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ibre. Mais comment passe-t-on de la personne à la
fédération
? On ne devient pas une personne toute seule dans une caverne. La per
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importantes par leurs dimensions et leur coût la
fédération
grandit allant jusqu’au continent. Tout cela se tient. De la personne
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, de la communauté à la région, de la région à la
fédération
de régions, à la fédération européenne, et même pour certains objets
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on, de la région à la fédération de régions, à la
fédération
européenne, et même pour certains objets trop vastes comme la protect
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trop vastes comme la protection des océans, à la
fédération
mondiale. Le fédéralisme préconise donc de résoudre chaque problème a
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quoiqu’en étroite interaction : l’un tendant à la
fédération
de nos peuples à l’échelle continentale, l’autre à la restauration ou
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les sont les étapes obligées de l’avènement d’une
fédération
continentale : c’est autant dire, de la paix de l’Europe, condition d
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ussolinien et du stalinisme, par l’exigence d’une
fédération
européenne dépassant les prérogatives de l’État-nation. Mais ce n’est
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C’est impossible… Pour l’Europe, je vois donc une
fédération
de régions, une fédération continentale européenne qui, à son tour, p
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rope, je vois donc une fédération de régions, une
fédération
continentale européenne qui, à son tour, peut se fédérer avec d’autre
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ne qui, à son tour, peut se fédérer avec d’autres
fédérations
. Dans votre livre, vous avez résumé trois schémas d’organisation : l
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lui de la Confédération helvétique et celui de la
fédération
des États-Unis. Vous démontrez très bien la différence d’esprit entre
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méricain. Mais l’Amérique n’est plus vraiment une
fédération
parce qu’elle est beaucoup trop grande. Toutefois, les Américains ont
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de survie de l’Europe est dans son union, dans sa
fédération
, sur la base même de ses différences. Si elle n’arrive pas à se fédér
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ions possibles. J’ajoute que, pour moi, faire une
fédération
de l’Europe, une union réelle sur la base de la seule unité existante
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i à d’autres secteurs, on arrivera à une sorte de
fédération
continentale. Voyons cela de plus près, et de plus loin à la fois.
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’Europe ne peut s’unir que selon la formule d’une
fédération
(à cause de ses diversités et pour les sauvegarder). 3. Toute formule
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é de défense locale, sur tout le territoire de la
fédération
européenne. Sans vouloir entrer dans la discussion très complexe des
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’elle reste suisse, qu’elle garde son identité de
fédération
fondée sur l’autonomie des communautés de base, communes et plus tard
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évident que ni l’écologie, ni les régions, ni la
fédération
européenne n’ont d’avenir séparable de celui des deux autres : ces tr
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gions et l’Europe comme dernier palier, avant une
fédération
mondiale, requise à beaucoup d’égards, et sur laquelle aussi certains
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raient sous ma propre critique de l’utopie. Toute
fédération
, toute organisation fédérative est et doit rester complexe, parce qu’
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s vicinaux, à la région, les grandes routes, à la
fédération
(de régions ou nationale), les autoroutes. On peut aller plus loin, n
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s. On peut aller plus loin, naturellement, que la
fédération
européenne. Un certain nombre de tâches sont trop grandes pour être r
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tâches sont trop grandes pour être réglées par la
fédération
européenne, et pour celles-là, il faut des agences mondiales. Je rapp
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des petites autonomies et le pouvoir des grandes
fédérations
: c’est un seul et même mouvement qui crée les deux. Une seule chose
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latin du pacte de 1291, qui est la base de notre
fédération
: cela se dit universitas. Voilà qui m’a toujours frappé. D’autant pl
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l’unité donc, sur laquelle nous pouvons bâtir une
fédération
européenne, c’est l’unité de culture. Nous avons une culture commune,
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uis de les fédérer en régions, ensuite en grandes
fédérations
continentales, finalement, en une fédération mondiale. Quel est le bu
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des fédérations continentales, finalement, en une
fédération
mondiale. Quel est le but général de tout cela ? C’est la paix. Si vo
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ale ; ni même la faim, ni même les épidémies. Les
fédérations
existantes n’ont jamais été formées par des catastrophes, mais par la
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autant devenir un corps uniforme et homogène. La
fédération
suisse s’est formée en vue de constituer la force nécessaire pour fai
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oissent, les communautés s’élargissent : régions,
fédérations
de régions, fédérations continentales… Et nous arrivions à l’Europe,
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s’élargissent : régions, fédérations de régions,
fédérations
continentales… Et nous arrivions à l’Europe, « terre des hommes » et
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d’appuyer de tous leurs efforts la création d’une
fédération
européenne ainsi que « les hommes et les gouvernements qui travaillen
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e des régions, en tant qu’unités de base de toute
fédération
imaginable de l’Europe. Et nous déplorions la difficulté — surhumaine
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ière fois depuis que l’homme existe, — soit d’une
fédération
des peuples de la planète, d’abord par continents, puis à l’échelle m
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que j’allais y revenir) comme condition de toute
fédération
d’une Europe ouverte sur le monde. J’ai eu ici la très heureuse surpr
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s que celle de communauté, de régions et de leurs
fédérations
jusqu’à l’échelle d’une fédération européenne — ou encore l’idée d’un
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s et de leurs fédérations jusqu’à l’échelle d’une
fédération
européenne — ou encore l’idée d’un service civil libérant de son escl
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p comment, engagé dans la lutte militante pour la
fédération
de nos peuples. À mes amis fédéralistes, dont beaucoup avaient milité
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ainsi de suite jusqu’au niveau continental d’une
fédération
de l’Europe. L’idée générale n’étant pas de créer une puissance nouve
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de l’Europe et de son union réalisée à temps : la
fédération
de nos peuples. À cette union s’oppose le dogme de la souveraineté ab
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init l’État soviétique comme un régime de « libre
fédération
de peuples égaux en droits », ouvert « à toutes les républiques sovié
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tre républiques : Russie, Ukraine, Biélorussie et
Fédération
transcaucasienne (qui comprend l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Géorgie
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vicinaux ; à la région, les grandes routes ; à la
fédération
, les routes continentales. Autre exemple : le sauvetage du lac Léman,