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s été capable de susciter. Il arrive que le mythe
gouverne
les faits d’histoire pour le meilleur et pour le pire, comme il gouve
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stoire pour le meilleur et pour le pire, comme il
gouverne
dans nos existences les passions et souvent les décisions vitales. Ma
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aillis ou intendants, leurs créatures, tentent de
gouverner
le pays. Or, ces baillis sont presque tous choisis dans la classe des
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r l’action, dès l’origine, c’est la passion de se
gouverner
soi-même. D’où les ligues, conclues ou renouvelées, chaque fois que l
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et plus tard à cette caste patricienne qui allait
gouverner
nos cantons jusqu’aux débuts du siècle dernier. On a vu le rôle histo
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u en tout cas, appartenant à des familles aptes à
gouverner
dans leur canton, car celles-là seules pouvaient lever des régiments.
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s littéraire, des cantons primitifs de la Suisse,
gouvernés
par une Landsgemeinde ? Eh bien, durant l’époque dite patricienne de
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x informés. Résumons-nous. Le refus de se laisser
gouverner
par autrui est sans doute à la base des Ligues. Nous avons vu qu’il s
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on toujours plus marquée entre familles « aptes à
gouverner
» et simples résidents, entre riches et pauvres, la transmission héré
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ats complets, agricoles et urbains, mais toujours
gouvernés
par les autorités de la ville. Le Valais, grande vallée aux mœurs vio
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oyant administre l’État, on ne saurait dire qu’il
gouverne
les Suisses, et c’est très bien. Mais dans le domaine de la culture,
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l que les conservateurs qui s’en réclament et qui
gouvernent
ce canton depuis le Moyen Âge. Le type même de l’homo alpinus : des c
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mêmes raisons qui veulent qu’une fédération soit
gouvernée
par un collège, et non par un seul homme, veulent que son centre ne s