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c’est-à-dire fournira un prétexte permanent à la
guerre
entre USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à cette guerre entre
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USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à cette
guerre
entre la Russie et l’Amérique — une guerre dont quel que soit le vain
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cette guerre entre la Russie et l’Amérique — une
guerre
dont quel que soit le vainqueur, s’il en est un, l’humanité tout enti
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ture. Il dépend de nous, Européens, de prendre la
guerre
de vitesse. Il dépend de nous que le jour soit prochain où les voix c
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préjugés locaux. Ces deux passions produisent des
guerres
, à la faveur desquelles les possibilités destructrices de la techniqu
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d’objets toujours plus étendu… 3. Surmonter la
Guerre
S’il est vrai que les civilisations se développent en réponse à de
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sions s’emparent de la technique et provoquent la
guerre
atomique. Les destructions sont telles, et le choc psychologique de t
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contrôlant effectivement les armes atomiques. La
guerre
devient impossible. Les frontières deviennent insensibles. L’effort t
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xxe siècle, on peut prévoir à chances égales la
guerre
et la paix ; soit que le challenge de nos passions se révèle trop pui
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rtain rideau de fer est tombé, brutalement. Et la
guerre
froide a commencé. La situation s’est donc précisée, si je puis dire…
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c’est-à-dire fournira un prétexte permanent à la
guerre
entre USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à cette guerre entre
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USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à cette
guerre
entre la Russie et l’Amérique — une guerre dont, quel que soit le vai
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cette guerre entre la Russie et l’Amérique — une
guerre
dont, quel que soit le vainqueur, s’il en est un, l’humanité tout ent
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imple comme 2 et 2 font 4 : tout cela va vers une
guerre
qui risque bien d’être enfin la dernière, parce qu’elle laissera peu
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ont en commun le dégoût et la peur immense de la
guerre
, et nous voulons pour eux et avec eux faire la paix. Voilà la seule q
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» — l’État-nation, cause et produit de toutes nos
guerres
. Sur ce point-là, nous serons à notre tour irréductibles. Nous ne pré
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ces soldats de je ne sais quel pays, dans l’autre
guerre
, qui, voyant l’officier sortir de la tranchée et s’élancer le premier
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ture. Il dépend de nous, Européens, de prendre la
guerre
de vitesse. Il dépend de nous que le jour soit prochain où les voix c
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n’y a pas d’autre moyen imaginable d’empêcher la
guerre
atomique. Fédérer nos pays, c’est, en effet, créer la seule puissance
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cantons n’ont disparu en se fédérant, mais où les
guerres
entre nations deviendraient aussi impossibles que la guerre entre nos
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re nations deviendraient aussi impossibles que la
guerre
entre nos cantons. Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée
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Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la
guerre
à personne, mais à défendre d’un seul cœur son indépendance reconquis
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urope dominait le monde entier, lorsque éclata la
guerre
de 1939. Politiquement, plus de la moitié du genre humain relevait de
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qui est à son tour le seul moyen de prévenir une
guerre
livrée à nos dépens. Tels sont les buts concrets que se sont assignés
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ndépendance européenne, seul moyen de prévenir la
guerre
. Tels sont les buts concrets que se sont assignés les promoteurs du M
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d’avoir peur de l’avenir : et c’est la peur d’une
guerre
que d’autres viendraient faire sur notre sol, et sur le corps de nos
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ts ; c’est l’angoisse de devenir les objets d’une
guerre
des autres, qui serait perdue par nous, quelle que soit son issue. Ma
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le qui était celle de l’esprit en Europe avant la
guerre
de 1914. C’était le beau temps, je le sais. L’on pouvait lire, dans l
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e et américain, l’Européen qui vient de perdre la
guerre
, fait actuellement ce qu’on peut appeler une névrose d’infériorité. P
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siffloteurs de blues dans les usines secrètes de
guerre
», au « pire scandale de l’histoire »… Mais « c’est de l’homme qu’il
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congrès de La Haye, trois ans après la fin de la
guerre
. Prise de conscience bien typique, on le voit, d’une situation pré-fé