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enue célèbre : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des
fédérations
, ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » Dans quelle
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e sommes-nous engagés après un siècle ? Celle des
fédérations
et de l’harmonie des peuples, ou celle d’une renaissance des particul
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s par en haut et par en bas, d’une part, vers des
fédérations
continentales et, d’autre part, vers un fédéralisme régional. La vict
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e s’ils disent s’inspirer du propre exemple de la
fédération
des cantons suisses ! Il est certain que dans ces trois cas, c’est mo
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« qui a rapport à une confédération ». Quant à «
fédération
», c’est simplement « union politique d’États » (mais on a soin de pr
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nité nationale et de transformer la France en une
fédération
de petits États. » Pour le Français cultivé, donc, la cause est jugée
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e de tout effort de clarification des concepts de
fédération
et de fédéralisme. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quel
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auto-réglage) comme cellule de base des ligues et
fédérations
. Voilà qui est proprement occidental : devant ce même problème de l’u
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studium de la Sorbonne au xiiie siècle) puis une
fédération
de ces petites unités en départements, et je retrouve ici les solutio
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oins long terme — les unités de base de la future
fédération
continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe
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distincts et reconnaissables — dont se compose la
fédération
. Il est une symbiose sans confusion ni disparition des spécificités.