1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 , le contraire de l’impérialisme d’un homme, d’un groupe ou d’une nation. La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses can
2 ils élargirent leur alliance primitive. Les trois groupes de communes d’Uri, Schwyz et Unterwald s’aperçurent d’abord de la néc
3 d’une ville plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de cantons aux intérêts communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs d
4 du « fossé moral » qui se creusait entre les deux groupes linguistiques. Le miracle fut que la violence des passions politiques
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
5 e, et c’est l’appartenance simultanée à plusieurs groupes ou communautés, dont les limites ne sont pas les mêmes. La formule du
6 oppent la dispersion et l’interpénétration de ces groupes , dans la faculté de choix qui se trouve laissée à chacun, que le cito
7 holique est faible ou inexistant, comme Berne. Le groupe des Jeunes paysans constitue son aile gauche. Quant aux Indépendants,
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 chimistes, pharmacologues et biologistes. Le seul groupe Interpharma, de Bâle, disposait en 1939 de 35 instituts de recherches
4 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
9 ance mutuelle dans laquelle vivent les différents groupes , tant linguistiques que religieux, ne paraît nullement frapper les Su
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
10 le problème des minorités ne se pose pas : chaque groupe étant simultanément minoritaire par rapport à l’ensemble des autres,
11 bventions, a donné un regain de vitalité au petit groupe qui le parlait, et qui se voyait menacé de décadence rapide. En l’abs
12 vérifiable et certain, c’est que chacun des trois groupes romand, alémanique, et tessinois, se distingue bien nettement du gran
13 ts, le quatrième catholique. Cet émiettement d’un groupe déjà si restreint — moins d’un million d’habitants, rappelons-le — n’
14 ables, dont se réclament alternativement les deux groupes , la Confédération commettrait un suicide en épousant la cause de l’un
15 onales illimitées, les luttes de puissances et de groupes de puissances dans l’impuissance générale, tout tend à confirmer, aux