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sté, l’État-nation souverain sur toutes choses et
gens
dans le cadre de ses frontières, l’État-nation tel que nous l’avons f
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e est-il un lien naturel entre la Provence et les
gens
qui habitent du côté du Centre ? On dit absolument n’importe quoi pou
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à l’idée de région. J’ai pensé, avec beaucoup de
gens
, au lendemain de la guerre, qu’il était vital de « faire l’Europe » c
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hétérogènes, hétéroclites. J’ai très peur que des
gens
qui voudraient ressusciter les anciennes provinces essaient de les fa
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e pas que les Américains et les Russes soient des
gens
pires que nous, je pense que la colonisation est pire que tout. Quand
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nement pas dans votre esprit, mais dans celui des
gens
qui l’ont mise en circulation, l’erreur fondamentale de ce que l’on a
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bureaux indépendamment de toute consultation des
gens
sur place. Ça, je crois que c’est incontestable. À mon sens, il aurai
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-ce que ça veut dire ? Quand je pousse un peu les
gens
qui défendent ce point de vue, ils finissent par me dire « il faut qu
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non une finalité. Ce n’est pas cela qui meut les
gens
, qui les motive : faire une chose petite ! Ce qui les motive, c’est d
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le : les pétroliers, et ça embarrasse beaucoup de
gens
. Mais il existe des sociétés qui ont un tout autre mode de développem
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n l’appâtant par des salaires trop forts pour des
gens
qui ne sont pas doués pour le genre de travail offert ». À travailler
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après la crise du pétrole, parce que je vois des
gens
conscients de la nécessité d’exploiter toutes les formes d’énergie qu
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sent uniquement la puissance, non pas le bien des
gens
ni le bien de la région, finalement. Je crois que si l’on veut passer
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à fait exacte. Il n’est pas exact de dire que les
gens
ne sont motivés que par des questions de « fric » ou de pouvoir d’ach
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Il suffit d’un changement dans l’information des
gens
pour amener un changement dans la mentalité. C’est l’essentiel, tout
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ité. C’est l’essentiel, tout tient à cela. Et les
gens
s’apercevraient qu’il y a mille choses dans la vie beaucoup plus impo
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ont plus de centre, qui n’ont plus de rues où les
gens
puissent se rencontrer, depuis que les places sont devenues des parki
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s lieux physiques où se formait l’opinion, où les
gens
se rencontraient, où ils formaient spontanément des groupes, où l’on
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que dans un état de société très morbide, où les
gens
n’ont plus de raison de vivre personnelle. Il ne s’agit pas de refair
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s’imposant comme un cadre de l’extérieur sur les
gens
. Il faut faire le contraire, c’est-à-dire faire sortir la communauté
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cela qui est important, partir d’en bas… Mais les
gens
ont changé, ont quitté leur région, quitté leur ville… En Suisse, qui
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it considéré comme la limite extrême pour que les
gens
restent encore maîtres de leur destin civique. Mais avec l’Empire d’A
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munes. Il n’y avait plus l’agora sur laquelle les
gens
pouvaient se réunir : il fallait déléguer les pouvoirs. Les gens se r
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se réunir : il fallait déléguer les pouvoirs. Les
gens
se réunissaient par quartier selon leurs professions. Ils étaient mis
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ci était alors gérée par un nombre décroissant de
gens
, finalement par un seul tyran. Cela, c’est une loi que Jean-Jacques R
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mpératifs X et Y, c’est leur affaire. Souvent les
gens
n’aiment pas être responsables de leur sort, surtout quand on les cac
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Breton, cette faculté qu’il avait d’insulter les
gens
sans aucune espèce de « raison ». En fait, après la sortie du « coupa
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en vue de quelles fins faut-il créer l’union des
gens
de l’Europe, tels qu’ils sont, ou tels qu’ils peuvent devenir, dans u
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firmes de l’âme ou des débiles du spirituel, tous
gens
de pouvoir faible ou nul sur soi-même ; ceux qui ne s’aiment pas eux-
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héodore Strawinsky [préface] (1974)c Quand les
gens
de plume (ou mieux, de mots) parlent des gens de pinceau (ou mieux, d
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les gens de plume (ou mieux, de mots) parlent des
gens
de pinceau (ou mieux, de formes), il serait décent qu’au lieu d’en pr
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ticipé à la fondation de l’URSS. On enfermait ces
gens
et on leur disait : vous prétendez n’avoir jamais rien dit contre Sta
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c’est que vous êtes capable de le faire. Mais ces
gens
représentaient peut-être un danger politique pour Staline. Ils connai
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tion. Ils voudraient non seulement influencer les
gens
dans leur comportement mais aussi dans leurs pensées. Les Russes et l
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onditionnement. Et sans doute lorsqu’on prend les
gens
par grandes masses on ne peut pas gouverner autrement. Cette « nécess
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lustraient des croyances populaires, citaient les
gens
qui faisaient l’ordre dans la cité, étaient eux aussi proches du pouv
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donc plus puissant ? Quelle nécessité ? Quand les
gens
qui vont construire Verbois nous expliquent qu’il y a une nécessité,
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en c’est bien parce qu’il permet d’influencer les
gens
. Même aux États-Unis où la radio et la TV ne sont pas aux mains de l’
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se de toutes sortes de moyens pour influencer les
gens
. Partout l’État veut imposer sa norme. Ces défauts sont peut-être moi
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resser un plan d’actions communes à mener par les
gens
du pays de Gex, de Genève, des deux Savoie, en partie du Bas-Valais,
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e problèmes seraient à résoudre sur place par des
gens
de la région, avec l’aide des élus locaux. Par exemple le problème de
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difficulté, avec le fédéralisme, c’est que peu de
gens
savent réellement ce que c’est. Il est presque totalement méconnu hor
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universitas en latin, c’est-à-dire l’ensemble des
gens
et des biens d’une vallée). Elles se sont alliées entre elles, non pa
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soyeurs de la démocratie ». Je ne sais pas si les
gens
qui ont écrit des choses pareilles connaissent la légende de Guillaum
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optimiste sur les possibilités d’endoctriner les
gens
. Je ne me fais pas d’illusions : d’une manière générale, les hommes f
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le ils renoncent aux centrales nucléaires. Si les
gens
ne sont pas capables d’entendre un discours raisonnable, comme celui
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Deffand, qui écrit : On trouve encore parmi les
gens
de condition inférieure de bons ménages mais, parmi les gens de quali
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dition inférieure de bons ménages mais, parmi les
gens
de qualité, je ne connais pas un seul exemple d’affection réciproque
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t. En gros, cela voulait dire : si l’on tient les
gens
par le fric, on les tiendra par la peau. À l’inverse, quand de Gaulle
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ait tenu à Francfort, et auquel participèrent des
gens
aussi différents que Philippe Lamour, Harro Schulze Boysen, le premie
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révenir. C’est ce qui me distingue de beaucoup de
gens
qui adorent jouer les Cassandre. Ce sont d’ailleurs généralement les
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es différences ? Or, le plus aberrant est que les
gens
ne se posent même pas de questions aussi simples que cela. La guerre
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connais plus ou moins intimement beaucoup de ces
gens
, qui sont des gens honnêtes et détestent mentir dans la vie courante
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ins intimement beaucoup de ces gens, qui sont des
gens
honnêtes et détestent mentir dans la vie courante ; mais une fois qu’
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des mensonges énormes. Comme ce sont souvent des
gens
très importants et très intelligents, ils ne peuvent pas ne pas le sa
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Ça n’est plus un problème, ça a été réglé. » Les
gens
qui profèrent ces mensonges savent très bien que — comme le dit un pr
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t ce qui me frappe dans tout cela : c’est que des
gens
qui se connaissent tous entre eux se comportent comme s’ils s’étaient
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soulevez ainsi est doublement grave, car tous les
gens
dont vous parlez sont — à des degrés et à des titres divers — des sci
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ons à la question : quel but poursuivent tous ces
gens
qu’ils n’osent pas afficher ? La puissance. La puissance de qui ? La
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ur qui faire l’unité c’était conquérir le plus de
gens
qu’on pouvait, devenir toujours plus fort pour aller conquérir plus l
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ntons. C’est vrai dans la mesure seulement où les
gens
renoncent à être responsables et rêvent de se décharger de leurs resp
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e pendant longtemps j’ai été moins écouté que des
gens
qui ont fait des palinodies éclatantes, ce qui attire beaucoup l’atte
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nier moment, à plusieurs reprises, mais quand les
gens
le sauront, ils seront obligés de réfléchir et peut-être que ça les f
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qu’une guerre atomique n’éclate pas… Beaucoup de
gens
disent qu’une telle guerre est impossible, qu’on n’utilisera pas les
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Nous avons de nos jours une opposition entre les
gens
qui veulent la puissance (au niveau des États-nations surtout) et ceu
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ropéens, chez les jeunes surtout. Des milliers de
gens
sont mobilisés par les thèmes de l’écologie, du régionalisme, de la c
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ns à propos du nucléaire. On met dans la tête des
gens
l’idée qu’ils ne peuvent pas comprendre… Je les invite à méditer un a
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nfers qu’il voudrait tuer le plus grand nombre de
gens
possible pour avoir de la compagnie. Conscience branchée sur le mo