1 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
1 qui écrivait : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations , ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » C’était ver
2 ur donner ses assises morales et doctrinales à la fédération européenne. C’est alors qu’apparurent en France les premiers groupes
3 la question : « Qu’a-t-on fait jusqu’ici pour la fédération de l’Europe ? » cet historique succinct permet donc de répondre : nou
4 faite par des ministres. Et cela ne va pas à une fédération , mais à quelques mesures empiriques (ils disent : pratiques) qui ne p
2 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
5 r le but et qui ont osé lui donner son vrai nom : fédération . Les progrès surprenants de l’idée fédéraliste parmi les députés euro
6 éjà déclarer qu’il s’orientera nettement vers une fédération finale. Il est clair qu’une formule fédérale implique certaines limit
3 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
7 nue célèbre : « Le xixe siècle ouvrira l’ère des fédérations , ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » Dans quelle
8 e sommes-nous engagés après un siècle ? Celle des fédérations et de l’harmonie des peuples, ou celle d’une renaissance des particul
9 s par en haut et par en bas, d’une part, vers des fédérations continentales et, d’autre part, vers un fédéralisme régional. La vict
10 e s’ils disent s’inspirer du propre exemple de la fédération des cantons suisses ! Il est certain que dans ces trois cas, c’est mo
11 « qui a rapport à une confédération ». Quant à «  fédération  », c’est simplement « union politique d’États » (mais on a soin de pr
12 nité nationale et de transformer la France en une fédération de petits États. » Pour le Français cultivé, donc, la cause est jugée
13 e de tout effort de clarification des concepts de fédération et de fédéralisme. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quel
14 auto-réglage) comme cellule de base des ligues et fédérations . Voilà qui est proprement occidental : devant ce même problème de l’U
15 studium de la Sorbonne au xiiie siècle) puis une fédération de ces petites unités en départements, et je retrouve ici les solutio
16 oins long terme — les unités de base de la future fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe
17 distincts et reconnaissables — dont se compose la fédération . Il est une symbiose sans confusion ni disparition des spécificités.