1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 rlant dans le désert et pour l’avenir, mais à des groupes de militants en plein combat ; et non plus à des vœux, mais à des vol
2 ît, dans tous nos pays, un foisonnement de petits groupes , associations, mouvements et ligues fédéralistes. Leurs chefs, rassem
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 lent trop à tous les autres hommes pour former un groupe distinct. Voyons ces trois espèces d’arguments. Naissance ? — « On a
4 gue, puis à la Renaissance l’école, l’atelier, le groupe local dont faisait partie un artiste dans telle ville d’art ; non pas
5 étroitement apparentées (à la seule exception du groupe finno-ougrien) par leurs racines indo-européennes, grecques, latines,
6 a commune et de la région, d’un plan national, de groupes de régions transnationaux, de conventions passées à l’échelle mondial
7 me ; la théorie des quanta en physique, celle des groupes et celle des ensembles en mathématiques ; la sociologie et les grande
8 e, imposée à tous par l’État. Comparée à ces deux groupes de cultures homogènes, uniformes et sacrées, la culture de l’Europe n
9 martial aux champs. Ici on ne voit plus de petits groupes de deux ou trois paysans qui fument tout en cheminant lentement vers
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
10 res, et ce caractère va se transmettre à tous les groupes qu’il formera avec d’autres hommes, ses semblables. Ces groupes devro
11 formera avec d’autres hommes, ses semblables. Ces groupes devront être à leur tour à la fois autonomes et solidaires : pour eux
12 communs, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communautés plus vast
13 t à souhaiter l’adoption, comme module, de petits groupes ou unités de base de douze à quinze étudiants autour d’un enseignant
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
14 t-nation ? C’est soumettre toute une nation ou un groupe de nations conquises par l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
15 e elle-même est un empire réussi, en tant qu’elle groupe sous une égide suprême et arbitrale (supranationale) une pluralité d’
16 é des allégeances, soit d’une personne, soit d’un groupe ou d’une région. L’État-nation voulait tout faire coïncider sous la s
17 rope composée d’États-nations. Distinguons quatre groupes parmi les « difficultés » qu’ils opposent au concept de région et aux
18 presque jamais. » Chose étrange, c’est ce dernier groupe d’objections ou difficultés qui est la cause principale de l’ajournem
19 nité d’habitation, commune ou entreprise, région, groupe de régions) et les moyens requis pour les constituer ; 2° à faire cor
20 ant décidée la structure des réseaux d’échange et groupes de production économiques, ni des institutions sociales et culturelle
21 syndicats, des entreprises, des universités, des groupes de recherches, des centres d’information, des agences de tourisme… 3.
22 liens d’une région pointera vers une région ou un groupe de régions voisines, et non plus vers le centre stato-national, alors