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igé par lui, et au Collège universitaire d’études
fédéralistes
(Aoste), fondé par le Centre international de formation européenne (d
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ndre par avance impossible la compréhension de ce
fédéralisme
global auquel, pendant plus d’un demi-siècle, Denis de Rougemont a co
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semble, par exemple, impossible de ne pas lier le
fédéralisme
à l’Europe, aux communautés, aux régions, à la culture et, en dernièr
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rticipation civique. 5. Dimension politique et
fédéralisme
10 février 1967 Megalopolis est une sorte de limite, qu’on est en
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prises de décision. Cette ruine des bases de tout
fédéralisme
, de l’autonomie et de la participation, ce triomphe de l’impérialisme
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cité est trop grande. 29 octobre 1965 La santé du
fédéralisme
dépend des dimensions de la cité, par quoi je ne veux pas dire nécess
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bsolument fondamental pour toute la définition du
fédéralisme
. 6. Croissance des villes et participation civique 27 janvier 1
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sont indispensables si on veut faire une société
fédéraliste
, par rapport à l’État central. Ainsi, à la croissance gigantesque, i
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dimension). C’est précisément tout le problème du
fédéralisme
de chercher une formule alliant la liberté et la puissance, à travers
10
re la personne, au sens où je l’ai définie, et le
fédéralisme
. Il s’agira, dans une fédération, d’éduquer, de former un type d’homm
11
ntoue, Bruges, Gand, etc. 9. Unité, diversité,
fédéralisme
26 novembre 1976 Les sources de la culture européenne sont très di
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es régimes politiques, c’est, de toute évidence :
fédéralisme
. Je ne vois pas d’autre forme d’union qui réponde à la double exigenc
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ue toujours ouverte de l’Un et du Divers, dont le
fédéralisme
est la transposition politique. L’idée d’empire est un autre produit
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de l’ordre du faire, de la tâche à accomplir. Le
fédéralisme
correspond à cet objectif, puisqu’il transcrit en actes le paradoxe d
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éfaste. Ainsi, l’État-nation qui, au contraire du
fédéralisme
, dissocie le pôle individuel et le pôle collectif : l’individu se tro
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tionalité, synonyme d’uniformisation, s’oppose le
fédéralisme
basé sur l’union volontaire des communautés et des régions gardant le
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emières expériences pas complètement réalisées de
fédéralisme
; vous trouvez aussi l’idée primitive des soviets, avant que Lénine a
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narcho-syndicalisme d’école espagnole ; enfin, le
fédéralisme
, ou les réalisations qu’on a essayées du fédéralisme au xixe siècle,
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éralisme, ou les réalisations qu’on a essayées du
fédéralisme
au xixe siècle, notamment les États-Unis et la Suisse. J’insiste sur
20
roblème européen est, par définition, un problème
fédéraliste
, n’admettant qu’une solution fédéraliste. 29 octobre 1965 Il est évid
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problème fédéraliste, n’admettant qu’une solution
fédéraliste
. 29 octobre 1965 Il est évident que l’Europe, considérée comme un ens
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tats-nations. 10 juin 1966 Le refus de la formule
fédéraliste
, qui veut des paliers, des communautés successivement articulées, ce
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’on dénonce aujourd’hui trop fréquemment chez les
fédéralistes
, c’était une évolution qui était indispensable. Je voudrais la décrir
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qui répond à ce que l’on attend, c’est la méthode
fédéraliste
. Puisque le fédéralisme se caractérise à la fois par le respect des i
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attend, c’est la méthode fédéraliste. Puisque le
fédéralisme
se caractérise à la fois par le respect des identités diverses et par
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disait. Cela ne s’est pas réalisé, parce que les
fédéralistes
européens, connaissant mal l’histoire du fédéralisme suisse, ont tout
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ralistes européens, connaissant mal l’histoire du
fédéralisme
suisse, ont tout de suite insisté sur la nécessité pour les États-nat
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une extrême maladresse. Dans tous les congrès des
fédéralistes
, Montreux, La Haye et beaucoup d’autres, ils se sont distingués par l
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té et de la diversité est typiquement un problème
fédéraliste
: il s’agit d’unir sans unifier. Actuellement, le principal obstacle
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22 avril 1966 Pour mériter le qualificatif de
fédéraliste
, un régime politique doit respecter, prévoir, et articuler ces trois
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ts de base qui sont indispensables à tout système
fédéraliste
pour qu’il puisse prendre naissance, mais qui sont aussi indispensabl
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onc, le pacte fédéral, c’est le serment sacré. Le
fédéralisme
, au sens où j’emploierai le mot, à la fois large et très précis, a pr
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conscience, sa théorie en tout cas. La chose, le
fédéralisme
, a existé, a fonctionné plus ou moins bien, plutôt mal que bien en gé
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cinq siècles. 11 novembre 1966 J’appelle problème
fédéraliste
une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antin
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nt justice au maximum. J’appelle ensuite solution
fédéraliste
toute solution qui cherche à respecter les deux termes antinomiques,
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titue ce que j’appellerai maintenant la politique
fédéraliste
, au sens le plus large. 18 février 1966 Il y a, dit-on en termes phil
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ntre la philosophie personnaliste et la politique
fédéraliste
. Dans les deux cas, le problème est toujours de définir ce qui distin
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s s’en déclarent les adeptes et les militants, le
fédéralisme
est une attitude de pensée et une méthode de conduite plus qu’une doc
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de répugnance à se laisser définir que montre le
fédéralisme
est très normale, puisqu’il n’est justement pas un système simple, dé
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se laissent pas faire à coups de définitions). Le
fédéralisme
, bien au contraire, est une manière d’arranger les relations entre le
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arités. Il ne peut donc y avoir une définition du
fédéralisme
qui serait la seule vraie. Il y a d’une part, des expériences déjà ré
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xxe siècle pour qu’on arrive à la possibilité du
fédéralisme
au sens absolument moderne du terme. Le fédéralisme ne pouvait naître
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déralisme au sens absolument moderne du terme. Le
fédéralisme
ne pouvait naître réellement, malgré ce qu’on croit, qu’au xxe siècl
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ues qui nous permettent d’envisager des solutions
fédéralistes
dans toutes sortes de domaines, pas seulement celui des relations ent
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deux étapes différentes, deux sens différents du
fédéralisme
. La première étape va de 1789 à 1792. Durant celle-ci, le mot de fédé
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sens unitaire, qu’il y a toujours dans le mot de
fédéralisme
. La célèbre Fête de la Fédération au Champ-de-Mars, près de l’actuell
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du mouvement unitaire français. À ce moment-là, «
fédéralisme
» est pris dans un sens favorable, mais erroné. Et puis, cela change
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aris, aux extrémistes jacobins, prend le nom de «
fédéralisme
». C’est-à-dire que ce sont les jacobins qui accusent les girondins,
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défenseurs des libertés provinciales, d’être des
fédéralistes
dans le sens séparatiste ; donc, il y a eu un changement de signe. Et
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ion insultante. Voilà donc les deux sens du mot «
fédéralisme
», cette ambiguïté que nous retrouvons toujours avec le fédéralisme,
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te ambiguïté que nous retrouvons toujours avec le
fédéralisme
, les uns le voyant comme quelque chose qui veut uniquement unir des é
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ent. Les girondins sont décapités à cause de leur
fédéralisme
, et dès lors, le terme sera affecté, en France, d’un arrière-goût de
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on nationale. 20 janvier 1967 En Suisse, le mot «
fédéralisme
» a pris le sens presque exclusif d’autonomie locale, alors qu’en Fra
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ement de dissociation, de décentralisation. 3.
Fédéralisme
et diversités 20 octobre 1965 Je ne saurais trop insister sur cett
55
fier étant l’acte impérialiste, unir étant l’acte
fédéraliste
. 22 avril 1966 L’unité, c’est l’objet de la vision, de l’idéal, et c’
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77 Il y a complémentarité parfaite des notions de
fédéralisme
et de tolérance. Le principe de tolérance s’est trouvé ouvrir la voie
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trouvé ouvrir la voie aux premiers théoriciens du
fédéralisme
, c’est-à-dire précisément de l’union dans la diversité, je dirais pre
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l’État-nation est le pouvoir sur autrui ; dans le
fédéralisme
, il s’agit de pouvoir sur soi-même, d’où liberté. Dans la mesure où l
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sur soi-même, d’où liberté. Dans la mesure où le
fédéralisme
est authentique, c’est-à-dire liant par pacte des communes diverses,
60
, puis mondiale. 13 mai 1977 Le véritable sens du
fédéralisme
, c’est le régime politique où les provinces, les régions, les cantons
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l’électricité », moi je dirais volontiers : « le
fédéralisme
, ce sont les pouvoirs locaux plus les machines électroniques ». Et vo
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lectroniques ». Et voilà pourquoi, à mon sens, le
fédéralisme
ne fait que commencer, sous nos yeux, et a finalement beaucoup moins
63
r la complexité de la vie moderne ! Tandis que le
fédéralisme
, avec son respect des diversités, je dirai plus, son goût des diversi
64
s ces conquêtes techniques vont dans le sens d’un
fédéralisme
moderne, c’est-à-dire d’un régime politique qui, loin de vouloir effa
65
’introduction suivante des éditeurs : « L’idée du
fédéralisme
est très ancienne et caractéristique de la culture européenne, bien q
66
t relativement récent (fin du xviiie siècle). Le
fédéralisme
n’est en aucune manière un système figé, définissable une fois pour t
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” en 1790), soit au séparatisme (l’accusation de “
fédéralisme
” contre les girondins en 1792). Plus qu’une notion juridique ou un mo
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juridique ou un mode d’organisation politique, le
fédéralisme
est une attitude, une manière d’aborder les problèmes. Lorsqu’une que
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des fédérations. Denis de Rougemont voit dans le
fédéralisme
un système mieux adapté que le centralisme et le dirigisme à la compl
70
rd’hui plus qu’hier la mise en œuvre de solutions
fédéralistes
. »
71
rmettre quelque chose qui s’oppose aujourd’hui au
fédéralisme
, c’est-à-dire la formation de l’État national, au sens moderne, et la
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que les Germains apportent les valeurs de base du
fédéralisme
, d’autre part, ils apportent quelque chose qui sera l’ennemi numéro u
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quelque chose qui sera l’ennemi numéro un de tout
fédéralisme
. 14 janvier 1972 Le moment révolutionnaire du christianisme n’est qu’
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nouvelle de voir les choses. De cette manière, le
fédéralisme
est révolutionnaire par rapport à l’ordre traditionnel que constitue,
75
n entre liberté et responsabilité appelle donc le
fédéralisme
, à la fois garant des libertés de chacun et fondé sur l’engagement de
76
echerche d’une illusoire synthèse, par un système
fédéraliste
où l’autorité de l’État a précisément pour but de garantir les libert
77
vez terme à terme dans les définitions du système
fédéraliste
. En effet, le fédéralisme se définit comme un paradoxe continuel. Il
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définitions du système fédéraliste. En effet, le
fédéralisme
se définit comme un paradoxe continuel. Il est à la fois l’autonomie
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tre, de convenance essentielle, entre personne et
fédéralisme
; il semble que la définition de l’homme comme personne soit précisém
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la définition de l’homme qu’il faut à un système
fédéraliste
. 7 novembre 1969 Quand l’homme s’est mis à calculer, à prévoir, à avo
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ique ; il n’est plus question de tension. Dans le
fédéralisme
ou dans la notion de la personne, c’est tout à fait différent, puisqu
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teur d’une éducation spécifiquement européenne ou
fédéraliste
serait donc de former et de promouvoir des hommes à la fois libres et
83
elle personne et qui est le module de tout régime
fédéraliste
. 4 février 1966 C’est au Moyen Âge, vers les xie , xiie , xiiie sièc
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forme de pensée et d’aménagement public qu’est le
fédéralisme
. 18 novembre 1966 Après Boèce, il y eut toutes sortes d’écoles de pen
85
au type de régime bien articulé que j’appelle le
fédéralisme
, est ce que toute une école de philosophes de la vie politique entre
86
gime, de tout problème, de toute solution de type
fédéraliste
. Cet homme doit être en fait continuellement en garde contre une doub
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re 1966 Nous trouvons dans la personne ou dans le
fédéralisme
, parce que ce sont deux réalités bipolaires, les mêmes possibilités d
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osition, son engagement intellectuel en faveur du
fédéralisme
, des régions, de l’écologie, contre l’État-nation, la destruction de
89
de communauté. Selon Denis de Rougemont, c’est le
fédéralisme
qui se trouve favoriser le mieux l’essor de la personne. En effet, co
90
r de la personne. En effet, comme la personne, le
fédéralisme
est le produit d’une tension entre deux pôles antinomiques et irréduc
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es et la cohérence du tout. Comme la personne, le
fédéralisme
est confronté à deux déviations majeures : le renoncement à la respon
92
Voilà le principe fondamental de toute théorie du
fédéralisme
. Il s’ensuit que le problème politique revient à imaginer, décrire, p
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ories théologiques dans les catégories de base du
fédéralisme
. 2 février 1968 La Révolution française marque un seuil dans l’évolut
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orcée et uniformisée ; pour l’autre que j’appelle
fédéralisme
, la vraie finalité de la société, c’est l’homme, c’est la liberté des
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revanche, chez tous les penseurs de la tradition
fédéraliste
, on retrouvera les principes exactement inverses, c’est-à-dire l’unio
96
ires congénitalement à une bonne compréhension du
fédéralisme
. Ce sont les familles d’esprit nationalistes, traditionalistes et com
97
ville Proudhon Bakounine Marx — de l’opposition
fédéralisme
/ totalitarisme Fédéralistes personnalistes, intégraux et européens T
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x — de l’opposition fédéralisme / totalitarisme
Fédéralistes
personnalistes, intégraux et européens Totalitarismes de toutes coule
99
nce de fédérations, ou de régimes tendant vers le
fédéralisme
— car pluralisme va, bien entendu, avec fédéralisme, de même que jaco
100
déralisme — car pluralisme va, bien entendu, avec
fédéralisme
, de même que jacobinisme va avec militarisme et totalitarisme. Le typ
101
ême coup les buts que l’on veut atteindre ? 8.
Fédéralisme
13 novembre 1964 Je verrais à droite une insistance sur le fédéral
102
re 1964 Je verrais à droite une insistance sur le
fédéralisme
interne contre l’État despotique, mais qui se combine très souvent av
103
t toutes ses théories politiques qui demandent un
fédéralisme
interne et qui s’opposent avec une farouche violence aux pays étrange
104
nom d’un nationalisme qui est aussi fort que son
fédéralisme
interne. À gauche, on voit se développer l’idée d’un fédéralisme exte
105
erne. À gauche, on voit se développer l’idée d’un
fédéralisme
externe contre la souveraineté absolue des États, et on constate que
106
planificateur, qui ne se préoccupe pas du tout de
fédéralisme
interne en France, mais qui se préoccupe fortement de lutter contre l
107
u type jacobin, dont il a hérité, mais il veut un
fédéralisme
international ; et l’on sait que ces deux écoles vont jouer un rôle e
108
i peuvent encore paralyser tous les élans vers le
fédéralisme
, la fédération du continent, mais qui ne peuvent plus rien sauver.
109
la personne” libre et responsable débouche sur le
fédéralisme
par association volontaire de ces communautés de base entre elles. Co
110
ossible entre puissance et liberté, unitarisme et
fédéralisme
, soldat politique et citoyen. Le choix de la puissance est un choix c
111
hoix individuel et communautaire : c’est celui du
fédéralisme
qui n’uniformise pas, car les unions volontaires supposent l’existenc
112
qu’à une seule forme politique bien définie : le
fédéralisme
, union dans la diversité, union pour sauvegarder les diversités des m
113
fédérations continentales. Voilà donc le modèle
fédéraliste
de la Cité européenne : la complexité des régions rendra justice à se
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que la fédération future de l’Europe, ce sera le
fédéralisme
plus les ordinateurs. 30 mai 1969 Les réalités ethniques et linguisti
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est aujourd’hui l’unité opérationnelle de base du
fédéralisme
européen, et à ce titre, elle va devenir le thème politique le plus i
116
novembre 1970 La région, unité opérationnelle du
fédéralisme
européen, sera sans doute le thème politique le plus important des pr
117
nmise des fonctionnaires sur l’université. Or, un
fédéralisme
fondé sur les régions paraît propre à fournir la seule alternative, t
118
r l’université dans beaucoup de pays d’Europe. Un
fédéralisme
basé sur les régions paraît de nature à fournir l’alternative à la pl
119
), et permettra l’instauration d’un nouvel ordre,
fédéraliste
, basé sur ces communautés favorisant l’engagement réel de la liberté