1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 l’économique et la culturelle : — la paix par la fédération , jugulant l’anarchie des États souverains ; — la prospérité par une é
2 ’obstruction experte des États. Nous voulions une fédération continentale, politique, culturelle, sociale, économique, c’est-à-dir
3 -nation au profit des régions d’une part, de leur fédération d’autre part, ces deux réalités complémentaires ayant pour fin non pa
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
4 ffective : commune et entreprise, région, nation, fédération continentale…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe, telle qu’e
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
5 enue célèbre : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations , ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » Dans quelle
6 e sommes-nous engagés après un siècle ? Celle des fédérations et de l’harmonie des peuples, ou celle d’une renaissance des particul
7 is par en haut et par en bas, d’une part vers des fédérations continentales et d’autre part vers un fédéralisme régional. La victim
8 e s’ils disent s’inspirer du propre exemple de la fédération des cantons suisses ! Il est certain que, dans ces trois cas, c’est m
9 nité nationale et de transformer la France en une fédération de petits États. « Aux jacobins, on agita gravement la question du fé
10 e de tout effort de clarification des concepts de fédération et de fédéralisme. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quel
11 auto-réglage) comme cellule de base des ligues et fédérations . Voilà qui est proprement occidental : devant ce même problème de l’U
12 tudium de la Sorbonne au xiiie siècle), puis une fédération de ces petites unités en départements ad hoc, et je retrouve ici les
13 stinées à devenir les unités de base de la future fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe
14 distincts et reconnaissables — dont se compose la fédération . Il est une symbiose sans confusion ni disparition des spécificités. 
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
15 tes (comme les régions) ou plus vastes (comme une fédération continentale). À l’intérieur de ses frontières, qu’il déclare naturel
16 doivent refuser le faux dilemme : souveraineté ou fédération . Et sur la base d’une expérience historique probante, je leur propose
17 je leur propose une solution pratique. Parmi les fédérations réussies, on peut citer la Suisse, sans soulever d’objections. Chacun
18 veraineté nouvelle et bien réelle au niveau de la fédération . Tout cela vaut pour l’Europe d’aujourd’hui, tout cela nous indique
19 je radicalise indûment l’antithèse État-nation / fédération , ramenée au dilemme puissance ou liberté comme finalités de l’union.
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
20 IV. Vers une fédération des régions Dédicace Procuste, brigand de l’Attique, étendait sur
21 tionale, comme Marx l’avait dit, ni le siècle des fédérations , comme Proudhon l’avait prévu, mais bien le siècle des nations, est-c
22 -Bretagne envisage sans fièvre sa mutation en une fédération d’autonomies administratives, parlementaires, exécutives et budgétair
23 pires réussis de notre temps se trouvent être des fédérations  : les USA et l’URSS. Poussons plus loin le paradoxe : la Suisse elle-
24 ncent à leur souveraineté absolue au profit d’une fédération qui les protège. C’est ce second parti qu’ont adopté en 1848 les ving
25 as fait un seul pas effectif en direction de leur fédération politique. Force est donc de penser que dans leur nature même, quelqu
26 Liège-Maastricht-Aachen… 49. Des régions à la fédération Imaginons maintenant que dans ces métropoles, peu à peu, se formen
27 et culturelle que les bureaux de la capitale, la fédération de l’Europe se révélera immédiatement possible. Il se peut que cette
28 ns de la Seconde Guerre mondiale. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Europe » — comme les communes libres médi
29 nce, ce « remplacement » des États-nations par la fédération , cela ne se fera point par le jeu spontané du « mouvement de l’histoi
30 écisif et de passer à l’élaboration du plan d’une fédération européenne composée d’unités régionales. Cette étape me paraît décis
31 complexe de Procuste la région plus petite et la fédération plus vaste. Désormais, les stato-nationalistes auront à se défendre s
32 voit en revanche que la région articulée dans une fédération continentale : a) retrouve sa vocation particulière jadis réduite ou
33 uérant ; b) trouve aux échelons supérieurs de la fédération les possibilités de participer à des tâches plus vastes (continentale
34 on saura déjà qui a gagné. c) Le seul projet de fédération qui ait réussi en Europe, la Suisse, a été conçu, formé et accouché e
35 la région passera presque nécessairement par les fédérations nationales, et d’abord par la supranationalité et ses institutions ét
36 légeance patriotique. Neuchâtel fait partie de la fédération suisse : mon passeport et mon allégeance nationale sont donc suisses.
37 elons géographiques : commune, province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédérations (Europe). Il faut aller
38 province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédérations (Europe). Il faut aller plus loin.Washington 1° Les po
39 on), fédérations restreintes, enfin fédération de fédérations (Europe). Il faut aller plus loin.Washington 1° Les pouvoirs politiqu
40 -nation. En instaurant les régions en deçà, et la fédération au-delà. Il faut garder l’État, protéger les nations, mais défaire le
41 fédérale et les relations globales avec d’autres fédérations continentales. (On notera que je ne parle pas de relations ou d’affai
42 rpenteurs, suffisait à l’État-nation (et même aux fédérations interétatiques) du xixe siècle. Les réalités de l’Europe des cent ré
43 , national, fédéral et continental. Le niveau des fédérations « nationales » de régions ouvre un autre champ de recherches. Il s’ag