralisme. Et l’on est en droit de penser que
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s d’un défaut du fédéralisme, mais d’un défaut de
fédéralisme
. Et l’on est en droit de penser que l’application correcte de la méth
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e penser que l’application correcte de la méthode
fédéraliste
rétablirait bientôt ce double mouvement de diastole et de systole, ve
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immunisé contre le virus totalitaire. Mais si le
fédéralisme
apparaît bien comme le remède spécifique au stato-nationalisme, il fa
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s cultivé qui demande à son Littré le sens du mot
fédéralisme
trouve ceci : « Fédéralisme : s. m. Néologisme. Système, doctrine du
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Littré le sens du mot fédéralisme trouve ceci : «
Fédéralisme
: s. m. Néologisme. Système, doctrine du gouvernement fédératif. » Ce
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que les deux citations qui l’illustrent : 1) « Le
fédéralisme
était une des formes politiques les plus communes employées par les s
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ique… Il est vrai que mon Littré date de 1865 : «
fédéralisme
» y est encore qualifié de néologisme ». C’était deux ans après le li
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ment. Mais pas du tout : le malheur congénital du
fédéralisme
reste d’être un concept dialectique, ambigu, et qui autorise — ou inc
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qu’une journée fût réservée à des travaux sur le
fédéralisme
. Le représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que
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l’Europe tint à déclarer aussitôt que le terme de
fédéralisme
étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter le comité s
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par la suite que ce haut fonctionnaire tenait le
fédéralisme
pour un système d’unification intégrale, sans respect pour les divers
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ent le contraire de ce qu’il est. À l’inverse, le
fédéralisme
est assimilé par beaucoup à une attitude de suspicion envers tout pou
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péen, écrivait récemment : « Ce n’est pas dans le
fédéralisme
, ce n’est pas en se repliant sur elle-même que la Wallonie trouvera s
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n fédérale « parce qu’ici, disait-il, nous sommes
fédéralistes
! » Si pareils malentendus sont le fait d’Européens professionnels ou
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es traditions helvètes, que sera-ce ailleurs ? Le
fédéralisme
n’étant ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension de ceci et d
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de clarification des concepts de fédération et de
fédéralisme
. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quelques définitions,
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trois définitions. Je propose d’appeler problème
fédéraliste
une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antin
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de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution
fédéraliste
toute solution qui prend pour règle de respecter les deux termes anti
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définis constitue ce que je nommerai la politique
fédéraliste
, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel type d’homm
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éfinition vaut également et intégralement pour le
fédéralisme
, du moins tel que je l’entends, après avoir valu pour la Grèce des gr
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aussi de vraies ondes…) ⁂ Notre modèle de pensée
fédéraliste
ainsi posé à la clé de l’histoire européenne, il reste à repérer les
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on retrouve les structures typiques d’un problème
fédéraliste
. À la base de notre analyse, plaçons une conception de l’homme analog
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ront les principes de méthode dictés par le souci
fédéraliste
de respect des diversités, des conditions contradictoires de la vie,
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ersonnes et la force de la communauté ? L’analyse
fédéraliste
d’une situation part du concret, en ce sens que d’abord elle considèr
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sens, voilà le programme proudhonien de division
fédéraliste
de l’État, inverse exact de l’utopie totalitaire. De plus, les aires
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tait les soviets plus l’électricité. Pour moi, le
fédéralisme
, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le
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compromet l’efficacité de l’enseignement. Remède
fédéraliste
: commencer par réévaluer les dimensions d’une université digne du no
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s allons enfin retrouver le problème classique du
fédéralisme
: comment assurer la cohésion d’un ensemble assez vaste pour pouvoir
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tués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le
fédéralisme
politique (intra- ou interétatique), seul pris en considération par l
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gretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le
fédéralisme
vit d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit p
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t moins encore à épuiser »… Et il ajoutait : « Le
fédéralisme
est autre chose qu’une simple recette juridique ou politique : il est
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générale d’aménagement des relations humaines, le
fédéralisme
tel que j’ai tenté de le définir ne fait que commencer. Il n’est pas
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Henri Brugmans Le Fédéralisme contemporain : « Le
fédéralisme
est présence au pouvoir global des éléments particuliers — demeurant