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qu’il soit nécessaire d’aller dans le détail. Qui
gouverne
les quelque dix millions d’habitants de la région parisienne ? les 12
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disées » et formant la « mégamachine » chargée de
gouverner
le monde de demain. 58. « Staline, ô toi qui fais lever le soleil !
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nt restera sans valeur, inutile ou dangereux pour
gouverner
, inexistant aux yeux d’une science honnête, mais encore il continuera
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État mondial régnera aux approches de l’an 2000,
gouverné
par « des hommes compétents et rationnels ». Sa Découverte du futur d
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nir est totalement imprévisible, ne prétendez pas
gouverner
. Mais si l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner
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l’avenir est entièrement connu, que sert alors de
gouverner
? En fait, les termes de l’antinomie ne sont pas aussi radicaux. Il s
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sont là, difficiles à détruire mais impossibles à
gouverner
; infecté par nos créations, plutonium et virus résistants ; surpeupl
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de réponses libres à la nécessité universelle de
gouverner
: il s’agit d’orienter, de guider, d’ouvrir ou d’inventer la voie, no
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d’État, et ressassent que c’est là « le secret de
gouverner
». Autant dire qu’ils ignorent ce secret, et qu’ils bluffent. Gouvern
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re qu’ils ignorent ce secret, et qu’ils bluffent.
Gouverner
, en démocratie, serait s’expliquer pour convaincre — et non contraind
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10Passage de la personne à la cité
Gouverner
, c’est orienter Le but ultime de la cité ou société humaine organi
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e, qui définissent le style stato-nationaliste de
gouverner
. « Gouverner, c’est contraindre », écrivait Georges Pompidou120 bien
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ssent le style stato-nationaliste de gouverner. «
Gouverner
, c’est contraindre », écrivait Georges Pompidou120 bien assuré de s’e
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ussi lourd que les motivations incompréhensibles.
Gouverner
, c’est en somme conduire les hommes collectivement dans des voies et
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a puissance et non de leurs libertés. La devise «
gouverner
c’est contraindre » avoue la réalité de l’État-nation : car contraind
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ystème serait amorcé. J’imagine au contraire que
gouverner
, dans le nouveau style que j’appelle, devienne l’art d’arbitrer entre
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’épanouissement des personnes. J’imagine donc que
gouverner
ne soit plus synonyme de contraindre, mais de prévoir et d’orienter e
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monde » mais de servir les habitants de la cité.
Gouverner
par orientation évoque l’art du pilote au gouvernail. Il dispose et c
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fiance. En revanche, le capitaine d’une galère ne
gouverne
que par la contrainte qu’il exerce sur ses forçats, à l’encontre de l
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uns voudraient que l’État opprime correctement («
gouverner
, c’est contraindre », mais dans le cadre du Droit !) ; les autres, qu
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, qui est l’affaire du souverain — peuple ou roi.
Gouverner
signifie piloter : cela ne peut se faire et n’a de sens qu’en mouveme
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14L’autogestion politique « Se
gouverner
vaut mieux qu’être bien gouvernés » Les régions, en dernière analy
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itique « Se gouverner vaut mieux qu’être bien
gouvernés
» Les régions, en dernière analyse, sont l’expression de la volont
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». Better self-governed than well governed (« Se
gouverner
plutôt qu’être bien gouvernés »), dit un slogan des autonomistes écos
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well governed (« Se gouverner plutôt qu’être bien
gouvernés
»), dit un slogan des autonomistes écossais. « La politique fut d’abo
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égion en tant qu’État-nation réduit, c’est-à-dire
gouverné
par un pouvoir unique et omnivalent s’exerçant sur tous les secteurs
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ion de l’enseignement. Car nos États-nations sont
gouvernés
par les manuels qui ont formé nos chefs d’État. L’un de ces derniers
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s ses structures, mais dès lors ce sont elles qui
gouvernent
. Surtout si l’on se trouve être secrètement, inconsciemment peut-être
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compte pas « objectivement ». Les structures qui
gouvernent
ces deux nations relèvent d’une seule et même implacable logique : ce
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atisé. 185. « L’Europe aspire visiblement à être
gouvernée
par une commission américaine. » Regards sur le monde actuel, Gallima