1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 station, un désert de sel, rempli de troubles, de guerres , de disputes, de tumultes : « joie et beauté n’y sont qu’un emprunt p
2 ecs, demande au roi cette faveur : exempter de la guerre un de ses cinq fils. Sur quoi Xerxès, irrité, fait mettre à mort ce s
3 atriotiques ou religieux). Elle a même inventé la guerre totale ! D’où provient alors cette « horreur » et ce « plus violent d
4 ’opère sous nos yeux, provoquée par le choc de la guerre entre le Japon et les États-Unis. 6. Cf. Henry Corbin, Avicenne et l
2 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
5 étique des banquets et des éditoriaux du temps de guerre . Passons sur ces excès, voyons la thèse elle-même, et le jugement qu’
6 le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire la guerre quand il l’entend) ; la prospérité sans doute (si elle traduit un mie
3 1957, Articles divers (1957-1962). Lettre en réponse à Emmanuel Berl (mai 1957)
7 l’imposture ou la tyrannie, le refus du Droit, la guerre à l’Est, le chauvinisme européen, etc. J’approuve au contraire M. Ber
4 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
8 ope est condamnée. » — L’Europe détrônée par deux guerres et ruinée par sa division en vingt-cinq États « souverains » — incapa
9 rs l’union fédérale, déclenché au lendemain de la guerre par les congrès de Montreux et de La Haye, a produit le Conseil de l’
10 ne peut se défendre seul. Aucun ne peut faire la guerre sans lever la main pour demander la permission — qu’on lui refuse. Au
5 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
11 Pourquoi la guerre  ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 19
12 l est chez lui. Que dit Einstein ? Il dit que, la guerre étant devenue le fait des nations, il faut créer l’autorité législati
13 analiser vers d’autres formes d’expression que la guerre  ? Ici, Freud va nous étonner. D’une part, il fait appel (« sans rougi
14 un doute. Mais on ne peut prendre son parti de la guerre , pourtant « biologiquement fondée ». Car l’évolution culturelle, à ta
15 hommes d’aujourd’hui éprouvent en présence de la guerre bien autre chose qu’une répugnance morale : « une intolérance constit
16 ent de la culture, et la crainte des effets d’une guerre totale. Einstein propose une seule idée, d’une irréfutable logique :
17 asses, les poussant à la haine, d’où sortirait la guerre … Mais ce qui « règne » en Occident, il y a beau temps que ce n’est pl
18 empires. L’idée d’une classe régnante fauteuse de guerre est d’un autre âge, quoique populaire. Et l’on peut s’étonner qu’Eins
19 adres de l’État, pour une fois tous hostiles à la guerre . Ce grand homme, plein de bon sens dans sa conversation, cédait facil
20 a terreur qu’inspirent les armes physiques : « La guerre de demain, écrit Freud, par suite du perfectionnement des engins de d
21 onduit à doter l’homme d’un suprême instrument de guerre , qui rendrait la guerre impossible ? En fait, la situation s’est renv
22 ’un suprême instrument de guerre, qui rendrait la guerre impossible ? En fait, la situation s’est renversée. Ce n’est pas un s
23 lu des espaces intersidéraux ? i. « Pourquoi la guerre  ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud », Réalit
6 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
24 s’est trouvée posée, au lendemain de la dernière guerre  ? Parallèlement aux mouvements fédéralistes, une série d’instituts d’
7 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
25 s moins une politique mondiale. À la veille de la guerre de 1914, les échanges de l’Europe avec le monde représentaient 38 % d
26 égime n’aille pas sans grands risques, toutes nos guerres le démontrent à l’envi. Mais le risque de courts-circuits ne doit pas
8 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
27 uccédant à cinq siècles et demi d’alliances et de guerres entre petits États souverains, et d’inexistence d’un pouvoir central.
28 gations contractuelles ou forcées, à la faveur de guerres civiles ou étrangères incessantes, se poursuivit de la fin du xiiie
29 ains ? (Elle avait bien en propre une « caisse de guerre  », et le droit de nommer le Général en chef, son état-major, et quelq
30 été des Nations, puis au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Rossi remarquait d’abord que la faiblesse du lien fédéral i
31 du Sonderbund (équivalent presque littéral de la guerre de Sécession américaine) fut suivie avec passion par l’opinion europé
32 testants, ils contribuèrent à couvrir la dette de guerre des catholiques. Et dans l’atmosphère de réconciliation nationale ain
33 victoire des protestants sur les catholiques, la guerre du Sonderbund venait de marquer le triomphe des fédéralistes sur les
34 i a été vaincue partout ailleurs »26. De même, la guerre du Sonderbund a produit, en créant la Suisse, le seul résultat durabl
9 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
35 universelle ; pour leur imposer notre bien, toute guerre est sainte, et de plus elle est préventive, car il s’agit de défendre
36 mpurs, le trésor dont nous avons la garde ; or la guerre a ses exigences : discipline absolue des individus, de leurs réflexes
37 vait publié le 15 décembre 1791, cet appel à la «  guerre sainte » de la Raison anticléricale : La guerre ! La guerre ! tel es
38  guerre sainte » de la Raison anticléricale : La guerre  ! La guerre ! tel est le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de
39 te » de la Raison anticléricale : La guerre ! La guerre  ! tel est le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de tous les am
40 attaquer et renverser leurs tyrans… C’est à cette guerre sainte qu’Anacharsis Cloots est venu inviter l’Assemblée nationale, a
41 , je m’y oppose ; cette résistance est un état de guerre et de servitude dont le genre humain, l’être suprême, fera justice tô
42 centre serait Paris : Un corps ne se fait pas la guerre à lui-même, et le genre humain vivra en paix, lorsqu’il ne formera qu
43 aternité universelle, ont déclenché les premières guerres nationales, que Bonaparte va porter dans toute l’Europe. Les réaction
44 itique où nous vivons. Si l’on veut supprimer la guerre , il faut en supprimer la cause. Il faut que chaque État obtienne ce q
45 État obtienne ce qu’il projette d’obtenir par la guerre et ce que seulement il peut projeter raisonnablement d’obtenir : ses
46 nalismes, ces derniers étant doublement liés à la guerre par leur naissance et par la loi de leur formation historique. Cette
47 Nation ! » inaugurait une ère nouvelle, née de la guerre et vivant d’elle. « Vive la Nation » ne signifie pas « Vive mon pays 
48 eures. L’État y répondra par la Terreur et par la guerre . Car, dit Hegel : Les nations divisées en elles-mêmes conquièrent pa
49 ations divisées en elles-mêmes conquièrent par la guerre au-dehors la stabilité au-dedans. L’impérialisme napoléonien sera la
50 obéissance passive des opposants. À la faveur des guerres qu’il présentera toujours comme une « défense de nos foyers »30, il m
51 des intérêts de groupe. Notons au passage que la guerre , qu’elle soit civile ou étrangère, froide ou déclarée, justifie toujo
52 nisme de l’État-nation non seulement conduit à la guerre , mais trouve en elle les conditions du renforcement continuel de son
53 leine vigueur (surtout en s’opposant, donc par la guerre ), puis fatalement décline et meurt. Chaque peuple mûrit un fruit ; s
54 la nation, confisqué par l’État, a conduit à des guerres d’agression. Celles-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vo
55 la paix universelle et qui a produit la Première Guerre mondiale ? Le romantisme, en appelant lyriquement la formation des « 
56 leur « égoïsme sacré », donnera nécessairement la guerre , au point précis où la grande Dialectique idéaliste prévoyait l’avène
57 n disciple Jean Variot à la veille de la Première Guerre mondiale34 : Personne n’a le courage de dire ou d’écrire que l’état
58 des États-Unis d’Europe, je vois tout de suite la guerre qui surgit. Les peuples de l’Europe ne peuvent s’unir que dans une se
59 vent s’unir que dans une seule idée : se faire la guerre . … Et il y a le slavisme qui met son grain de sel là-dedans. La polit
60 slave… C’est gai pour demain ! Je vous dis que la guerre viendra de la Russie. …Comment ferez-vous pour fédérer des Slaves, ou
61 i l’attend ? Avant dix ans, elle sombrera dans la guerre et l’anarchie, comme elle a toujours fait deux ou trois fois par sièc
10 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
62 e, n’a pas produit seulement de l’anarchie et des guerres . Il a contraint les élites, et par elles la partie agissante des mass
63 L’union de l’Europe, au lendemain de la dernière guerre , avait un but précis et limité : empêcher les Français et les Alleman
11 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
64 on n’a pas produit seulement de l’anarchie et des guerres . Il a contraint les élites, et par elles la partie agissante des mass
12 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
65 ais d’abord examiner. Au lendemain de la Première Guerre mondiale déclenchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait cette
66 aits. Au cours des années qui suivent la Première Guerre mondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent
67 ur du « flambeau de la civilisation ». La Seconde Guerre mondiale, née de cette crise interne, va précipiter l’écroulement de
68 te n’a pas produit seulement de l’anarchie et des guerres . Il a contraint les élites religieuses, intellectuelles et politiques
13 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
69 n fin de compte insignifiantes — la politique, la guerre , l’action, l’économie, et sans doute la morale. Pourtant, nul n’était
14 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
70 techniques, de la Renaissance jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, et si elle est encore aujourd’hui l’une des trois grandes p
15 1962, Articles divers (1957-1962). Journal d’un témoin (23-24 juin 1962)
71 st le type même de la position imprenable dans la guerre actuelle. Il faudrait déclencher une action dans le pays, pour la rés
72 a barrière sombre du Jura, et au-delà se passe la guerre . Derrière la maison, des prairies montent jusqu’aux lisières de la fo
73 uisan a d’ailleurs brièvement mentionné, après la guerre , l’épisode de « la conjuration des officiers » dont l’acte d’indiscip
16 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
74 me serait donné, quoique « neutre », de faire la guerre à ma façon, d’entrer dans le coup. Poussé dans le dos, attiré en avan
17 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
75 t des pouvoirs locaux, apparus depuis la dernière guerre , ne livrent pas un combat d’arrière-garde contre l’État, mais au cont
18 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
76 it ans qui nous séparent de la fin de la dernière guerre . L’Europe de l’Ouest a passé de la ruine générale à une prospérité sa
77 éconciliation franco-allemande ; de l’alliance de guerre avec l’URSS au Mur de Berlin, et de la Libération à la perte des pays
78 s peuples neufs détenant la majorité à l’ONU, des guerres « localisées » et finalement la guerre. Tout pronostic s’arrête là. O
79 ’ONU, des guerres « localisées » et finalement la guerre . Tout pronostic s’arrête là. Ou bien l’union européenne s’élargit et
80 ux dont nous fûmes les témoins depuis la dernière guerre , mais ils sont plus spectaculaires : les résultats des mutations réce
19 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
81 istoire. » Semblable au roi David molesté par les guerres et navré au milieu de son peuple par la malice des déloyaux « j’ai ét
20 1962, Articles divers (1957-1962). Le règne de Victoria (1962)
82 c’était en 1941. Je venais des États-Unis, où la guerre en Europe m’avait projeté hors d’une Suisse neutre et assiégée, qui m