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station, un désert de sel, rempli de troubles, de
guerres
, de disputes, de tumultes : « joie et beauté n’y sont qu’un emprunt p
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ecs, demande au roi cette faveur : exempter de la
guerre
un de ses cinq fils. Sur quoi Xerxès, irrité, fait mettre à mort ce s
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atriotiques ou religieux). Elle a même inventé la
guerre
totale ! D’où provient alors cette « horreur » et ce « plus violent d
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’opère sous nos yeux, provoquée par le choc de la
guerre
entre le Japon et les États-Unis. 6. Cf. Henry Corbin, Avicenne et l
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étique des banquets et des éditoriaux du temps de
guerre
. Passons sur ces excès, voyons la thèse elle-même, et le jugement qu’
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le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire la
guerre
quand il l’entend) ; la prospérité sans doute (si elle traduit un mie
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l’imposture ou la tyrannie, le refus du Droit, la
guerre
à l’Est, le chauvinisme européen, etc. J’approuve au contraire M. Ber
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ope est condamnée. » — L’Europe détrônée par deux
guerres
et ruinée par sa division en vingt-cinq États « souverains » — incapa
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rs l’union fédérale, déclenché au lendemain de la
guerre
par les congrès de Montreux et de La Haye, a produit le Conseil de l’
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ne peut se défendre seul. Aucun ne peut faire la
guerre
sans lever la main pour demander la permission — qu’on lui refuse. Au
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Pourquoi la
guerre
? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 19
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l est chez lui. Que dit Einstein ? Il dit que, la
guerre
étant devenue le fait des nations, il faut créer l’autorité législati
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analiser vers d’autres formes d’expression que la
guerre
? Ici, Freud va nous étonner. D’une part, il fait appel (« sans rougi
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un doute. Mais on ne peut prendre son parti de la
guerre
, pourtant « biologiquement fondée ». Car l’évolution culturelle, à ta
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hommes d’aujourd’hui éprouvent en présence de la
guerre
bien autre chose qu’une répugnance morale : « une intolérance constit
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ent de la culture, et la crainte des effets d’une
guerre
totale. Einstein propose une seule idée, d’une irréfutable logique :
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asses, les poussant à la haine, d’où sortirait la
guerre
… Mais ce qui « règne » en Occident, il y a beau temps que ce n’est pl
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empires. L’idée d’une classe régnante fauteuse de
guerre
est d’un autre âge, quoique populaire. Et l’on peut s’étonner qu’Eins
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adres de l’État, pour une fois tous hostiles à la
guerre
. Ce grand homme, plein de bon sens dans sa conversation, cédait facil
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a terreur qu’inspirent les armes physiques : « La
guerre
de demain, écrit Freud, par suite du perfectionnement des engins de d
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onduit à doter l’homme d’un suprême instrument de
guerre
, qui rendrait la guerre impossible ? En fait, la situation s’est renv
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’un suprême instrument de guerre, qui rendrait la
guerre
impossible ? En fait, la situation s’est renversée. Ce n’est pas un s
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lu des espaces intersidéraux ? i. « Pourquoi la
guerre
? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud », Réalit
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s’est trouvée posée, au lendemain de la dernière
guerre
? Parallèlement aux mouvements fédéralistes, une série d’instituts d’
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s moins une politique mondiale. À la veille de la
guerre
de 1914, les échanges de l’Europe avec le monde représentaient 38 % d
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égime n’aille pas sans grands risques, toutes nos
guerres
le démontrent à l’envi. Mais le risque de courts-circuits ne doit pas
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uccédant à cinq siècles et demi d’alliances et de
guerres
entre petits États souverains, et d’inexistence d’un pouvoir central.
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gations contractuelles ou forcées, à la faveur de
guerres
civiles ou étrangères incessantes, se poursuivit de la fin du xiiie
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ains ? (Elle avait bien en propre une « caisse de
guerre
», et le droit de nommer le Général en chef, son état-major, et quelq
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été des Nations, puis au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale. Rossi remarquait d’abord que la faiblesse du lien fédéral i
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du Sonderbund (équivalent presque littéral de la
guerre
de Sécession américaine) fut suivie avec passion par l’opinion europé
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testants, ils contribuèrent à couvrir la dette de
guerre
des catholiques. Et dans l’atmosphère de réconciliation nationale ain
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victoire des protestants sur les catholiques, la
guerre
du Sonderbund venait de marquer le triomphe des fédéralistes sur les
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i a été vaincue partout ailleurs »26. De même, la
guerre
du Sonderbund a produit, en créant la Suisse, le seul résultat durabl
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universelle ; pour leur imposer notre bien, toute
guerre
est sainte, et de plus elle est préventive, car il s’agit de défendre
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mpurs, le trésor dont nous avons la garde ; or la
guerre
a ses exigences : discipline absolue des individus, de leurs réflexes
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vait publié le 15 décembre 1791, cet appel à la «
guerre
sainte » de la Raison anticléricale : La guerre ! La guerre ! tel es
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guerre sainte » de la Raison anticléricale : La
guerre
! La guerre ! tel est le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de
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te » de la Raison anticléricale : La guerre ! La
guerre
! tel est le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de tous les am
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attaquer et renverser leurs tyrans… C’est à cette
guerre
sainte qu’Anacharsis Cloots est venu inviter l’Assemblée nationale, a
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, je m’y oppose ; cette résistance est un état de
guerre
et de servitude dont le genre humain, l’être suprême, fera justice tô
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centre serait Paris : Un corps ne se fait pas la
guerre
à lui-même, et le genre humain vivra en paix, lorsqu’il ne formera qu
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aternité universelle, ont déclenché les premières
guerres
nationales, que Bonaparte va porter dans toute l’Europe. Les réaction
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itique où nous vivons. Si l’on veut supprimer la
guerre
, il faut en supprimer la cause. Il faut que chaque État obtienne ce q
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État obtienne ce qu’il projette d’obtenir par la
guerre
et ce que seulement il peut projeter raisonnablement d’obtenir : ses
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nalismes, ces derniers étant doublement liés à la
guerre
par leur naissance et par la loi de leur formation historique. Cette
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Nation ! » inaugurait une ère nouvelle, née de la
guerre
et vivant d’elle. « Vive la Nation » ne signifie pas « Vive mon pays
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eures. L’État y répondra par la Terreur et par la
guerre
. Car, dit Hegel : Les nations divisées en elles-mêmes conquièrent pa
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ations divisées en elles-mêmes conquièrent par la
guerre
au-dehors la stabilité au-dedans. L’impérialisme napoléonien sera la
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obéissance passive des opposants. À la faveur des
guerres
qu’il présentera toujours comme une « défense de nos foyers »30, il m
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des intérêts de groupe. Notons au passage que la
guerre
, qu’elle soit civile ou étrangère, froide ou déclarée, justifie toujo
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nisme de l’État-nation non seulement conduit à la
guerre
, mais trouve en elle les conditions du renforcement continuel de son
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leine vigueur (surtout en s’opposant, donc par la
guerre
), puis fatalement décline et meurt. Chaque peuple mûrit un fruit ; s
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la nation, confisqué par l’État, a conduit à des
guerres
d’agression. Celles-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vo
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la paix universelle et qui a produit la Première
Guerre
mondiale ? Le romantisme, en appelant lyriquement la formation des «
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leur « égoïsme sacré », donnera nécessairement la
guerre
, au point précis où la grande Dialectique idéaliste prévoyait l’avène
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n disciple Jean Variot à la veille de la Première
Guerre
mondiale34 : Personne n’a le courage de dire ou d’écrire que l’état
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des États-Unis d’Europe, je vois tout de suite la
guerre
qui surgit. Les peuples de l’Europe ne peuvent s’unir que dans une se
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vent s’unir que dans une seule idée : se faire la
guerre
. … Et il y a le slavisme qui met son grain de sel là-dedans. La polit
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slave… C’est gai pour demain ! Je vous dis que la
guerre
viendra de la Russie. …Comment ferez-vous pour fédérer des Slaves, ou
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i l’attend ? Avant dix ans, elle sombrera dans la
guerre
et l’anarchie, comme elle a toujours fait deux ou trois fois par sièc
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e, n’a pas produit seulement de l’anarchie et des
guerres
. Il a contraint les élites, et par elles la partie agissante des mass
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L’union de l’Europe, au lendemain de la dernière
guerre
, avait un but précis et limité : empêcher les Français et les Alleman
64
on n’a pas produit seulement de l’anarchie et des
guerres
. Il a contraint les élites, et par elles la partie agissante des mass
65
ais d’abord examiner. Au lendemain de la Première
Guerre
mondiale déclenchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait cette
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aits. Au cours des années qui suivent la Première
Guerre
mondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent
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ur du « flambeau de la civilisation ». La Seconde
Guerre
mondiale, née de cette crise interne, va précipiter l’écroulement de
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te n’a pas produit seulement de l’anarchie et des
guerres
. Il a contraint les élites religieuses, intellectuelles et politiques
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n fin de compte insignifiantes — la politique, la
guerre
, l’action, l’économie, et sans doute la morale. Pourtant, nul n’était
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techniques, de la Renaissance jusqu’à la Deuxième
Guerre
mondiale, et si elle est encore aujourd’hui l’une des trois grandes p
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st le type même de la position imprenable dans la
guerre
actuelle. Il faudrait déclencher une action dans le pays, pour la rés
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a barrière sombre du Jura, et au-delà se passe la
guerre
. Derrière la maison, des prairies montent jusqu’aux lisières de la fo
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uisan a d’ailleurs brièvement mentionné, après la
guerre
, l’épisode de « la conjuration des officiers » dont l’acte d’indiscip
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me serait donné, quoique « neutre », de faire la
guerre
à ma façon, d’entrer dans le coup. Poussé dans le dos, attiré en avan
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t des pouvoirs locaux, apparus depuis la dernière
guerre
, ne livrent pas un combat d’arrière-garde contre l’État, mais au cont
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it ans qui nous séparent de la fin de la dernière
guerre
. L’Europe de l’Ouest a passé de la ruine générale à une prospérité sa
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éconciliation franco-allemande ; de l’alliance de
guerre
avec l’URSS au Mur de Berlin, et de la Libération à la perte des pays
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s peuples neufs détenant la majorité à l’ONU, des
guerres
« localisées » et finalement la guerre. Tout pronostic s’arrête là. O
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’ONU, des guerres « localisées » et finalement la
guerre
. Tout pronostic s’arrête là. Ou bien l’union européenne s’élargit et
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ux dont nous fûmes les témoins depuis la dernière
guerre
, mais ils sont plus spectaculaires : les résultats des mutations réce
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istoire. » Semblable au roi David molesté par les
guerres
et navré au milieu de son peuple par la malice des déloyaux « j’ai ét
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c’était en 1941. Je venais des États-Unis, où la
guerre
en Europe m’avait projeté hors d’une Suisse neutre et assiégée, qui m