1
e professeur Rappard, qui ajoutait : L’idée d’une
fédération
européenne est maintenant une idée américaine, qui aurait trouvé son
2
rononcé son discours, donc avant que l’idée d’une
fédération
européenne soit devenue américaine, M. Rappard avait encore été un de
3
ellement inférieur à notre commerce avec d’autres
fédérations
comme les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent
4
et si comme le prétend M. Rappard l’idée de cette
fédération
européenne est une idée américaine, notre adhésion à l’Europe unie ne
5
bund européen me semble tout aussi erronée. Cette
fédération
n’est pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte contre une lig
6
le le souhaite. Elle n’est pas plus opposée à une
fédération
plus vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pou
7
Reste le problème de notre neutralité dans une
fédération
européenne ? Reconnaissons qu’à suivre les suggestions de M. Rappard,
8
répétant qu’un noyau fédéral fait obstacle à une
fédération
plus étendue, ils ont contre eux les leçons de l’Histoire entière et
9
le canton qui a été le dernier à se rallier à la
fédération
suisse en 1848. Jusqu’à cette date, Neuchâtel était une principauté d
10
si fut fait. Mon discours publié en brochures par
Fédération
fut largement répandu parmi les militants du nouveau mouvement, l’Uni
11
Luxembourg ? Naturellement. Je suis aussi pour la
fédération
des Six. Il est conforme à la doctrine et surtout à la pratique fédér
12
a Suisse ne soit le dernier pays à entrer dans la
fédération
européenne. Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la fédérati
13
Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la
fédération
est ferme et solide. Et ce sera aussi l’aboutissement de ce que j’ai
14
u. Non point que le projet de CED et le projet de
fédération
qui est sa vraie base aient jamais été considéré comme monnaie d’écha
15
tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur
fédération
, ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
16
as unie en temps utile si les efforts présents de
fédération
des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) C
17
doivent refuser le faux dilemme : souveraineté ou
fédération
. Et sur la base d’une expérience historique probante, je leur propose
18
je leur propose une solution pratique. Parmi les
fédérations
réussies, on peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Chacun
19
veraineté nouvelle et bien réelle au niveau de la
fédération
. Tout cela me paraît plein d’enseignements pour l’Europe d’aujourd’hu
20
urement verbale. Ils vont réclamer, au lieu de la
fédération
, une simple confédération, croyant dissimuler derrière ce petit préfi
21
ionaliste. u. « Fédéralisme et nationalisme »,
Fédération
, Paris, n° 116-117, septembre-octobre 1954, p. 1-16.
22
aire qu’eût représenté l’exigence immédiate d’une
fédération
politique. C’était pratiquement se rallier à la méthode britannique,
23
emple pour l’Europe (octobre 1956)ae Parmi les
fédérations
réussies, l’on peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Tout
24
olitique fédéral a pris naissance en 1848 ? Une
fédération
qui garantit leur souveraineté aux fédérés Jusqu’à cette date, la
25
Ibid., p. 83. ae. « Un exemple pour l’Europe »,
Fédération
, Paris, octobre 1956, p. 596-598.
26
auditeurs, vous allez entendre le manifeste de la
Fédération
des écrivains hongrois. Ici la Fédération des écrivains hongrois : À
27
e de la Fédération des écrivains hongrois. Ici la
Fédération
des écrivains hongrois : À tous les écrivains du monde, à tous les sa