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la thèse inverse. Je l’ai fait ailleurs. h. « La
guerre
des sexes en Amérique », La NEF, Paris, n° 26, janvier 1947, p. 3-12.
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litarisme, crainte du régime tyrannique que toute
guerre
risque d’instaurer. Mais c’est aussi parce qu’on ne croit plus au mal
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er parler des malheurs de sa France… Juin 1942 La
guerre
va mal, il faut le dire, et persuader l’Europe qu’elle ira bien demai
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aux vers l’Europe. Leur dire que la production de
guerre
américaine peut leur sembler une tartarinade8, mais que lorsqu’on la
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à celles de mon enfance, en marge du temps de la
guerre
, j’ai vécu des journées soustraites au Destin. La mer est grise, le s
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op nombreux. En France, en Suisse aussi, avant la
guerre
, nous trouvions qu’il y avait trop de juifs réfugiés. Des gens frappé
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Américains quittent la Chine, l’abandonnant à une
guerre
sans merci entre le Kouomintang et l’armée communiste, qui n’est même
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ule nous permettra de dominer la cause unique des
guerres
depuis cent ans, à savoir bêtise armée sous le nom de nationalisme.
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pays manque à peu près de tout après seize ans de
guerre
et d’invasion. À peine les Anglais ont-ils annoncé leur décision de s
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1948 que la Ligue musulmane se déclare prête à la
guerre
contre le Congrès, où les hindous détiennent la majorité. Cependant q
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vingt-cinq ans, à travers la crise de 1929 et la
guerre
, ils ont fait des progrès immenses vers le sérieux et vers la vraie c
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ombe, dit-il, n’a pas changé les conditions de la
guerre
beaucoup plus que ne l’avaient déjà fait les raids massifs d’avions.
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endre les masses plus conscientes du danger de la
guerre
moderne. » Je lui demande s’il approuve le plan Baruch, au terme duqu
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dont Honegger a écrit la musique. Surpris par la
guerre
, je suis resté aux États-Unis. Je suis rentré en Suisse il y a quelqu
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membres de ce mouvement ont été dispersés par la
guerre
, certains étant morts, mais les idées — et c’est là l’essentiel — se
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iment. Et nous avons pu voir, pendant la dernière
guerre
, que les résistances que rencontrent les dictateurs, sont au contrair
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n instinct commun se formait peu à peu, depuis la
guerre
de 1914-1918. La SDN fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L
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t de se renforcer dans la plupart des peuples. La
guerre
dont nous sortons à peine est venue le fouetter. Brusquement, la ques
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. Le totalitarisme est simple et rigide, comme la
guerre
, comme la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la paix
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s » : c’est la vie de Montparnasse entre les deux
guerres
que décrivent ses Tropiques, publiés à Paris, et interdits en Amériqu
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planète. Le défaitisme consiste à déclarer que la
guerre
des deux blocs est fatale ; inutile de rien faire en l’attendant, et
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nautaire. En dehors d’eux rien n’a paru depuis la
guerre
qu’ils avaient eux-mêmes déclenchée. Et nous savons pourtant que nous
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ni brutal, ni sexy, ni religieux, ni relatif à la
guerre
de Sécession, ni susceptible de fournir un scénario, ni indiscret, ni
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la vie normale du genre humain, l’anarchie et la
guerre
étant des exceptions. Ainsi pensent les Français du climat tempéré do
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s mots : on dirait, à la voir, qu’elle a perdu la
guerre
. Militairement, Hitler et ses séides ont été battus et sont morts, ma
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ne manière moins avouée, non moins dangereuse. La
guerre
n’a pas arrêté, loin de là, les progrès de la déchristianisation de l
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ur même de l’océan. Et non seulement l’idée d’une
guerre
prochaine, mais l’idée d’une révolution à main armée se voit acceptée
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mble que l’idée de décadence, acclimatée avant la
guerre
par des penseurs aussi divers que Spengler, Valéry et Huizinga, se so
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ires extraeuropéens. Ce sont eux qui ont gagné la
guerre
, et non pas nous. Ce sont eux qui ont repris en charge le progrès et
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t renversée depuis l’automne de 1939. Avant cette
guerre
, le nom d’Europe évoquait un foyer intense dont le rayonnement s’élar
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oduisit dans nos esprits, au lendemain de l’autre
guerre
, la phrase fameuse de Valéry sur l’Europe « petit cap de l’Asie ». Au
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e bridé et contrarié par le nationalisme, par les
guerres
, et par tous les barrages de douanes ou de coutumes que l’Amérique ne
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tance morale diminuée où vient de nous laisser la
guerre
d’Hitler. Ces chances paraissent très faibles en vérité. L’Europe a d
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andes découvertes, par ses armes et son art de la
guerre
mis au service tantôt de la rapacité de telle nation ou de tel prince
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e deux ou trois pays, petits pays épargnés par la
guerre
. Voici le moment de nous demander très sérieusement si, dans cette co
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iquement, et aujourd’hui, empêcher à tout prix la
guerre
. Et c’est aussi rendre inutiles les mitraillettes de la révolution et
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à la cause de la justice économique. Empêcher les
guerres
à tout prix… Or, les guerres et les révolutions, contrairement à ce q
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omique. Empêcher les guerres à tout prix… Or, les
guerres
et les révolutions, contrairement à ce que pensent beaucoup de bourge
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tes lorsque celles-ci négligent de l’exercer. Les
guerres
ni les révolutions ne sont jamais initiées ni déclenchées par les mas
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nt éveiller à la claire conscience des causes des
guerres
civiles et nationales, et des moyens d’y remédier. Or ces causes, nou
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lâche à l’intérieur de la personne, nous avons la
guerre
au-dehors. Je m’explique. Quand l’homme se considère seulement sous l
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uement et fatalement aux réactions sanglantes des
guerres
civiles, et par suite, quel que soit le vainqueur, aux dictatures. Or
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ations opposées, et par suite les mêmes causes de
guerre
, dès que l’un des éléments en équilibre faiblit, ou se voit écrasé et
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alismes. Telle est la cause de presque toutes nos
guerres
. J’ai dit, et je ne le répéterai jamais assez, qu’il faut voir dans l
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res en apparence, mais également provocatrices de
guerre
. Cette santé et ces maladies se définissent respectivement comme les
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États-Unis et la Russie ne s’entendent pas, si la
guerre
atomique éclate, il n’y a plus de problème de l’Europe, et d’une faço
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qui résume toute une époque. Je pense qu’avec la
guerre
, cette époque a pris fin. Et je fonde cette croyance sur quelques fai
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u bien à passer à l’attaque. ⁂ Ce lendemain d’une
guerre
de Trente Ans ne ressemble guère à une victoire, il faut bien le dire
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l faut bien le dire. Les nations qui ont perdu la
guerre
ont tout perdu ; mais celles qui l’ont gagnée n’ont rien gagné : elle
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autre chose, pour le monde, que des tyrans, leurs
guerres
, et les tyrannies qui en résultent… Un mot encore. Ce programme, qui
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ent le choix parce qu’il mènerait fatalement à la
guerre
. Pour les premiers, l’Europe n’est plus rien par elle-même et devrait
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emiers articles consacrés, en France, à Kafka. La
guerre
rappela Denis de Rougemont en Suisse ; il fut mobilisé à l’état-major
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m’a-t-il dit, n’a pas changé les conditions de la
guerre
beaucoup plus que ne l’avaient déjà fait les raids massifs d’avions.
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endre les masses plus conscientes du danger de la
guerre
moderne. C’est la question même de la guerre qui se trouve posée. » E
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e la guerre moderne. C’est la question même de la
guerre
qui se trouve posée. » Et de la Russie que pense-t-il ? Pour lui, les
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e nomment Sartre, Bataille, Breton… Après l’autre
guerre
, ce n’avait pas été ainsi. C’est, me semble-t-il, dis-je à mon tour,
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il, dis-je à mon tour, que le fossé creusé par la
guerre
de 1914 était moins profond que celui qu’a creusé cette guerre-ci. Po
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4 était moins profond que celui qu’a creusé cette
guerre
-ci. Pour les jeunes hommes d’aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement
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un message auxquels ils sont demeurés fidèles. La
guerre
, la défaite, l’exil ont pu les dérouter ; leurs idées n’en ont pas ét
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notre absence de présence au monde. Tout comme la
guerre
et la mort, il est simple et rigide. Le fédéralisme, au contraire, es
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Dans l’insignifiance d’une vie où l’argent et la
guerre
sont seuls à organiser la cohue, le superstitieux simplement sera cel
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ection de celui qui s’engage sur le sentier de la
guerre
. Les feux rouges, des yeux verts, un profil détourné au croisement de