1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 qu’il soit nécessaire d’aller dans le détail. Qui gouverne les quelque dix millions d’habitants de la région parisienne ? les 12
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
2 disées » et formant la « mégamachine » chargée de gouverner le monde de demain. 58. « Staline, ô toi qui fais lever le soleil ! 
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
3 nt restera sans valeur, inutile ou dangereux pour gouverner , inexistant aux yeux d’une science honnête, mais encore il continuera
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
4 État mondial régnera aux approches de l’an 2000, gouverné par « des hommes compétents et rationnels ». Sa Découverte du futur d
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
5 nir est totalement imprévisible, ne prétendez pas gouverner . Mais si l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner 
6 l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner  ? En fait, les termes de l’antinomie ne sont pas aussi radicaux. Il s
6 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
7 sont là, difficiles à détruire mais impossibles à gouverner  ; infecté par nos créations, plutonium et virus résistants ; surpeupl
8 de réponses libres à la nécessité universelle de gouverner  : il s’agit d’orienter, de guider, d’ouvrir ou d’inventer la voie, no
9 d’État, et ressassent que c’est là « le secret de gouverner  ». Autant dire qu’ils ignorent ce secret, et qu’ils bluffent. Gouvern
10 re qu’ils ignorent ce secret, et qu’ils bluffent. Gouverner , en démocratie, serait s’expliquer pour convaincre — et non contraind
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
11 10Passage de la personne à la cité Gouverner , c’est orienter Le but ultime de la cité ou société humaine organi
12 e, qui définissent le style stato-nationaliste de gouverner . « Gouverner, c’est contraindre », écrivait Georges Pompidou120 bien
13 ssent le style stato-nationaliste de gouverner. «  Gouverner , c’est contraindre », écrivait Georges Pompidou120 bien assuré de s’e
14 ussi lourd que les motivations incompréhensibles. Gouverner , c’est en somme conduire les hommes collectivement dans des voies et
15 a puissance et non de leurs libertés. La devise «  gouverner c’est contraindre » avoue la réalité de l’État-nation : car contraind
16 ystème serait amorcé. J’imagine au contraire que gouverner , dans le nouveau style que j’appelle, devienne l’art d’arbitrer entre
17 ’épanouissement des personnes. J’imagine donc que gouverner ne soit plus synonyme de contraindre, mais de prévoir et d’orienter e
18 monde » mais de servir les habitants de la cité. Gouverner par orientation évoque l’art du pilote au gouvernail. Il dispose et c
19 fiance. En revanche, le capitaine d’une galère ne gouverne que par la contrainte qu’il exerce sur ses forçats, à l’encontre de l
20 uns voudraient que l’État opprime correctement («  gouverner , c’est contraindre », mais dans le cadre du Droit !) ; les autres, qu
21 , qui est l’affaire du souverain — peuple ou roi. Gouverner signifie piloter : cela ne peut se faire et n’a de sens qu’en mouveme
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
22 14L’autogestion politique « Se gouverner vaut mieux qu’être bien gouvernés » Les régions, en dernière analy
23 itique « Se gouverner vaut mieux qu’être bien gouvernés  » Les régions, en dernière analyse, sont l’expression de la volont
24  ». Better self-governed than well governed (« Se gouverner plutôt qu’être bien gouvernés »), dit un slogan des autonomistes écos
25 well governed (« Se gouverner plutôt qu’être bien gouvernés  »), dit un slogan des autonomistes écossais. « La politique fut d’abo
26 égion en tant qu’État-nation réduit, c’est-à-dire gouverné par un pouvoir unique et omnivalent s’exerçant sur tous les secteurs
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
27 ion de l’enseignement. Car nos États-nations sont gouvernés par les manuels qui ont formé nos chefs d’État. L’un de ces derniers
28 s ses structures, mais dès lors ce sont elles qui gouvernent . Surtout si l’on se trouve être secrètement, inconsciemment peut-être
29 compte pas « objectivement ». Les structures qui gouvernent ces deux nations relèvent d’une seule et même implacable logique : ce
30 atisé. 185. « L’Europe aspire visiblement à être gouvernée par une commission américaine. » Regards sur le monde actuel, Gallima