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x provisoire. C’est d’elles que naît l’appel à la
fédération
. Et si les hommes d’État qui se trouvent chargés d’administrer l’ONU
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mbre d’entre nous de douter de la naissance d’une
fédération
européenne. Mais ce qui me paraît important et encourageant tout à la
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isse illustre très clairement. En effet, les mots
fédération
et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les
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s qui, d’une manière tout empirique, ont formé la
fédération
suisse. Et je vais les choisir parmi ceux qui me paraissent applicabl
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état présent de l’Europe. Premier principe. — La
fédération
ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatr
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certains « grands » s’arroger l’initiative d’une
fédération
continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, d
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eurs kilomètres carrés. Quatrième principe. — La
fédération
n’a pas pour but d’effacer les diversités et de fondre toutes les nat
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r propre. Elles comprendraient aussi que dans une
fédération
, elles n’auraient pas à se mélanger, mais au contraire à fonctionner
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rganique et vivant. Enfin, sixième principe : Une
fédération
se forme de proche en proche, par le moyen des personnes et des group
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tre ou par le moyen des gouvernements. Je vois la
fédération
européenne se composer lentement, un peu partout, et de toutes sortes
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te à nouveau l’ONU, que cela empêche de vivre. La
fédération
européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
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érêts de leur nation contre le reste du monde. La
fédération
sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
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des 22 cantons. Ce serait impraticable. Ces deux
fédérations
sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
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pourront jamais l’être, ils s’apercevront que la
fédération
est non seulement possible, mais facile à réaliser, et rapidement, co
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le congrès de Montreux9 : « Vous y croyez à cette
fédération
de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de la vouloir. « Mais
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n mot d’ordre s’en dégage. Quelques faits La
fédération
de l’Europe est inscrite dans les faits les plus neufs de ce siècle,
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nière un peu différente : « Vous y croyez à cette
fédération
de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête d’un sourire compli
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, nous constatons que ce sont sans contredit : la
fédération
suisse, et les royaumes démocratiques et socialistes du Nord, Scandin
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alentendu ! Ne demandons pas l’instauration d’une
fédération
européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
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us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de
fédération
européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
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fédération européenne imaginable qu’en vue d’une
fédération
mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff