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iment. Et nous avons pu voir, pendant la dernière
guerre
, que les résistances que rencontrent les dictateurs sont au contraire
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ds à celle des cantons suisses au lendemain de la
guerre
du Sonderbund, et notamment devant le double défi de sauvegarder leur
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d’un de nos grands États, les entraînant dans une
guerre
ou une ruine générales : ils participent tous également au droit de d
4
e a solennellement déclaré qu’elle renonçait à la
guerre
comme moyen politique. Pour sa police interne et pour garantir ses me
5
s cantons suisses n’ont plus le droit de faire la
guerre
, ni d’entretenir leur propre armée, ni de conclure des traités séparé
6
ttribue aux « souverains » : celui de déclarer la
guerre
et celui de conclure la paix comme on l’entend et quand on le veut. E
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a solennellement proclamé qu’elle renonçait à la
guerre
comme moyen d’imposer sa politique commune. Le problème des États neu
8
États qui s’interdit comme elle tout recours à la
guerre
, elle reste neutre en théorie, et fidèle à l’esprit de sa Constitutio
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alliance ; mais elle peut être entraînée dans une
guerre
qu’un tiers parti ferait à l’allié, comme s’il la faisait à l’un de s
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qui maintiendrait son « droit » de recourir à la
guerre
. Dans le domaine économique, les attributions du pouvoir fédéral sont
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se, et qui l’a posée. Le monde issu de la Seconde
Guerre
mondiale a vu surgir, en lieu et place de la prépondérance des États
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États puissent réellement exercer, comme faire la
guerre
ou la paix à leur guise, assurer seuls leur défense, leur prospérité,
13
, se retrouvent pour déclencher, après la Seconde
Guerre
mondiale, le mouvement qui aboutit au congrès de Montreux (1947) suiv
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rages consacrés à notre question après la Seconde
Guerre
mondiale — c’est le Fédéralisme contemporain, par Henri Brugmans et P
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plus tard les nations s’absolutisent et que leurs
guerres
font rage sur tout le continent, des voix suisses vont s’élever au no
16
ns unitaires sur le modèle français, promises aux
guerres
nationalistes et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses canto
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mière rencontre internationale au lendemain de la
guerre
. À Hertenstein, en septembre 1946, des militants issus de la Résistan
18
s Suisses moyens ? ⁂ Des lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos auto
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d’autres pays en conflit, bons offices lors de la
guerre
d’Algérie, etc.). Il n’est donc pas question que la Suisse prenne la
20
éens et celles de la diplomatie suisse lors de la
guerre
d’Algérie, l’existence d’une Europe unie eût peut-être été capable, e
21
pe expressément fédéraliste, qui renoncerait à la
guerre
comme moyen politique. Une telle Europe reprendrait à son compte ce q
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n’ont-elles pas coïncidé historiquement avec les
guerres
, c’est-à-dire avec des explosions de passions tout à fait naturelles
23
oit la technique occidentale qui ait favorisé les
guerres
, ou l’inverse, ce que l’on observe à coup sûr, c’est un parallélisme
24
iques et l’aggravation du pouvoir destructeur des
guerres
. Le couteau de silex puis le glaive sont les armes du combat singulie
25
troupe qui ne dépendent pour leurs fournitures de
guerre
que des forgerons et des menuisiers. Cet artisanat primitif correspon
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enuisiers. Cet artisanat primitif correspond à la
guerre
entre communes et fiefs. Avec le canon puis le fusil apparaissent les
27
efs. Avec le canon puis le fusil apparaissent les
guerres
de peuple à peuple, puis de nation à nation. Ce type d’armement s’acc
28
tit à la Materialschlacht de Verdun. La fin de la
guerre
de 14-18 voit intervenir un élément nouveau, fourni par la technique
29
char, avion). Mais le point final de la Deuxième
Guerre
mondiale, qui fut une guerre motorisée, est posé par la bombe d’Hiros
30
final de la Deuxième Guerre mondiale, qui fut une
guerre
motorisée, est posé par la bombe d’Hiroshima, début d’une ère de fant
31
de la technique. Désormais, les dimensions de la
guerre
débordent largement la nation et deviennent continentales, voire mond
32
ion, on peut se demander si l’élargissement de la
guerre
a vraiment résulté du progrès de la technique, ou si ce n’est pas plu
33
que cet emploi risquerait de nous jeter dans une
guerre
atomique qu’il semble bien qu’on ait décidé de ne pas faire. On a don
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atteint une limite, une sorte de point mort de la
guerre
, qui permet à la paix de durer tant bien que mal, et c’est ce que l’o
35
r d’une espèce de fin du monde qu’entraînerait la
guerre
atomique, et que j’avoue ne pas ressentir très fortement ni en moi, n
36
ernière analyse, que nous devons ce blocage de la
guerre
en Europe et au sein du plus grand Occident. Sur notre continent, la
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tiquement ses passions nationalistes, sources des
guerres
les plus atroces de l’Histoire, et, si l’on constate d’autre part que
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tel déséquilibre peut devenir un jour facteur de
guerres
planétaires ; non pas demain, car ils sont encore faibles et démunis,
39
ien pire que tout ce que nous faisait redouter la
guerre
froide au temps de Staline ? Il semble hors de question que l’Occiden
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’est pas plus un facteur de paix qu’un facteur de
guerre
. Elle fournit aux armées des moyens de faire la guerre, mais ce n’est
41
e. Elle fournit aux armées des moyens de faire la
guerre
, mais ce n’est pas elle qui cause les guerres, ce sont au contraire l
42
e la guerre, mais ce n’est pas elle qui cause les
guerres
, ce sont au contraire les passions, qui utilisent la technique comme
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nationalismes en 1914 qui a déclenché la Première
Guerre
mondiale, et non pas la mitrailleuse, ou ces avions biplans qui volai
44
on fils aviateur en 1915.) Mais de cette Première
Guerre
mondiale sont issus très rapidement le bulldozer et l’avion de ligne.
45
ar les gouvernements, qui a déclenché la Deuxième
Guerre
mondiale, mais au contraire, c’est sa réalisation par Fermi et Oppenh
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on par Fermi et Oppenheimer qui a mis fin à cette
guerre
le 5 août 1945, à Hiroshima. Voilà donc la technique exonérée histori
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précise, du reproche populaire d’être fauteuse de
guerre
. Par rapport à la guerre et à la paix, la technique n’est pas un fact
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laire d’être fauteuse de guerre. Par rapport à la
guerre
et à la paix, la technique n’est pas un facteur indifférent, mais bie
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acteur indifférent, mais bien ambivalent : pas de
guerre
possible sans elle, mais si elle bénéficie des guerres, c’est elle au
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re possible sans elle, mais si elle bénéficie des
guerres
, c’est elle aussi qui leur met fin, et aujourd’hui les freine ou même
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bloque. III Ceci dit, reconnaissons que la
guerre
bloquée, ce n’est pas encore la vraie paix. Celle-ci ne peut naître q
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t qu’un instrument, n’est qu’un moyen, soit de la
guerre
, soit de la paix, soit de la tyrannie des choses, soit de la liberté
53
is que tant d’autres, au lendemain de la dernière
guerre
, accédaient aux honneurs et au pouvoir après une longue carrière d’op
54
reux groupes de fédéralistes européens qui dès la
guerre
finie vont se réunir avec des politiciens et des économistes de tenda
55
congrès fédéralistes, au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Euro
56
t un Genevois, Lefort, et le chef de la flotte de
guerre
américaine, entre les deux guerres, était l’amiral Eberlé, qui venait
57
de la flotte de guerre américaine, entre les deux
guerres
, était l’amiral Eberlé, qui venait tout droit de Suisse allemande. Da
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faire de plus. On l’a bien vu lors de la Première
Guerre
de Suez… 2° Derrière l’agitation régionaliste naissante, il y a bien
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congrès fédéralistes, au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Euro
60
é, irritabilité, résultant du souvenir de tant de
guerres
récentes, de cent ans de propagande des nationalismes, et de cette re
61
ieur d’un territoire délimité par les hasards des
guerres
et les calculs des arpenteurs. — Tout ce qui relève du domaine public
62
rs des siècles de l’histoire moderne, ce sont les
guerres
qui ont servi de prétexte à ces concentrations forcées, c’est leur pr
63
uelle il n’a cessé de militer depuis la fin de la
guerre
, c’est-à-dire depuis 1946. On s’étonnera alors moins d’apprendre qu’a
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ion qui étaient formulées, rappelons-le, avant la
guerre
. Mais justement la contestation étudiante qui sévit aujourd’hui de Pa
65
isme stalinien. Et puis il y a eu la montée de la
guerre
. On voulait nous faire croire qu’il y avait de grandes causes à défen
66
paix certes, mais qu’il faut reconstruire. Cette
guerre
qui vient de se terminer, M. de Rougemont a pu en mesurer toute l’abs
67
es deux mondes , parce que nos voisins se font la
guerre
, et s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se fédérer progres
68
sivement, au lieu de s’unifier brutalement. Cette
guerre
marque la faillite retentissante des systèmes centralisateurs et du n
69
tralisateurs et du nationalisme étatisé. C’est la
guerre
la plus antisuisse de l’histoire. Maintenant, la preuve est faite, at
70
e de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la
guerre
. Le fédéralisme L’idée fédéraliste s’était donc imposée comme
71
t de moi, mais que tous les journalistes après la
guerre
lui ont attribuée, en oubliant complètement que c’était dans tous mes
72
qu’à la puissance collective, et qui aboutit aux
guerres
que l’on sait. […] Souveraineté nationale groupant à l’intérieur d’un
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disais d’ailleurs dans un livre écrit pendant la
guerre
à New York, La Part du diable , nous allons vers le règne de l’ennui
74
soigneusement conventionnelle du phénomène de la
guerre
devait conduire à une innovation proprement révolutionnaire, envers e
75
d’âme qui fait la gloire des armes et justifie la
guerre
aux yeux de beaucoup. Faut-il voir là une captatio benevolentiae déli
76
rès tout c’est bien ainsi qu’il faut parler de la
guerre
telle qu’on l’exalte aussi longtemps qu’on ne l’a pas vue. Dulce bell
77
our nous faire comprendre sans le dire : voilà la
guerre
telle qu’on la conte et qu’on la vante, et maintenant je vais vous di
78
e sa grande insuffisance devant le désastre de la
guerre
vue de près et dans sa nue réalité : Il arrive que le cœur se brise
79
cours à donner aux militaires blessés en temps de
guerre
… et si elles pouvaient attirer l’attention des personnes douées d’hum
80
e faire donner des soins aux blessés, en temps de
guerre
, par des volontaires zélés, dévoués, et bien qualifiés pour une parei
81
dent des sociétés nationales de secours en cas de
guerre
. En 1867, après trois ans de succès de sa vocation, Dunant subit une
82
i va se terminer au seuil sanglant de la Première
Guerre
« mondiale ». Il l’avait vue venir. Il écrivait : « Ah ! la guerre n’
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». Il l’avait vue venir. Il écrivait : « Ah ! la
guerre
n’est pas morte ! Tout ce qui fait la gloire de votre prétendue civil
84
militarisme, et rien n’est dit non plus contre la
guerre
en soi (sinon par la violence des images réalistes de Castiglione, ma
85
’organisation des secours aux blessés en temps de
guerre
. Sur ce seul point, dans ce secteur strictement défini de l’immense p
86
r strictement défini de l’immense phénomène de la
guerre
, un succès indéniable a été remporté par la fondation de la Croix-Rou
87
Rouge. Mais vouloir « diminuer les horreurs de la
guerre
» qui est son intention déclarée à toutes fins d’efficacité, c’est en
88
voulues par les dieux ; c’est encore admettre la
guerre
. (Que serait une guerre sans « horreurs » ?) J’avoue qu’à ma première
89
c’est encore admettre la guerre. (Que serait une
guerre
sans « horreurs » ?) J’avoue qu’à ma première lecture du Souvenir, j’
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début d’Un Souvenir. Son vrai discours contre la
guerre
et le militarisme qui la prépare, c’est dans ses inédits qu’il faut l
91
ter est réitérée, mais déjà la possibilité que la
guerre
ne soit ni légitime ni fatale est nettement impliquée dans ce même pa
92
ge : Certains, comme J. de Maistre, ont nommé la
guerre
« divine » ; d’autres la tiennent pour une « loi de la nature » ; lui
93
her au redoutable problème de la légitimité de la
guerre
», dit seulement que « si elle est inévitable, elle doit être faite a
94
rancs-tireurs : Héros ou bandits ? Un code de la
guerre
serait une chose odieuse à l’époque de civilisation où nous vivons, p
95
e finale des relations entre la Croix-Rouge et la
guerre
. Vingt ans plus tard, dans sa retraite, loin de l’action que d’autres
96
ant bien que mal, toutes sortes d’armes contre la
guerre
et le militarisme, afin d’en faire un petit arsenal où l’on pourra pu
97
déceler les causes permanentes : L’essence de la
guerre
n’est-elle pas de tuer ? Pourquoi donc ne pas stigmatiser la guerre e
98
pas de tuer ? Pourquoi donc ne pas stigmatiser la
guerre
elle-même ? Ses excès sont inévitables… Assez de raisonnements capti
99
voir qu’il tuait ». Et qu’on ne répète pas que la
guerre
est la suprême éducatrice du genre humain ! À cet antique adage de la
100
nt intitulé Un christianisme blasphématoire : La
guerre
, cette science du désordre, qui provient de l’anarchie d’en haut, ne
101
grand.45 Il faut donc condamner et supprimer la
guerre
, ou cesser de parler de la chrétienté. Nous voilà loin des clichés d’
102
llum, alors que toute l’histoire démontre que les
guerres
croissent en étendue comme en puissance de mort à proportion des sacr
103
C’est Dunant, dans les notes sur les causes de la
guerre
dans l’ère moderne, qu’il écrit vers la fin du siècle dernier. Il est
104
saires et l’interaction génétique qui unissent la
guerre
et les États-nations. Mais il fallait beaucoup de lucidité et beaucou
105
ntours de 1900, que les facteurs principaux de la
guerre
qui se préparait étaient les mêmes que ceux qui, justement, achevaien
106
it résolument à l’œuvre pour blâmer sévèrement la
guerre
, au lieu d’être l’influence la plus oppressive que le monde ait jamai
107
aucun homme de son siècle ou du nôtre. 42. « La
guerre
est agréable pour ceux qui ne l’ont pas faite » ou mieux : « Pour les
108
’ont pas faite » ou mieux : « Pour les civils, la
guerre
est belle ! » 43. Sur la biographie de Dunant, consultez l’excellent
109
ntré pour la première fois Hans Oprecht. Avant la
guerre
à Zurich, avec Silone ? Peut-être bien, puisque la Büchergilde Gutenb
110
l d’un intellectuel en chômage . Aux débuts de la
guerre
à Berne ? Mais je fondais la Ligue du Gothard avec Theo Spoerri en ma
111
s efforts d’union de l’Europe, au lendemain de la
guerre
, nous donnèrent d’innombrables occasions de rencontres, non seulement