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compte, et qui, de ce fait même, se distingue du
groupe
naturel, et s’isole. Le groupe primitif, la tribu, est lié par le lie
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e, se distingue du groupe naturel, et s’isole. Le
groupe
primitif, la tribu, est lié par le lien du sang, des morts communs, e
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pper à la terreur originelle, aux liens sacrés du
groupe
, et par là même à son principe de tyrannie. Ce mouvement d’arrachemen
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criminels, car ils ont profané l’élément sacré du
groupe
. On les expulse : voilà les premiers individus. Ceci est important :
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l’individualisme. L’individu s’était abstrait du
groupe
naturel ; l’État liquide les groupes naturels subsistants, atomise en
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t abstrait du groupe naturel ; l’État liquide les
groupes
naturels subsistants, atomise encore plus la société, afin qu’aucune
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e, que nous pourrons le mieux départager les deux
groupes
de régimes qui s’affrontent aujourd’hui. Le premier groupe est celui
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régimes qui s’affrontent aujourd’hui. Le premier
groupe
est celui des nations qui respectent l’Église et la personne. Nous y
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ve sa pleine réalité et sa mesure qu’au sein d’un
groupe
humain, ni trop vaste ni trop étroit. Il n’est pas bon que l’homme so
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de trop vaste, ne se sent plus porté au sein d’un
groupe
. Déraciné, il flotte, il erre, il n’offre plus de résistance aux cour
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ui a des semblables. Rester soi-même au sein d’un
groupe
, être un homme libre et pourtant relié, c’est l’idéal de l’homme occi
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société. Raisons d’espérer : la culture et les
groupes
Je voudrais vous dire, maintenant, les raisons que j’ai d’espérer,
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des Églises parce qu’elles sont le type même des
groupes
au sein desquels la culture d’Occident a toujours trouvé ses mesures.
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dent a toujours trouvé ses mesures. Bien d’autres
groupes
, je le sais, sont à l’œuvre. Mouvement des groupes d’Oxford, mouvemen
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roupes, je le sais, sont à l’œuvre. Mouvement des
groupes
d’Oxford, mouvement des groupes personnalistes, répandus en France et
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re. Mouvement des groupes d’Oxford, mouvement des
groupes
personnalistes, répandus en France et en Suisse, et vingt autres mouv
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ctiviste. C’est dans cette volonté de recréer des
groupes
à la mesure de la personne, matériellement et moralement, que je vois
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ste. Le fédéralisme, en effet, suppose des petits
groupes
, et non des masses, et c’est seulement au sein d’un groupe qu’une voc
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t non des masses, et c’est seulement au sein d’un
groupe
qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose
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exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des
groupes
diversifiés, et par là même il offre tous les avantages de la toléran
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s non pas ses inconvénients : car chacun, dans le
groupe
où il est né, ou dans le groupe qu’il a choisi, peut donner le meille
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r chacun, dans le groupe où il est né, ou dans le
groupe
qu’il a choisi, peut donner le meilleur de soi-même, aller au terme d
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26. Il est curieux de noter, à ce propos, que le
groupe
de l’Ordre nouveau avait déduit, de ses principes fondamentaux, un pr
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brasser, c’est celui de l’Europe entière, non tel
groupe
de puissances voisines. Or l’Europe est un idéal, une civilisation et
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, le mouvement personnaliste français (surtout le
groupe
de l’Ordre nouveau) me paraît avoir indiqué la seule méthode praticab
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ire du fédéralisme sain. Il est essentiel que les
groupes
, ou les individus qui les composent, gardent le droit, le souci et le
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ogramme restreint, représentant une région, ou un
groupe
d’activités apparentées, ou une tendance religieuse, ou des intérêts