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s leurs différences essentielles. Si demain notre
fédération
s’établit à Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments moderne
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anant des intéressés, que les gouvernements ou la
fédération
s’attachent à leur rôle d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de
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eté sans limites des nations. En vérité, c’est la
fédération
qu’ils craignent, incapables qu’ils sont de l’imaginer comme autre ch
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use de ces maux, ceux qui entendent sauver par la
fédération
le meilleur de notre culture : non point la tolérance indifférente, m
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assez bien l’extrême confusion des débats sur la
fédération
de l’Europe. Le fédéralisme est beaucoup moins une doctrine qu’une pr
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on la doctrine mais l’attitude fédéraliste. 1. La
fédération
des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéralisation interne :
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tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur
fédération
, ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
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u d’autres peuples et d’autres coutumes — dans la
fédération
austro-hongroise — il attendait de la participation de son pays au gr
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nons les pays neutres de l’Europe ; adhérer à une
fédération
qui serait neutre aussitôt que faite, n’entraînerait plus pour eux nu
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ous nos pays envahis que s’est nouée l’idée d’une
fédération
libre, mettant fin tout d’abord aux aventures des États-nations décha
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rouvent une langue commune. Cela n’empêche pas la
fédération
suisse de tourner rond : elle n’est pas une affaire de sentiment, ni
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s fédérer d’abord les efforts nécessaires pour la
fédération
. ao. Rougemont Denis de, « Sur l’Europe à faire (Le point de vue
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devait résulter toute l’action ultérieure pour la
fédération
de l’Europe. Rien, ou presque rien dans la presse. Ainsi, Montreux ne
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s symboles d’intérêt général européen : l’idée de
fédération
, dès le Pacte de Grütli, les grands cols du centre des Alpes, la papa
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ques-uns, qui en feront un jour quelque chose.
Fédération
ou confédération ? À ceux qui ont coutume de poser cette question
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édération des États-Unis ». Il définit ensuite la
fédération
comme « union politique d’États », et il donne pour exemple « la fédé
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olitique d’États », et il donne pour exemple « la
fédération
américaine ». D’où l’on conclut qu’une seule et même réalité correspo
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l’étant entre elles — encore que la définition de
fédération
soit inexacte, puisqu’elle ne mentionne que l’union et ne dit rien de
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es constituantes n’aurait pas lieu d’être appelée
fédération
. Ce serait simplement une union. Si l’on répète qu’en dépit du Littré
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ion helvétique est le type même d’une authentique
fédération
, et tous les organes communs à ses vingt-cinq États (dont la souverai
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vrai dire, ceux qui insistent pour préférer à la
fédération
(« cette utopie ») une confédération (« plus réaliste ») seraient bie
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nité nationale et de transformer la France en une
fédération
de petits États. » Aux yeux du Français cultivé et qui tient à savoir
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, lié de deux manières contradictoires à celui de
fédération
. Pour les porte-paroles des Français d’Algérie, l’intégration signifi
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ne peut vouloir à la fois l’absolu national et la
fédération
supranationale. On ne peut vouloir à la fois l’intégration de l’Algér
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ulé Mario et le Magicien. Les partis dans une
fédération
Tout cela n’est pas imaginable dans un régime fédéraliste, qui est
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litique et non politicien. Le Parlement, dans une
fédération
, tient toute son existence des États membres et de quelques partis re
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est l’essence même du régime. Les partis dans une
fédération
étant bien moins des partis pris universels que des parties constitua
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ù l’on prendra le pouvoir. Au contraire, dans une
fédération
, un parti de doctrine générale se verrait condamné à rester faible, m
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dis qu’on n’aura pas à l’imposer aux partis d’une
fédération
, qui voient en elle la condition de leur succès. L’exécutif exécut
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chronique du mois dernier, sur la question de la
fédération
ou de la confédération. Il semble bien que les nationalistes soient a
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vernants. Contre cela, luttons en commun pour une
fédération
sincère. 133. 74 % d’opposants en novembre 1962. 134. Cette expres
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qui rédige, pendant les Cent-Jours, le projet de
fédération
européenne137 que signe — hélas ! il est trop tard ! — Napoléon. Et s
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le et même indispensable dans la neutralité d’une
fédération
. Il n’y a pas une chance qu’on nous offre cela, si nous, Suisses, ne
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litique. Et c’est à quoi le gouvernement de notre
fédération
se refuse avec vigilance, non parce qu’il est mauvais, mais au contra
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antages du « petit » État, unité de base de toute
fédération
, ont de grandes chances d’être confirmées — et sans doute de s’étendr
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concerterait avec elles les termes d’un projet de
fédération
politique de l’Europe entière. Ce projet, compatible par définition a
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rès simple. Les mêmes raisons qui veulent qu’une
fédération
soit gouvernée par un collège, et non par un seul homme, veulent que
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s une capitale, mais bien un District fédéral. La
fédération
européenne n’étant pas une création sur table rase, mais l’aboutissem
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evenant le District européen. Les autorités de la
fédération
européenne ont leur siège dans ses villes principales, Zurich, Genève
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nementales, et ne revendique rien de moins qu’une
fédération
politique, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne sauraient êtr
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nts parlementaires de dix nations, et demandé une
fédération
des peuples, au lieu d’une simple société de gouvernements). Dans cet
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érer que cette union sera le premier pas vers une
fédération
mondiale. L’influence des idées fédéralistes est également sensible d
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emploi, à cinq reprises, des mots « l’union ou la
fédération
» pour désigner la future Europe. Cependant, les rares précisions qu’
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re nous, il devient très clair, désormais, que la
fédération
européenne ne se fera jamais sur la base « réaliste » des États-natio
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tes (comme les régions) ou plus vastes (comme une
fédération
continentale). À l’intérieur de ses frontières, qu’il déclare naturel
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je radicalise indûment l’antithèse État-nation /
fédération
, ramenée au dilemme Puissance ou Liberté comme finalités de l’union.
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-nation. En instaurant les régions en deçà, et la
fédération
au-delà. Il faut distribuer et répartir l’État aux différents niveaux
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transports, les relations globales avec d’autres
fédérations
continentales. Et vous noterez que je ne parle pas de relations ou d’
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ice à ses fécondes diversités, et l’ampleur de la
fédération
exprimera l’unité millénaire de sa culture. Dira-t-on que ce programm