1 e même pas. Les Églises locales s’organiseront en fédérations , délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po

2 ns précis où je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel

3 Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des fédérations de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que

4 sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes

5 ; milice au service du principe constituant de la fédération — et c’est pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons.

6 c. Il est important de rappeler que l’armée d’une fédération ne conserve sa raison d’être que si l’on croit à cette fédération et

7 nserve sa raison d’être que si l’on croit à cette fédération et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redoutables. Il es

8 est ce « reste » justement qui donne un sens à la fédération , donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les arm

9 se risquerait d’entraîner la dislocation de notre fédération , si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la néces

10 nes prises de position peut-être, les bases de la fédération européenne. L’illustrer, c’est le réaliser, ici et maintenant, et dan

11 ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la fédération de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition. Fédération veut dire :

12 on de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition. Fédération veut dire : union dans la diversité. Le mot fédéralisme, en Suisse ro

13 sur l’union. Quand je parle de fédéralisme et de fédération , j’entends à la fois union et autonomie des parties qui s’unissent ;

14 bien de rester des idées « en l’air ». L’idée de fédération européenne par exemple. Essayons donc de la faire redescendre dans le

15 otre action, à hauteur d’homme. 3. Promouvoir une fédération , ce n’est pas créer un nouvel ordre systématique, simple de lignes, c

16 as de résumés traduits. 4. Prenons maintenant la fédération suisse au seul titre d’exemple enseignant pour l’Europe. En vérité, c

17 seulement de non-agression.) D’où vient que cette fédération ait triomphé de toutes les crises d’une histoire violente et complexe

18 e qu’il ne faut pas faire si l’on veut réussir la fédération d’Occident. 8. Le premier enseignement négatif de notre petite expéri

19 faut renoncer à tout système pour promouvoir une fédération . Il faut partir d’une connaissance aussi intime que possible des dive

20 égémonie éducatrice et organisatrice de la future fédération . Beaucoup de gens s’imaginent, hors de Suisse, que l’Europe ne peut ê

21 nt sans cesse toute tentative hégémonique dans la fédération , et cela dès les premiers jours, dès le temps où les Waldstätten s’un

22 tre la France et l’Angleterre soit le germe d’une fédération . Il est certain que ce germe sera tué si l’un de ces États, ou tous l

23 s États, ou tous les deux ensemble, conçoivent la fédération comme un corps dont ils seraient la tête. C’est le renoncement à tout

24 t à toute idée d’hégémonie qui est créateur de la fédération . 10. Le fédéralisme est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducati

25 le résoudre le conflit permanent au sein de toute fédération  : celui qui oppose le pouvoir central et l’autonomie des régions fédé

26 e conscience vigilante des buts derniers de toute fédération . 12. Le troisième enseignement négatif que nous devons tirer de l’exp

27 leur amour… sinon de leur avidité. Construire la fédération européenne, ce sera peut-être simplement développer tout d’abord, et

28 s gardent aussi leur légitimité relative.) 13. La fédération européenne, si elle se fait, sera faite par des personnes, et non poi

29 us apte qu’aucun autre à préparer les bases de la fédération européenne. (Un « personnel » : il faut sauver ce mot de sa déchéance

30 avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant un