1
réer une espèce de consensus autant que possible.
Gouverner
pour moi, c’est piloter, c’est orienter, et orienter vers une directi
2
s ça contre la phrase de Pompidou que je cite : «
Gouverner
, c’est contraindre. » Quelle phrase affreuse ! C’est la première phra
3
ien. La toute première phrase, les premiers mots.
Gouverner
, c’est contraindre, point. Et il donne comme exemples le service mili
4
ité de notre civilisation et s’il affirme que “se
gouverner
vaut mieux qu’être bien gouvernés” (un slogan des autonomistes écossa
5
affirme que “se gouverner vaut mieux qu’être bien
gouvernés
” (un slogan des autonomistes écossais), c’est pour nous amener à la r
6
rmement (capitaliste ou communiste, la méthode de
gouverner
varie mais relève du même pouvoir) : l’éducation, la recherche, la co
7
l’affectivité. Et ces créations à leur tour vont
gouverner
nos sensibilités. « Combien d’hommes seraient amoureux s’ils n’avaien
8
l ne s’agit plus de vaincre mais de convaincre. «
Gouverner
, c’est contraindre », écrivait Georges Pompidou au seuil de son recue
9
s instituer le service militaire obligatoire. Ils
gouvernaient
pourtant. Était-ce par la contrainte ? Mais de quelle nature ? Et s’e
10
t le libre débat, seul capable de créer l’union.
Gouverner
c’est coordonner l’action simultanée d’éléments variés, dans le respe
11
s adeptes, quelques-uns seulement veulent régner,
gouverner
. Mais la plupart veulent être gouvernés, sécurisés, et ils aiment la
12
t régner, gouverner. Mais la plupart veulent être
gouvernés
, sécurisés, et ils aiment la puissance comme un toit, comme un père,
13
self governed than well governed » (mieux vaut se
gouverner
qu’être bien gouvernés). Quel est le rapport énergie-autonomie ? Est
14
governed » (mieux vaut se gouverner qu’être bien
gouvernés
). Quel est le rapport énergie-autonomie ? Est-il vrai qu’un surcroît